C’est une double action de solidarité qui se déroule jusqu'à 18h ce mercredi au campus de la Bouloie à Besançon. Comme chaque année, et pour la 16è édition, l’établissement français du sang et le Lions Club organisent l’opération sang pour sang Campus. A travers cette initiative, les étudiants de l’université de Franche-Comté sont invités à venir donner leur sang. En contrepartie, conscients que la jeunesse vit des moments difficiles en cette période de pandémie, le Lions Club et Anna, sa présidente, ont décidé d’offrir plus qu’une collation aux étudiants qui franchissent l’entrée du chapiteau implanté au cœur du campus pour l’occasion. Ainsi, une double collation et un repas chaud leur sont offerts. Pour la présidente, « pas question de laisser cette jeunesse dans le dénuement ». Son équipe, grâce à des partenaires très impliqués, organise, en parallèle, cette action et la décline à d’autres moments durant l’année universitaire.
Identifier de nouveaux donateurs
Concernant la collecte de sang, deux objectifs sont ciblés : récolter un maximum de poches de sang en cette période où les stocks sont au plus bas et enregistrer de jeunes nouveaux donneurs. Rien que sur la journée de mardi sur les 180 jeunes qui se sont rendus sur le lieu de la collecte, une soixantaine accepte de se mobiliser davantage. Les étudiants bisontins savent offrir de leur temps pour aider les autres. Le don de sang dure une heure. Grâce à cet acte, trois vies peuvent être sauvées.
Pour de plus amples informations : dondesang.efs.sante.fr ou 0800.109.900
L'interview de la rédaction
Il y a du handball ce mercredi soir. Dans le cadre d’un match éliminatoire comptant pour l’Euro 2022, l’équipe de France féminine affronte la République Tchèque au Palais des Sport Ghani Yalouz. Arrivées samedi à Besançon, les Bleues ont enchaîné hier les séances de travail pour être prêtes à en découdre. Le coup d’envoi de la rencontre sera donné à 21h. La rencontre sera à suivre à partir de 20h50 sur la chaîne l’Equipe.
Dans le Jura, les travaux de modernisation sur la ligne des Hirondelles se poursuivent jusqu’au 18 novembre. Ce chantier entraîne une interruption des circulations ferroviaires entre Champagnole et Saint-Claude. « Cette opération, d’un montant de 1,1 million d’euros, vise à contribuer à la performance du réseau en garantissant des conditions optimales de régularité et de sécurité des circulations ferroviaires », selon le communiqué de presse.

30 agents interviennent sur ce chantier qui consiste à poser 2500m² de grillage sur 150 mètres de long sur la paroi rocheuse de la tranchée du Saillard à proximité de Morbier, renouveler 700 tonnes de ballast, 700 traverses et 350 mètres de rails à proximité du tunnel de Malproche sur la commune du Vaudioux et réparer définitivement le remblai du Vaudioux suite à l’affaissement dû aux intempéries de février 2021.

Hier, vers 16h30, sur la commune des Premiers Sapins, les sapeurs-pompiers du Doubs ont porté secours à un chien, qui se trouvait dans une cavité, après une chute d’une quinzaine de mètres. Une équipe du Grimp s’est rendue sur place. Elle a pu rejoindre l’animal et le remettre à son propriétaire. Ce dernier n’était pas blessé.
Un accident s’est produit hier, en fin d’après-midi, à Morteau, rue du Docteur Sauge. A la suite d’un malaise, un automobiliste a perdu le contrôle de sa voiture, qui a quitté la route et percuté le mur du lycée Edgar Faure. Grièvement blessée, la victime a été transportée sur les urgences de Pontarlier.
Cette année, la Ville de Maîche s’associe à la journée nationale des aidants. Cette initiative s’inscrit pleinement dans l’engagement que la cité du Haut-Doubs développe depuis 2016 auprès de ces personnes altruistes. Effectivement, chaque mois, elle leur permet de souffler durant une après-midi en organisant un temps de rencontre le 2è mardi de chaque mois. Pour l’élue maîchoise Véronique Salvi, il est important de mettre à l’honneur ces personnes qui se dévouent sans compter. Durant le premier confinement, ces hommes et ces femmes avaient accepté de travailler de concert avec la Ville pour faire partie de la cordée mobilisée pour accompagner et soutenir les personnes en difficulté et isolées.
