Choix du secteur :
Se connecter :
 

À l’approche des municipales de 2026, un sondage IFOP commandé par la fédération Les Républicains du Doubs indique que 61 % des électeurs bisontins ne souhaitent pas la réélection de la maire actuelle, Anne Vignot. Ce résultat, présenté comme un signal politique fort dans la capitale comtoise, place la question du renouvellement à la tête de la plus grande ville du département au cœur du débat. Le sondage a été mené sur la période allant du 5 au 10 novembre, auprès de 501 personnes. Comme l'exige la loi, pour un sondage réalisé auprès de 501 personnes, la commission des sondages indique qu’il faut compter une marge d’erreur d’environ ±4,4 points. 

Par ailleurs il apparaît, dans ce même sondage, qu’Anne Vignot enregistre la plus grande popularité. Ludovic Fagaut est en deuxième position. Les autres candidats – Delabrousse, Leuba, Ricciardetti et Véziès, souffrent d’un manque de reconnaissance sur le territoire bisontin.

Dans un climat national marqué par les inquiétudes sur l’emploi, les salaires et la loi de finances, la CGT  appelle à manifester ce mardi. Dans le Jura, des rassemblements sont annoncés à 10h30 sur la place de la Sous-Préfecture à Dole, à 15h sur la place de la liberté à Lons-le-Saunier et à 18h sur la place de la mairie à Champagnole.

Le syndicat dénonce la stagnation des salaires et une loi de finances jugée « injuste ». Les militants  espèrent une forte mobilisation pour rappeler que salariés, précaires, retraités et jeunes ne doivent pas être les seuls à supporter le poids de la crise.

Le Département du Jura a réuni son assemblée vendredi 7 novembre pour ajuster le budget 2025 et préparer 2026. Dans un contexte incertain, la collectivité affirme sa solidarité avec les éleveurs touchés par la dermatose bovine et adopte un plan logement pour les publics en précarité. La Décision Modificative porte le budget à 415 millions d’euros, avec des crédits supplémentaires pour l’action sociale et l’aéroport Dole Jura. Gérôme Fassenet rappelle : « Investir pour l’avenir sans compromettre l’équilibre budgétaire du Jura. »

La Communauté de communes Loue Lison alerte le Premier ministre : « l’EPAGE Haut-Doubs Haute-Loue, chargé de la gestion des milieux aquatiques et de la prévention des inondations, n’a plus d’assurance responsabilité civile depuis le 1er janvier ».

La collectivité locale explique que « les chantiers hydrauliques prévus exposent l’établissement à des risques majeurs, qui pourraient retomber sur ses membres ». Selon cette dernière, « Malgré les alertes répétées d’élus et de l’Association des maires de France, aucune solution n’a été trouvée ».

Loue Lison demande à l’État « de garantir rapidement une couverture obligatoire, indispensable à la poursuite des missions de sécurité et de protection de l’environnement ».

La programmation estivale dévoilée par la Saline Royale d’Arc‑et‑Senans, sans concertation préalable avec les organisateurs du Festival de la Paille,  qui organise un évènement au même moment, a cristallisé une difficulté majeure : celle d’une coexistence culturelle fragilisée par l’absence de dialogue.

Rappelons les faits

Le 5 novembre, le Collectif Organisation annonçait que la prochaine édition serait la dernière, une « édition de légende ». Une décision qualifiée d’« acte » par les organisateurs, née d’un contexte économique, culturel et institutionnel fragilisé. « Un acte difficile, puis assumé, posé pour préserver l’intégrité de nos valeurs, de notre association et de nos équipes », précise le communiqué.

Un public fidèle malgré l’annonce

L’ouverture de la billetterie, quelques jours plus tard, a confirmé l’attachement du public. Les festivaliers, fidèles depuis plus de deux décennies, ont répondu massivement, témoignant d’un soutien immédiat et profond. Pour les organisateurs, « la diversité culturelle ne peut se construire sur des rapports de force ou une concurrence silencieuse ». « Elle doit reposer sur le dialogue, l’écoute et la coopération entre acteurs, dans le respect du tissu culturel déjà présent ». Le collectif appelle ainsi les institutions, les professionnels et les citoyens à une vigilance partagée pour préserver les événements indépendants, « vitaux et historiques », garants de la diversité culturelle.

