Les forces de l’ordre ont démantelé un réseau structuré actif dans les trafics de stupéfiants et de cigarettes à l’issue d’une série d’interventions conduites à Besançon, dans le quartier des Clairs-Soleils, et dans la commune de Saône, le 1er décembre dernier. L’opération, menée après plusieurs mois d’enquête, a permis l’interpellation de cinq personnes et la saisie de produits stupéfiants, d’armes et de liquidités.
Une enquête débutée en septembre 2025
L’enquête, ouverte en septembre 2025 par la brigade des stupéfiants du service local de police judiciaire de Besançon, a été déclenchée à la suite de signalements. Les policiers ont mobilisé des surveillances et des techniques spéciales d’enquête permettant d’établir l’existence d’un trafic organisé, centré sur les stupéfiants et complété par un trafic parallèle de cigarettes.
Le quartier des Clairs-Soleils constituait l’épicentre des activités, avec des déplacements répétés vers le Luxembourg dans le cadre des approvisionnements.
Interpellations du 1er décembre
Les interpellations liées à cette enquête ont eu lieu le 1er décembre, après plusieurs semaines de préparation. Cinq personnes, âgés de 26 à 51 ans, ont été arrêtées pour trafic de stupéfiants et trafic de tabac. Les saisies réalisées comprennent : 68 kg de cannabis, 998 g d’herbe de cannabis, 5,7 kg d’héroïne, 8 kg de cocaïne. Les policiers ont également saisi : 73 215 euros en espèces, un véhicule, trois armes de poing et deux armes de gros calibre, dont un Desert Eagle. La valeur estimée des stupéfiants s’élève à 1 098 000 euros.
L'interview de la rédaction : Laurent Perraut, Directeur interdépartemental de la police nationale du Doubs.
Premières suites judiciaires : quatre condamnations le 3 décembre
Le 3 décembre 2025, quatre personnes impliquées dans le trafic de cigarettes — trois femmes et un homme — ont été présentées au parquet de Besançon dans le cadre d’une procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC). Une femme a été condamnée à 18 mois d’emprisonnement avec sursis, 14 000 € d’amende douanière et à la confiscation des sommes saisies. Pour une autre femme, la justice a également prononcé : 18 mois avec sursis, une amende douanière de 14 000 € et une interdiction de port d’armes pendant 5 ans. La troisième femme s’est vu notifier : 10 mois d’emprisonnement ferme, une incarcération immédiate, 14 000 € d’amende douanière, ela confiscation des sommes saisies. Enfin, la quatrième impliquée, concernant le trafic de cigarettes, est un homme. Il a été condamné à 18 mois d’emprisonnement ferme, une incarcération immédiate, 14 000 € d’amende douanière et la confiscation des sommes saisies.
L'interview de la rédaction : Cédric Logelin, Procureur de la République de Besançon.
Volet stupéfiants : une présentation en comparution immédiate
Un individu mis en cause dans le volet stupéfiants a été présenté le 3 décembre en comparution immédiate. Il a demandé un renvoi afin de préparer sa défense, ce qui a conduit à son placement en détention provisoire dans l’attente de son audience, prévue fin janvier 2026. Il demeure présumé innocent.

Laurent Perraut, Directeur interdépartemental de la police nationale du Doubs. Cédric Logelin, Procureur de la République de Besançon.
Suites de l’enquête
Les investigations se poursuivent afin d’identifier d’éventuelles ramifications nationales ou transfrontalières.
Toutes les personnes mises en cause restent présumées innocentes tant qu’aucune décision judiciaire définitive n’est rendue.
