Alors qu’une journée sociale et politique importante se déroule en France dans le conflictuel dossier de la réforme des retraites, l’intersyndicale n’a pas dit son dernier mot. Elle se réunira ce soir pour décider de la suite de la contestation. Rappelons qu’Emmanuel Macron a eu recours au 49.3 pour faire adopter sa réforme. Elisabeth Borne en a fait les frais cet après-midi à l’Assemblée nationale. Ce jeudi matin, des manifestants se sont réunis devant la permanence du député Eric Alauzet à Besançon, qui s’est positionné en faveur de cette réforme. Remontée, l'intersyndicale est venue lui rappeler sa responsabilité et « sa trahison », envers les valeurs de gauche qu’il défendait auparavant.
José Avilès, le secrétaire départemental de la CGT du Doubs, se dit “abasourdi” par la décision qui est dénoncée. Il pointe un véritable “déni de démocratie”. On s’attend à une montée de la colère dans les rangs de la population, opposée à la réforme. Un mécontentement qui doit se faire entendre ce soir lors du rassemblement prévu devant la préfecture du Doubs à Besançon.
L'interview de la rédaction / José Avilès