Choix du secteur :
Se connecter :
 

Le Conseil Communautaire de la Communauté de Communes du Plateau du Russey se réunira le mercredi 2 juillet 2025 à 20h à la mairie de Bonnétage. À l’ordre du jour : approbation du dernier procès-verbal, coopération intercommunale, tarification Cycl’owdoo, harmonisation des tarifs d’assainissement, mobilités douces, développement économique et aides à l’immobilier d’entreprise. La séance abordera également des questions liées au télétravail, au régime indemnitaire, et aux zones d’activités du territoire.

Le conseil fédéral du Parti Socialiste du Doubs réaffirme son soutien à Jean-Sébastien Leuba comme unique chef de file socialiste pour les élections municipales de 2026 à Besançon. Il rappelle « la légitimité de son élection, validée à l’unanimité », tout en appelant « Nicolas Bodin à respecter le choix des militants et à renoncer à toute candidature parallèle sous l’étiquette socialiste ». Le PS du Doubs prône « une campagne sous le signe du rassemblement et de la transparence ».

Grand Besançon Métropole lance un projet solaire innovant. La centrale « Les Andiers » verra le jour à Chalezeule sur le site d’un ancien centre d’enfouissement, avec une mise en service prévue début 2026. Ce site produira près de 3 350 MWh par an, soit la consommation de 1 700 habitants.

Dans le cadre de ce projet exemplaire de transition énergétique, deux réunions d’information sont proposées : le 30 juin à la Maison commune de Chalezeule (en présentiel) et le 3 juillet en visioconférence. Objectif : présenter les possibilités de financement participatif.

Deux options sont ouvertes aux citoyens :

  • Devenir associé via la société ERCISOL ;
  • Investir via un livret d’épargne participatif (priorité aux habitants de GBM).

Infos : lesandiers-pv.fr – Contact : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Le déploiement du drapeau palestinien sur l’esplanade des Droits de l’Homme, devant la mairie de Besançon, suscite depuis plusieurs jours de vives réactions sur les réseaux sociaux. Pour certains, il s'agit d'un acte de solidarité humanitaire ; pour d'autres, d'une prise de position politique jugée inappropriée dans l’espace public républicain. Face à la polémique, le préfet du Doubs a choisi d’engager une action en justice, provoquant de nouvelles interrogations sur l'équité du traitement accordé à différentes causes internationales.

Une démarche fondée sur la jurisprudence

Sollicitée par notre rédaction, la préfecture du Doubs rappelle que cette initiative judiciaire s’appuie sur des décisions de justice récentes : « Le Préfet s’en tient à l’avis des tribunaux qui ont beaucoup statué récemment sur cette question », explique-t-on. En substance, les juridictions administratives ont précisé que le pavoisement des bâtiments publics avec des drapeaux étrangers ne peut être toléré que dans des cas « largement consensuels » au sein de la société française. C’est cette interprétation qui a, par exemple, permis l’affichage du drapeau ukrainien dans de nombreuses collectivités, sans contestation majeure. Mais dans le cas du conflit israélo-palestinien, les autorités estiment que le sujet demeure hautement clivant : « Le sujet du conflit au Proche-Orient est un sujet de clivage chez les Français. »

Un conflit meurtrier aux bilans asymétriques

Derrière ces considérations juridiques et politiques se cache une réalité tragique : l’ampleur du conflit en cours à Gaza. Depuis l’offensive lancée par Israël en octobre 2023, plus de 56 000 Palestiniens ont été tués, selon les autorités sanitaires de Gaza. Certains experts indépendants, comme ceux cités dans une étude publiée dans The Lancet, estiment que ce chiffre pourrait être bien supérieur si l’on prend en compte les morts indirectes liées à la faim, aux maladies ou à l’effondrement des infrastructures. Côté israélien, le conflit a débuté par l’attaque sans précédent du 7 octobre 2023, au cours de laquelle environ 1 200 personnes ont été tuées, dont 816 civils israéliens et étrangers. Depuis, les combats à Gaza ont coûté la vie à plus de 300 soldats israéliens, selon les chiffres de l’armée israélienne (IDF).