Football
National
Bourg en Bresse 1 – 3 FC Sochaux Montbéliard
National 3 M
FC Sochaux Montbéliard (2) 1 – 2 Jura Dolois
ASM Belfort 5 – 2 Thonan Evian
Racing Besançon 1 – 1 Pontarlier
Ivry 2 – 2 Besançon Football
Cosne 3 - 1 Jura Sud
Régional 1
Groupe B
Morteau Montlebon 3 – 1 Ornans
Louhans Cuiseaux 5 – 1 Rioz
Vesoul 4 – 1 Jura Sud Foot 2
Audincourt 1 – 4 Racing Besançon (2)
Pontarlier (2) 4 – 0 Pays Maîchois
USPV 3 – 0 Grandvillars
Handball
ProLigue
Saintes 30 – 33 Grand Besançon Handball
N2M
Bourgoin Jallieu 37 – 34 Grand Besançon Doubs Handball
N3M
Dijon 35 – 24 CA Pontarlier
Sarrebourg 37 – 36 Saône Mamirolle
Val de Gray 32 – 29 Franois
Basket
N1M
BesAC 56 – 88 Le Havre
N2M
Lons le Saunier 98 – 81 Eveil Recy Saint Martin Basket
N3M
Montmorot 77 – 72 Selestat
N2F
Cournon 77 – 73 Lons le Saunier
N3F
Berrwiller/Staffelfelden – Champagnole
Rugby
Fédérale 2
Rillieux 16 – 28 Lons le Saunier
Andrézieux 22 – 16 Saint Claude
Fédérale 3
Pontarlier 10 – 16 Strasbourg
Grand Dole 61 – 31 Nancy
Le 2 décembre, lors du dépeuplement de l’élevage de Pouilley-Français (Doubs), des nodules anciens de dermatose nodulaire contagieuse bovine ont été observés sur quatre bovins ; trois étaient infectés avant leur vaccination du 22 octobre. Un cas avait déjà été détecté le 28 novembre dans cet élevage, proche des foyers d’Ecleux (Jura). La préfecture souligne que ces faits justifient la stratégie sanitaire : abattage total et vaccination obligatoire.
Suite à la publication de ces analyses, la Confédération paysanne critique l’inefficacité de cette politique, juge le périmètre de 50 km insuffisant et réclame une vaccination plus large ainsi qu’un changement de stratégie. Le syndicat dénonce également la position contradictoire de la FDSEA du Doubs sur les abattages.
Un accident s’est produit ce vendredi matin, vers 8h, à Beure, à l’angle de la route de Lyon, impliquant une voiture et un poids lourd. La conductrice de la voiture, âgée de 21 ans, est restée piégée dans son véhicule. Elle a été extraite par les secours et évacuée vers l’hôpital de Besançon, blessée légèrement. La conductrice du poids lourd, 61 ans, n’a pas été blessée et a pu rester sur place. La circulation a été coupée dans les deux sens sur la RN83 le temps de l’intervention des secours.
Depuis septembre dernier, Chloé M., artiste franc-comtoise, intervient dans quatre résidences autonomie de la ville de Besançon, gérées par le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS). Six séances ont été proposées pour initier les résidents à l’art du slam et aboutir à deux textes collectifs. Ces créations seront présentées vendredi prochain, le 12 décembre, au centre Nelson Mandela à Planoise, sur scène, devant un large public.
Une première au CCAS
Pour Marc, animateur dans les résidences, il s’agit d’une expérience inédite : « C’est la première fois que nous expérimentons le slam dans nos établissements. Nous voulions proposer aux seniors des activités un peu fun, jeunes, dans l’air du temps. ». Au fil des ateliers, les résidents ont appris à structurer un texte, à jouer avec les mots et à partager leurs émotions. Mais l’impact est allé bien au-delà de l’écriture. Marc souligne : « J’ai vu quelque chose de magnifique : dans les quatre résidences, ils se sont tous entraidés. Personne n’était au-dessus ou en dessous, chacun a fait des efforts pour accompagner l’autre".
L'interview : Marc, animateur au CCAS
Le regard de l’artiste
Chloé M. insiste sur la différence d’approche selon les publics : « Avec les jeunes, le travail porte davantage sur l’apprentissage du français, la conjugaison, l’écriture correcte. Ils ont moins d’histoires à raconter, ce qui est normal. Avec les personnes plus âgées, c’est un véritable partage d’émotions et d’expériences. Les bases du français, ils les ont déjà, donc on peut aller plus loin dans le vécu et la sensibilité. ». Elle note cependant un point commun essentiel : « Les craintes sont les mêmes, peu importe l’âge. Certains ont peur de lire devant les autres, d’autres n’osent pas s’exprimer. Mais c’est en étant ensemble qu’on arrive à surmonter ça. »
L'interview de la rédaction : Choé M
Oser et s’exprimer
Pour les participants, l’atelier a été une véritable libération : « On apprend à oser, à se sentir légitime, et à respecter les pensées des autres », confie une résidente. Loin de la scène et du trac, l’activité s’est déroulée dans un cadre bienveillant, où chacun a pu trouver sa place. La restitution publique de vendredi marquera l’aboutissement de ce projet culturel et social. Elle illustre la volonté du CCAS bisontin de favoriser l’expression artistique, de renforcer les liens entre les générations et de donner aux seniors l’occasion de se réinventer à travers une discipline contemporaine.