Cette année, dans le cadre de cette journée nationale, la ville de Maîche propose, ce 6 octobre, trois temps forts au château du Désert : Un théâtre forum à 14h, un temps convivial musical à 16h et un moment d’échange entre les aidants et un médecin à 17h. Pour obtenir de plus amples informations, il est possible de joindre la ville de Maîche au 03.81.64.03.01
L'interview de la rédaction : Véronique Salvi
Le Docteur Frédéric Péchier a tenté de mettre fin à ses jours dans la nuit du 30 septembre au 1er octobre. Il s’est jeté d’une fenêtre au domicile de ses parents, dans la banlieue de Poitiers. Il est placé sous contrôle judiciaire, depuis 2019, à cet endroit. Rappelons que l’anesthésiste bisontin a été mis en examen pour 24 empoisonnements de patients, dont neuf mortels. Il est soupçonné d’avoir pollué les poches de perfusion de personnes hospitalisées, âgées de 4 à 80 ans, provoquant « des évènements indésirables graves ». Le spécialiste intervenait ensuite pour sauver les victimes. Frédéric Péchier se trouve actuellement en service de réanimation à l’hôpital de Poitiers, où son état est jugé « stationnaire », selon un de ses avocats. La rédaction a contacté Randall Schwerdorffer, un de ses avocats.
La piste d’une défenestration semble être actée. Pouvez-vous nous la confirmer ?
Une enquête a été menée très rapidement. Cela s’est passé dans le cadre de la maison familiale. Il s’agit bien d’une défenestration volontaire de la part du docteur Péchier.
On peut supposer que le docteur Péchier n’allait pas bien. Quelle était sa situation personnelle ?
Pour être franc, il allait extrêmement mal. Psychologiquement, cela fait plusieurs mois que c’est très difficile. C’est très difficile depuis le départ d’ailleurs. L’accusation est très lourde. On lui interdit d’exercer son métier. On lui a interdit d’habiter dans la région. Il a dû quitter le domicile conjugal. Il a dû s’installer chez ses parents. Il n’a plus de revenu. Après bientôt 5 ans de procédure, il est dans une situation catastrophique. D’un point de vue humain, on peut comprendre que c’est un homme qui, parfois, traverse des périodes de désespoir extrêmement profonde. Cela faisait plusieurs mois qu’il ne se passait rien. Il n’y a plus d’audition depuis 30 mois dans son dossier. C’est un combat d’expertises et de contre-expertises. Sachant que les expertises favorables ont fait l’objet de contre-expertises. On est sur une période d’érosion psychique qui faisait que, jour après jour, c’était de plus en plus dur. Les choses devenaient de plus en plus sombres. Là , nous sommes vraiment sur un geste de désespoir.
Ce geste, vous-a-t-il surpris ?
Non. Il aurait pu intervenir plus tôt. Cela fait très longtemps qu’il ne va pas bien. Même si c’est un battant, c’est vrai qu’il souffre beaucoup. Je m’attendais à cette nouvelle d’un jour à l’autre.
Etienne Manteaux, le Procureur de la République de Besançon devrait prendre la parole demain après-midi, que va-t-il se passer ?
Depuis un certain temps, nous travaillons pour déposer des nouvelles demandes. Demande de modification du contrôle judiciaire pour l’autoriser à travailler, demande de revenir s’installer dans la région et demande de démise en examen. C’est quand même un homme qui est présumé innocent, on a trop tendance à l’oublier. Il a le droit d’avoir une vie sociale. Ce n’est pas quelqu’un qui a été condamné. Tout cela va être déposé dans les prochains jours. J’attends de voir ce que va dire Mr le Procureur de la République lors de son allocution. Je pense que le Parquet va aussi s’intéresser à la sévérité de la procédure. Tout le monde a conscience que cela dure depuis trop longtemps Il y a un moment, soit on renvoie ce dossier pour être jugé, soit on prononce un non-lieu.
Un incendie s’est déclaré dans les combles d’une habitation cet après-midi à Balanod (39). L’action rapide des sapeurs-pompiers a permis d’éviter la propagation des flammes à l’ensemble du bâtiment. Six véhicules et quatorze sapeurs-pompiers se sont rendus sur place.