Une culture qui rassemble

« Nous défendons une culture qui rassemble plutôt qu’elle n’oppose. Une culture libre, accessible, inventive, qui ne se construit pas contre, mais avec », affirme l’organisation. Refusant toute politisation, le collectif revendique une position responsable et collective, ancrée dans les réalités du secteur. La dernière édition du Festival de la Paille s’annonce donc comme un moment fort, à la fois célébration et acte de résistance culturelle, porté par la fidélité de son public et par la volonté de défendre un modèle coopératif et équilibré.

Ce vendredi, lors de sa deuxième conférence de presse, Bénédicte Hérard, candidate à la mairie de Pontarlier, a présenté la première moitié de la liste qu’elle conduira pour les élections municipales de mars prochain. Cette intervention marque un tournant dans la campagne, désormais bien engagée et structurée autour d’une stratégie assumée : proximité, transparence et construction collective du projet.

 

Une liste révélée en deux étapes

Même si la liste complète est déjà « finalisée », Bénédicte Hérard a fait le choix d’un dévoilement progressif. Elle a ainsi présenté la première partie de son équipe, composée de profils représentatifs des différents secteurs de la ville. La seconde moitié de la liste sera révélée au début du mois de janvier. Ce choix en deux temps permet, selon elle, « d’offrir aux habitants une meilleure lisibilité et de valoriser chaque candidat individuellement ». Seule certitude, l’équipe sera composée d’une très grande majorité de nouveaux engagés, auxquels il convient d’associer quelques conseillers de l’actuelle majorité de Patrick Genre : Jean-Marc Grosjean, Didier Chauvin, Romuald Vivot, Anne-Lise Ballyet et Valérie Jacquet. L’identité d’un dernier autre élu sera dévoilé prochainement.

L'interview de la rédaction : Bénédicte Hérard 

 

Un calendrier de campagne parfaitement maîtrisé

Bénédicte Hérard l’a rappelé avec fermeté : son agenda de campagne est défini en interne, sans contraintes externes. Seules les échéances électorales des 15 et 22 mars guident le rythme. Cette autonomie assumée vise à mener une campagne structurée, réfléchie et conforme aux obligations légales, tout en laissant le temps nécessaire aux rencontres et à l’échange.

Un projet alimenté par le terrain

Depuis plusieurs semaines, la candidate multiplie les rencontres avec les acteurs associatifs, économiques et institutionnels, ainsi qu’avec les habitants des différents quartiers.
L’objectif est clair : enrichir le projet grâce aux besoins et propositions recueillis, et construire une vision cohérente du développement de Pontarlier. Cette démarche s’inscrit aussi dans une réflexion plus large, intégrant les enjeux intercommunaux, départementaux et régionaux.

L'interview de la rédaction : Bénédicte Hérard 

La stratégie “aller vers” : une campagne au contact des habitants

Refusant l’idée d’une permanence de campagne fixe, Bénédicte Hérard privilégie le contact direct et mobile. Un calendrier sera prochainement publié pour préciser les lieux et moments où l’équipe se rendra dans les quartiers, sur les marchés, dans les espaces publics et au cœur des lieux de vie. Cette stratégie « aller vers » vise à rendre la campagne plus accessible et à multiplier les échanges spontanés avec les citoyens.

L'interview de la rédaction : Bénédicte Hérard 

Une vision exigeante du rôle de maire

Pour Mme Hérard, le maire doit incarner la proximité au quotidien : une élue présente, identifiable, disponible, « à portée de voix » selon ses mots. Être maire, « c’est accepter l’interpellation, la discussion, la critique constructive et la gestion continue des besoins du territoire ». Cette conception engagée et exigeante du mandat municipal s’impose comme l’un des marqueurs forts de sa campagne. Ainsi, afin de traduire cette volonté dans la pratique, la candidate prévoit d’instaurer une permanence ouverte un samedi matin par mois. Elle sera accompagnée de conseillers et d’adjoints potentiels afin de traiter rapidement les problèmes signalés et d’assurer un suivi immédiat des dossiers.