Le son de la rédaction
Portraits de participantes
Nelly, 76 ans
Résidente depuis deux ans et demi, Nelly s’est inscrite à l’atelier par curiosité : « Je voulais découvrir le slam. Je ne connaissais que Grand Corps Malade, et ses textes m’intéressaient. » Pour elle, l’expérience est une ouverture vers une pratique artistique qu’elle n’avait jamais envisagée auparavant.
L'interview de la rédaction
Sylvie, 62 ans
Sylvie raconte avoir trouvé dans le slam une manière de détourner les mots pour exprimer des pensées intimes : « Souvent j’ai envie de dire quelque chose qui n’intéresse que moi. Le slam m’a permis de me comprendre, même si les autres ne saisissent pas le fond. Et ça m’a soulagée. » Elle insiste sur le plaisir de jouer avec les mots et sur la liberté retrouvée grâce à l’écriture collective.
L'interview de la rédaction
Le lycée Louis Pergaud de Besançon accueillera ce samedi matin son traditionnel Forum des grandes écoles de commerce et des magistères, un rendez-vous devenu incontournable pour les étudiants et les familles en quête d’informations sur les filières sélectives de l’enseignement supérieur.
L'interview de la rédaction : Karine Adami, enseignante au sein de la classe prépa aux grandes écoles de commerce et de management du lycée Pergaud
Un événement ouvert à tous
De 8h30 à 12h30, le lycée se transformera en un véritable espace d’échanges où se tiendront les stands de nombreuses grandes écoles de commerce et de management. Étudiants de classes préparatoires, lycéens, parents, mais aussi jeunes en réorientation : tous sont invités à venir rencontrer les représentants des établissements présents. Les magistères universitaires, formations sélectives de haut niveau proposées au sein des universités, feront également partie des interlocuteurs. Cinq magistères, spécialisés notamment en économie et en finance, seront représentés.
L'interview de la rédaction : Karine Adami, enseignante au sein de la classe prépa aux grandes écoles de commerce et de management du lycée Pergaud
Un forum en pleine période Parcoursup
À l’approche des échéances de Parcoursup, cet événement prend une résonance particulière pour les lycéens de terminale. Un stand dédié aux classes préparatoires du lycée bisontin permettra aux familles de comprendre le fonctionnement de ces deux années exigeantes, ainsi que les débouchés offerts par les concours d’entrée aux écoles de commerce reconnues ou par les filières universitaires sélectives.
Pourquoi choisir une classe préparatoire ?
Interrogée sur l’intérêt de suivre une classe préparatoire, l’équipe pédagogique, par la voix de Mme Karine Adami, souligne plusieurs atouts majeurs :
Une voie d’excellence vers les grandes écoles : les classes préparatoires offrent l’accès le plus sûr au Programme Grande École, formation phare et réputée des grandes écoles de commerce, principalement accessible via les concours post-prépa.
Un coût d’études maîtrisé : Contrairement aux écoles de commerce post-bac, qui imposent des frais de scolarité dès la sortie du lycée, les deux années de prépa au lycée Pergaud — établissement public — sont gratuites. Les élèves ne paieront donc que les trois années d’école de commerce, et non cinq, un argument déterminant pour de nombreuses familles.
La liberté du choix final : Passer par une prépa permet de présenter plusieurs concours et donc de choisir son école en fonction des résultats obtenus et du projet professionnel.
À l’inverse, une entrée directe dans une école post-bac enferme l’étudiant dans un parcours unique dès le départ, avec peu de possibilités de réorientation.
Un moment clé pour préparer l’avenir
Entre conférences, échanges et informations pratiques, le forum du lycée Pergaud s’annonce comme un temps fort d’orientation, tant pour les élèves déjà engagés en classes préparatoires que pour ceux qui envisagent de s’y inscrire.