Entre émotion, droit et symbole

La décision de la maire de Besançon d’arborer le drapeau palestinien, aussi symbolique soit-elle, entre en collision avec une lecture stricte du droit public et des règles de neutralité dans les espaces officiels. Pour les soutiens, ce geste est un cri d’alerte face à une catastrophe humanitaire ; pour ses détracteurs, il constitue une prise de position dans un conflit international qui divise profondément l’opinion française. La question qui se pose désormais est celle de l’égalité de traitement entre les causes humanitaires : pourquoi le soutien à l’Ukraine serait-il jugé « consensuel » et donc légitime, alors que celui exprimé envers la Palestine serait qualifié de « clivant » ?

Une jurisprudence à géométrie variable ?

Le débat ne fait que commencer. Si les tribunaux confirment la démarche préfectorale, cela pourrait créer un précédent concernant l’expression symbolique des collectivités sur des sujets internationaux. Il soulèverait aussi une interrogation plus large sur le rôle des institutions locales dans les grands enjeux du monde, entre solidarité et neutralité républicaine.

Le groupe des élus communistes et républicains de Besançon, par la voix de son président Hasni Alem, a réagi fermement à la décision du tribunal administratif imposant le retrait du drapeau palestinien de l’esplanade des Droits humains.

Hissé « par devoir, non par provocation », ce drapeau symbolisait pour eux la solidarité envers un peuple victime d’« une violence inouïe » à Gaza et en Cisjordanie. La justice, en ordonnant son retrait au nom de la neutralité des services publics, aurait selon eux entériné un « double standard » qui affaiblit l’idéal républicain.

« Cette décision est une faute morale. Elle oppose la loi à l’humanisme », affirme Hasni Alem, regrettant que la compassion ne s’applique pas à toutes les tragédies. Les élus annoncent se conformer à la décision mais assurent qu’ils « ne se tairont pas face à l’injustice ».

Le tribunal administratif de Besançon a ordonné, le 25 juin 2025, le retrait du drapeau palestinien qui avait été hissé sur le parvis de la mairie. La décision fait suite à un recours du préfet du Doubs, saisi au nom de la neutralité des services publics.

Dans un communiqué, le député MoDem Laurent Croizier, à l’origine de cette démarche, se félicite de la décision : « La justice a tranché. Ce geste symbolique manifestait une opinion politique et contrevenait au principe de neutralité ». Il estime que l’initiative municipale, loin de rassembler, a divisé les Bisontins.

Le parlementaire souligne par ailleurs « l’absence de mots officiels pour les victimes de l’attaque antisémite du Hamas le 7 octobre 2023, rappelant que la paix impose de ne pas hiérarchiser les souffrances ». « Un geste d’unité aurait été d’associer les drapeaux palestinien et israélien. Notre devoir est de refuser la haine, pas d’importer le conflit à Besançon. »

La maire écologiste de Besançon, Anne Vignot, a vivement réagi à la décision du tribunal administratif qui a ordonné le retrait du drapeau palestinien hissé sur l’Esplanade des Droits de l’Homme. Ce drapeau avait été installé par la municipalité « aux côtés de celui de l’Ukraine, dans un geste symbolique de soutien aux peuples victimes de conflits ».

Pour Anne Vignot, cette décision est incompréhensible : « Nous avons voulu exprimer notre solidarité face à une tragédie humanitaire d’une ampleur inédite. Pourquoi la guerre en Ukraine appelle-t-elle à la compassion, mais pas celle à Gaza ? » s’interroge-t-elle ?  L’édile précise que le drapeau sera retiré  ce samedi 28 juin à 14 h 30.

À la suite d’un recours du préfet du Doubs — saisi par le député Laurent Croizier et le conseiller municipal Ludovic Fagaut — le tribunal administratif a exigé le retrait du drapeau palestinien hissé devant l’hôtel de ville de Besançon. Une décision que la militante insoumise Sévérine Véziès dénonce avec force.

Selon elle, ce retrait constitue « un affront à la solidarité et un déni de la catastrophe humanitaire en cours à Gaza ». Elle pointe un traitement inéquitable : « Pourquoi autoriser le drapeau ukrainien, mais pas celui de la Palestine ? ». Elle insiste : « Même ce symbole, on le refuse à un peuple qui meurt chaque minute. J’ai honte pour mon pays. » déclare -t-elle.

