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Marie Guite Dufay, la présidente de la région Bourgogne Franche-Comté, a réagi après le placement en détention provisoire de la maire d’Avallon Jamilah Habsaoui, également conseillère régionale. L’élue socialiste a suspendu la délégation qu’elle lui avait confiée.

Si elle soutient « la lutte contre les trafics de drogue Â», Mme Dufay en appelle également « au respect à la présomption d’innocence Â» et pointe  « la campagne haineuse Â», dont l’élue fait l’objet sur les réseaux sociaux, « souvent basée sur ses origines Â».

Depuis le 31 mars 2022, Grand Besançon Métropole s’est engagé dans la mise en place d’outils de protection des zones agricoles, avec notamment la création de Zones Agricoles Protégées (ZAP) sur son territoire.  Dans le cadre de cette stratégie, la collectivité souhaite créer sa première zone sur trois secteurs : deux à Besançon ( secteurs des Vallières/Port Douvot et des Vaîtes) et sur la commune de Cussey-sur-l’Ognon. Ces zones seront créées en accord avec les communes concernées. La procédure est très précise et cadrée. Le mot de la fin reviendra au préfet, avec l’instauration d’un arrêté préfectoral au début de l’année prochaine. Ce qui entérinera définitivement la protection de ces terres riches.

La collectivité espère que d’autres communes s’inscriront dans cette vision écologique, liée à la protection de l’environnement et du climat. Grand Besançon Métropole souhaite continuer à protéger ses terres de bonne valeur agronomique. GBM veut ainsi offrir ainsi des conditions adaptées au développement des activités maraîchères.   

L'interview de la rédaction / Françoise Presse, conseillère communautaire déléguée à l'Agriculture et l'Alimentation

Ce jeudi 11 avril, les élus du Grand Besançon voteront le budget primitif 2024. Cette organisation politique fait suite au débat d’orientations budgétaires du 7 mars dernier. Le nouvel exercice comptable s’élève à 357 millions d’euros. « Un montant inédit Â» selon Gabriel Baulieu, l’élu en charge des finances à GBM. Près de 111 millions d’euros de dépenses d’équipement sont prévus. Soit 11 millions de plus qu’en 2023 et 24 millions de plus qu’en 2022. La collectivité a fait le choix de ne pas augmenter les taux de fiscalité. Seul le taux de CFE connaîtra une légère évolution, passant de 26,5% à 26,7%.

C’est une intervention qui n’est pas passée inaperçue. Elle a trouvé un écho au niveau national, et notamment auprès du syndicat majoritaire des Cadres de la Sécurité Intérieure et des officiers et commissaires de police. Elle fait référence à la critique émise par l’élu bisontin du parti Génération.S Kévin Bertagnoli, qui a fait remarquer, lors du denier conseil municipal de Besançon, à Yves Cellier, le directeur interdépartemental de la police nationale du Doubs, qu’il était venu armer. Le policier était venu dresser le bilan de ses effectifs sur le territoire bisontin.

Ce dernier a expliqué « qu’il était un policier de la République, et que dans ses conditions, il portait son arme Â». Il a également rappelé, « qu’en mars 2002, lors d’un conseil municipal à Nanterre, huit conseillers municipaux ont été tués par un individu. La présence d’un policier armé leur aurait peut être sauvé la vie Â». « Certains élus NUPES n’aiment pas la police Â» en a conclu le syndicat policier.

Dans un communiqué de presse commun, les élus de la majorité municipale de Besançon et « Ensemble Bisontins Â» font connaître leur mobilisation « contre les messages de haine Â». Cette information fait suite à l’affaire des deux pancartes, « associant migrants et violents Â», par deux jeunes femmes, lors du carnaval, ce dimanche 7 avril. Les deux groupes saluent « l’initiative du parquet de Besançon qui a ouvert une enquête pour provocation à la haine raciale à l’égard d’un groupe de personne en raison de leur origine Â». On notera le mutisme de la droite bisontine dans cette affaire.

Dans un communiqué de presse, le député du Doubs Laurent Croizier condamne « l’action militante menée par un collectif d’extrême droite lors du défilé du carnaval de Besançon, ce dimanche 7 avril Â». « Cet acte raciste sous couvert de pseudo-féminisme, à l’occasion de cet événement populaire et familial, n’est que la mise en scène grotesque d’une idéologie haineuse Â» déclare le parlementaire.