Portraits de jeunes
Elliot, 21 ans : “La prépa m’a redonné une ambition que je croyais perdue”
À 21 ans, Elliot a déjà connu plusieurs chemins avant d’intégrer la classe préparatoire. Après un bac STMG, il poursuit en BTS. « L’aspect scolaire ne me plaisait pas, et ça m’a stoppé dans l’envie de continuer », confie-t-il. Une fois son diplôme obtenu, il travaille un an en CDI dans une banque. L’expérience est formatrice… mais décisive : « Je savais que je ne voulais pas faire ça toute ma vie. » C’est en découvrant la prépa du lycée Pergaud qu’il retrouve une motivation nouvelle. « On dit souvent que les STMG n’ont pas vocation à faire de longues études. La prépa prouve l’inverse. Elle nous pousse loin, elle montre que l’ascension sociale est possible. ». Il reconnaît la pression, mais la vit comme un moteur : « C’est une bonne pression, celle qui nous fait progresser. Avec les enseignants derrière nous, on ne s’ennuie jamais. On se dépasse. ». Pour lui, la prépa n’est pas un renoncement : c’est une ouverture, un tremplin vers des études ambitieuses qu’il n’aurait jamais envisagées auparavant.
L'interview de la rédaction
Kylian, 20 ans : “J’ai retrouvé confiance en moi grâce à la prépa”
Kylian a un parcours très différent. Ancien élève de terminale scientifique – maths expertes, sciences de l’ingénieur, physique – il entame d’abord un autre cursus après le bac. « J’y suis resté environ six mois, mais je voyais bien que cela ne me correspondait pas », raconte-t-il. Une conversation avec sa maman, professeure au Lycée Louis Pergaud , relance sa réflexion. Il se renseigne, sollicite un rendez-vous d’orientation au rectorat. « Le conseiller m’a redonné confiance. Il m’a montré toutes les ouvertures possibles, la richesse des matières. Ça m’a parlé ». Une semaine après avoir postulé, il apprend qu’il est accepté. Il prend le temps de réfléchir… puis dit oui. Aujourd’hui, il apprécie la structure et les exigences de la formation : « C’est un vrai cadre, stimulant, qui ouvre l’esprit et remet sur les rails".
L'interview de la rédaction
Sarah, 19 ans : “La prépa, c’était la voie la plus logique pour garder mes options ouvertes”
À seulement 19 ans, Sarah affiche déjà un parcours marqué par l’ouverture internationale. Après un bac général avec spécialités géopolitique et anglais, elle passe une année entière en échange aux États-Unis, au sein d’un lycée américain. « Cette année m’a énormément apportée, mais elle m’a aussi fait comprendre que je voulais une formation polyvalente, qui ne m’enferme pas trop vite ». La prépa du lycée Pergaud s’impose alors comme la suite naturelle : « C’était logique pour moi. La prépa me permet de découvrir différents domaines, de tester ce qui me plaît vraiment, mais aussi d’accéder ensuite aux grandes écoles de management ». Sarah voit la prépa comme une base solide : un espace où renforcer ses compétences avant de choisir son orientation définitive.
L'interview de la rédaction
Les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus ce jeudi en fin d’après-midi à Morteau, au lycée Edgard-Faure, pour une suspicion de fuite de gaz. À leur arrivée, aucun gaz n’a été détecté dans l’établissement. Une légère odeur persistait dans une salle, sans origine identifiée. Les relevés se sont révélés nuls. Par précaution, les élèves évacués ont regagné leur domicile. Le fonctionnement du lycée n’a pas été impacté. Des consignes ont été transmises au proviseur concernant la vérification de la VMC.
Le Festival de la Paille, qui vivra sa dernière édition les 24 et 25 juillet prochains à Métabief (Doubs), a dévoilé ses premiers noms. Vendredi 24 juillet, le public retrouvera l’univers de Luiza et le reggae de Biga*Ranx. Le samedi 25, le groupe de rock Skip the Use est attendu au pied des pistes du Haut-Doubs. Une vingtaine d’artistes seront annoncés d’ici février pour cette « édition de légende ».
À l’occasion des fêtes, une offre de Noël exceptionnelle permet de bénéficier de pass à tarif réduit dès l’achat de deux billets. Une carte cadeau imprimable est également proposée pour glisser des places sous le sapin. Les pass sont disponibles dès maintenant sur www.festivalpaille.fr.