Le projet de construction d’un nouveau éco-quartier dans la zone des Vaîtes à Besançon entre dans une nouvelle phase. Révisé en profondeur après de nombreux débats citoyens et politiques, ce projet vise un équilibre entre développement urbain et respect de l’environnement.

Un plan-guide acté pour un quartier en mutation

Le projet des Vaîtes, à l’est de Besançon, avance concrètement avec la finalisation d’un plan-guide, document stratégique qui pose les bases du futur aménagement. Révisé par rapport au projet initial, ce nouveau plan marque un tournant : la surface constructible passe de 11 hectares à 5 hectares seulement, laissant une place majeure à la nature et aux usages collectifs. Les premières constructions sortiront de terre à partir de 2028, avec une livraison progressive des logements jusqu’à 2034. À terme, ce sont 600 logements qui seront construits, accueillant environ 1000 habitants, soit l’équivalent d’un nouveau quartier à part entière.

L'interview de la rédaction : Aurélien Laroppe 

Un projet urbain repensé avec les habitants

Ce nouveau quartier s’insérera dans le tissu urbain existant, à proximité des quartiers de Palente, Clairs-Soleile et des Vaîtes. Il bénéficiera ainsi immédiatement des transports en commun, commerces et équipements existants, évitant le piège d’une urbanisation isolée. L’équipe municipale insiste sur une démarche de concertation et de compromis : les inquiétudes des riverains, notamment sur la hauteur des bâtiments ou la gestion du stationnement, ont été prises en compte. Les jardins ouvriers historiques ont en grande partie été maintenus et reconfigurés pour pérenniser ces espaces de culture et de lien social et les ouvrir au plus grand nombre.

Des logements diversifiés et inclusifs

Le quartier comptera quatre zones d’habitation, réparties stratégiquement : avenue de Charigney, au niveau de l’arrêt du tram Schweitzer  et deux zones autour de l’arrêt de tram des Vaîtes. L’ambition est claire : accueillir tous les profils de population, des familles aux personnes âgées, en passant par les jeunes actifs, avec une offre diversifiée de logements. On y trouvera des maisons individuelles, des petits immeubles, mais aussi des bâtiments plus élevés, dotés de balcons et terrasses. Un parking en silo, sur plusieurs niveaux,  y verra également le jour. La mixité sociale sera favorisée par une offre de logements adaptée aux différents niveaux de revenus.

L'interview de la rédaction : Aurélien Laroppe 

Une école éco-conçue et un espace public ouvert à tous

L’un des premiers équipements à sortir de terre sera une école de 10 classes, prévue pour septembre 2028. Elle remplacera l’actuelle école Tristan Bernard, avec des espaces verts généreux et une salle mutualisée ouverte le soir et le week-end à des activités associatives, sportives ou culturelles. En parallèle, une large zone de loisirs non constructible sera aménagée : un parc accessible à tous les Bisontins, avec des aires de jeux, des installations sportives et des espaces de détente encore à définir.

Une dynamique à long terme, entre rigueur et adaptabilité

Si les grandes lignes sont tracées, la municipalité reste prudente : le projet continuera à évoluer dans les détails, en lien avec les habitants actuels et futurs. « Un projet réussi se fait dans la dentelle », affirme l’élu bisontin Aurélien Laroppe, en chargé de l’urbanisme. Les prochaines étapes incluent la construction de l’école, le lancement des premières tranches de logements, et la finalisation des aménagements publics. Le tout dans un esprit d’équilibre : construire sans dénaturer, accueillir sans exclure.

L'interview de la rédaction : Aurélien Laroppe 

A Besançon, plus de 1 000 Bisontines et Bisontins lancent  un appel à l’unité des forces de gauche et écologistes autour d’Anne Vignot, en vue des municipales de 2026. Dans ce manifeste, les signataires défendent « des valeurs de solidarité, justice sociale et écologie », et appellent « à dépasser les divisions face aux enjeux démocratiques actuels ». L’appel est ouvert à toutes celles et ceux qui souhaitent bâtir un projet commun pour l’avenir de la ville. Pour de plus amples informations :  https://framaforms.org/appel-citoyen-pour-lunion-des-gauches-et-des-ecologistes-a-besancon-municipales-2026-1749466377