L'interview de la rédaction : Bénédicte Hérard 

 

Un début d’année stratégique

Juste après la trêve des confiseurs, début janvier, un nouveau rendez-vous majeur de la campagne permettra de dévoiler la seconde partie de la liste, de présenter les orientations détaillées du projet et de poursuivre les échanges avec les habitants.

L'interview de la rédaction : Bénédicte Hérard 

En réaffirmant son choix de proximité, en structurant un projet participatif et en orchestrant une montée en puissance progressive de sa liste, Bénédicte Hérard impose une campagne claire, assumée et résolument tournée vers les habitants de Pontarlier. Les prochaines semaines s’annoncent déterminantes pour préciser, affiner et partager sa vision de l’avenir de la ville.

 

Les premiers noms de la liste

Bénédicte Hérard – Professeur, adjointe Ville, Vice-Présidente Grand Pontarlier, conseillère régionale, élue sortante

Ballyet Anne-Lise – Assistante Direction, conseillère déléguée sortante.

Bournez Clément – Agriculteur, moniteur de ski.

Chassard Fabienne – Agent immobilier et engagement associatif culturel.

Daher Marie – Chanteuse lyrique.

Chauvin Didier – Directeur établissement scolaire retraité, adjoint et vice président au Grand Pontarlier sortant.

Garcia Xavier – Technicien forestier, engagement associatif culturel.

Goker Filiz – Médiatrice sociale, engagement associatif culturel.

Grosjean Jean-Marc – Agent Préval, adjoint et vice président au Grand Pontarlier sortant.

Jacquet Valérie – infimière hygiéniste, conseillère municipale sortante.

Locatelli Marlène – chef d’entreprise, agent immobilier.

Mejri Sami – chef d’entreprise, engagament associatif (sport).

Pecclet Pascal – Gérant de société retraité, président club sportif.

Pierrot-Martin Jean Baptiste – Professeur, engagé devoir de mémoire et patriotisme

Tamine Karima – Chargé de recrutement

Vivot Romuald – Chargé de communication, conseiller départemental, consillé délégué sortant.

Le Sénateur du Territoire de Belfort, Cédric Perrin, président de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, salue l’annonce de la création d’un service militaire volontaire, effectué, ce jeudi, par le Président Macron.

 Ce dispositif, appelé à former jusqu’à 50 000 jeunes par an, vise à répondre aux besoins des armées et aux aspirations de nombreux jeunes Français désireux de s’engager au service du collectif. Cédric Perrin regrette toutefois que cette annonce n’ait pas été discutée au Parlement, soulignant la nécessité d’une loi de programmation militaire actualisée pour en assurer le financement.

Maire sortant depuis près de douze ans, Régis Ligier a annoncé qu’il briguerait un nouveau mandat lors des municipales de mars prochain à Maiche. Dans un message adressé aux habitants, il a remercié ses équipes et les Maîchois pour la confiance accordée depuis 2014. Il conduira une liste sans étiquette intitulée « Pour Maîche, le nouveau défi », composée d’élus expérimentés et de nouveaux candidats. L’édile met en avant son attachement à la commune et promet de poursuivre la dynamique engagée, avec plusieurs projets déjà en réflexion.

Mardi, lors de la foire de la Sainte-Catherine, le président du Rassemblement national Jordan Bardella a été enfariné par un lycéen de 17 ans. Le jeune homme a été immédiatement interpellé. Après 24 heures de garde à vue, il a été remis en liberté. Il devra effectuer un stage de citoyenneté.

La Ville de Besançon poursuit sa démarche ambitieuse de valorisation des femmes dans l’espace public. Par l’installation de plaques biographiques, la dénomination de nouvelles rues et la création d’un parcours patrimonial dédié, la municipalité entend rendre visible l’héritage de femmes scientifiques, artistes, militantes ou encore résistantes, longtemps oubliées dans la mémoire collective. Ce matin, une plaque a été inaugurée devant l’école Pierre et Marie Curie, dans le quartier de Palente. Elle rendant hommage à Irène Joliot-Curie.