Anne Vignot, maire de Besançon, a porté plainte,  ce lundi, pour dénoncer l’intervention et les affiches « antidémocratiques Â» de deux militantes du collectif « Némésis Â», dont l’une d’elles est étudiante à la faculté de droit de Besançon, durant le Carnaval  ce dimanche après-midi. Lors du défilé, en passant devant la tribune, ces deux femmes ont brandi deux affiches sur lesquelles on pouvait lire « violeurs étrangers dehors Â» et « libérez nous de l’immigration Â». Grande rue, une banderole a également été apposée sur une façade.

Au nom de la majorité municipale bisontine, Anne Vignot a dénoncé ‘un acte criminel et des idées immondes ». Pas question pour l’édile bisontine de laisser passer de tels actes, qui rappellent une triste période de notre histoire contemporaine. Mme la Maire rappelle les années 30, qui « ont amené le pire de l’histoire européenne Â». Anne Vignot attend une réaction de « toute la classe politique Â», qui était présente et a assisté à cet acte. Elle rappelle que notre « démocratie, fragile, est composée de règles, droits et valeurs, qu’il convient de conserver et de protéger, pour limiter les débordements et la construction d’un appareil dictatorial Â».

De nouvelles insultes

Dès l’annonce sur ses réseaux sociaux de sa démarche en justice, Anne Vignot a, de nouveau, reçu des insultes et des appels au viol. La Maire devrait également dénoncer ces propos devant la justice. Pour l’heure, ce lundi soir, aucune interpellation n’a eu lieu. Les deux femmes sont parvenues à se fondre dans la foule dimanche après-midi. Personne, à ce jour, ne sait vraiment comment elles ont réussi à rejoindre le cortège et combien de temps,  elles ont pu manifester leur propagande ?

L'interview de la rédaction / Anne Vignot

Deux députés Les Républicains, dont la députée doubiste Annie Genevard, ont déposé une proposition de loi pour réguler l’usage des écrans en présence d’enfants de moins de 3 ans. Les deux parlementaires veulent interdire toute exposition aux tablettes, télévisions et téléphones pour ces jeunes bambins, gardés par une assistante maternelle ou en crèche.

Il est expliqué que l’utilisation de ces appareils sont à l’origine de troubles du langage. Rappelons également que les conclusions du groupe d’experts, mis en place par Emmanuel Macron, sont attendues dans le courant du printemps.

A compter du 15 avril prochain, le contrôle technique pour les deux roues devient obligatoire. L’arrêté a été publié au journal officiel le 24 octobre 2023. Sa mise en place est cependant échelonnée selon la date de la première immatriculation des véhicules.

Pour les plus anciens, le premier contrôle technique doit être réalisé entre le 15 avril et le 14 août 2024. Cette inspection périodique obligatoire concerne les véhicules de catégorie L, qu’il s’agisse des cyclomoteurs, des motos, des scooters, des tricycles à moteur et des quadricycles légers et lourds.

En annonçant un durcissement des règles de l’assurance-chômage, Gabriel Attal, le Premier Ministre, a mis le feu aux poudres. Sa majorité, et en premier lieu Yaël Braun-Pivet, la présidente de l’Assemblée Nationale, s’est montrée divisée sur le sujet. Les syndicats n’ont pas tardé à monter au créneau. Tout comme les associations militantes, parmi lesquelles AC ! Agir ensemble contre le chômage. Ce collectif s’est rassemblé ce matin, à Besançon,  devant le site Témis de Pôle Emploi pour informer les chômeurs sur le sujet.

Depuis 2017, date d’arrivée d’Emmanuel Macron à la présidence de la République, quatre réformes du régime de l’assurance chômage ont été enregistrées. Le nouveau raccourcissement de la durée de versement de la prestation des indemnités chômage, auquel s’ajoutent le renforcement des contrôles des demandeurs d’emploi, l’application de la réforme du revenu de solidarité active et la suppression de l’Allocation spécifique de solidarité, ne passent pas et inquiètent Alain Tamboloni, le président de l’association bisontine. D’autant plus qu’une grande précarité touche les premiers concernés.

L'interview de la rédaction : Alain Tamboloni