L'interview de la rédaction : Aline Chassagne 

Un parcours pour découvrir Besançon autrement

Ce parcours, pensé pour les habitants comme pour les visiteurs, invite à arpenter le centre-ville mais aussi certains quartiers périphériques à la rencontre de figures féminines marquantes. Chaque plaque comporte des éléments biographiques détaillés, permettant de contextualiser le parcours de ces femmes et de comprendre leur rôle dans l’histoire : scientifique, artistique, politique ou syndicale. « Ce cheminement permet de découvrir la ville à travers ces personnages, et de mieux comprendre leur contribution à notre société », souligne Aline Chassagne, élue de la majorité municipale bisontine, en charge de la culture et du patrimoine historique. 

Une initiative pour corriger une inégalité historique

Cette action s’inscrit dans un constat largement partagé, avant cette mandature, seuls 5% des noms de rue à Besançon portaient le nom d’une femme. Pour la municipalité, agir sur ces symboles participe pleinement à la lutte contre les inégalités femmes-hommes. « Remettre les femmes dans l’espace public, c’est rappeler leur place dans notre histoire. Les rues, les places, les squares, mais aussi les statues, deviennent des supports de mémoire visibles par toutes et tous », explique Mme Chassagne.  L’objectif est double : offrir une meilleure représentation féminine dans la ville et nourrir le regard des plus jeunes générations.

L'interview de la rédaction : Aline Chassagne 

Un dispositif pensé pour les familles et les écoles

La localisation de certaines plaques, notamment à proximité d’établissements scolaires, n’est pas anodine. La municipalité revendique un intérêt particulier pour les relations intergénérationnelles, permettant aux enfants, aux parents, aux grands-parents et aux enseignants d’être confrontés quotidiennement à ces figures féminines. « Devant une école, on touche plusieurs générations. C’est essentiel en termes de pédagogie et de transmission. Ces femmes ont façonné notre histoire, avec un grand H mais aussi à travers des trajectoires individuelles incroyables », rappelle l’élue. Le parcours devient ainsi un outil éducatif, culturel et citoyen.

L'interview de la rédaction : Aline Chassagne 

Statues, rames de tram et nouvelles rues : des hommages multiples

Au-delà des plaques, Besançon a multiplié les formes d’hommage : des statues dédiées à Henriette de Crans, Colette et Eugénie d’Héricourt, des rames de tram portant les noms d’Odile Selb-Bogé, résistante déportée, Denise Lorach, fondatrice du Musée de la Résistance et de la Déportation, ou encore Germaine Tillion, honorée une nouvelle fois. Plusieurs rues et lieux publics ont également été renommés en hommage à des femmes telles qu’Isabelle Febvay, Gisèle Halimi, Germaine Tillion, Yvonne Bühler, Paulette Guinchard, Marguerite Vieille-Marchiset, Clarisse Vigoureux, Gabrielle Petit, Assia Djebar, Hannah Arendt, Janine Andrade ou encore Yvonne Grappin.

Focus : Irène Joliot-Curie, une figure mise à l’honneur

L’une des deux plaques dévoilées ce mercredi célèbre Irène Joliot-Curie, chimiste, physicienne, prix Nobel de chimie 1935 aux côtés de son mari Frédéric Joliot-Curie, et l’une des premières femmes à entrer dans un gouvernement français en 1936. Fille de Pierre et Marie Curie, pionnière de la radioactivité artificielle, elle fut également commissaire au Commissariat à l’énergie atomique en 1945. Décédée en 1956 d’une leucémie liée à son exposition professionnelle au polonium et aux rayons X, elle symbolise à la fois l’excellence scientifique et l’engagement politique. Placée « à la croisée des chemins du quartier et des générations », sa plaque s’intègre pleinement à ce parcours de mémoire féminine.