Face à l’escalade dramatique à Gaza, une tribune intitulée "Plus jamais ça ? Vraiment ?" a été publiée début mai, dénonçant la destruction des infrastructures, les blocages de l’aide humanitaire et les violences contre les civils. Europe Ecologie Les Verts Bourgogne Franche-Comté appelle à des actions concrètes : l’application du droit international, la fin des bombardements, l’envoi d’observateurs internationaux et des sanctions contre les responsables. Plus de 1 700 signataires, élus, citoyens, universitaires et militants ont déjà soutenu cet appel dans la région.
La liste des premiers signataires en Franche-Comté :
Marie-Guite DUFAY, Présidente du Conseil régional
Anne VIGNOT, Maire de Besançon
Eric HOULLEY Maire de Lure, Vice-président du Conseil régional,
Patrick AYACHE Maire de Pirey, Vice-président du Conseiller régional,
Valérie PAGNOT Conseillère régionale,
Loïc NIEPCERON Conseiller régional
Liliane LUCCHESI Conseillère régionale
Denis SOMMER Responsable associatif, ancien Député,
Nicolas BODIN Vice-président Grand Besançon Métropole,
Carine MICHEL Adjointe à la Maire de Besançon,
Hasni ALEM Adjoint à la Maire de Besançon,
Elise AEBISCHER Adjointe à la Maire de Besançon,
Anthony POULIN Adjoint à la Maire de Besançon,
Myriam ELYASSA….
La pétition est accessible ici : https://chng.it/Lywr4yj77L.
Dans une tribune, Sévérine Véziès, responsable de la France Insoumise à Besançon, a réagi au choix de Laurent Croizier, le député doubiste centriste, de se prononcer « en faveur de la motion de rejet adoptée à l’Assemblée nationale, « empêchant ainsi tout débat sur le projet de loi encadrant l’usage des pesticides dans l’agriculture ». La Bisontine Insoumise y voit « une concession aux lobbies de l’agriculture industrielle et un recul dans la protection de la biodiversité ».
Les opposants, dans leur majorité, dénoncent « une remise en cause des études scientifiques sur l’impact des pesticides, notamment des néonicotinoïdes, tout en soulignant l’absence de discussion sur les revenus des agriculteurs et la nécessité d’un modèle plus durable ». Cette décision renforce les tensions autour des choix environnementaux et agricoles du gouvernement.
Le député de la cinquième circonscription du Doubs, Eric Liégeon, s’est fendu d’un communiqué de presse après le vote de la motion de rejet sur la proposition de loi visant à lever les contraintes pesant sur le métier d’agriculteur. Déplorant le dépôt de plus de 3 500 amendements par la gauche, LFI et les écologistes, il accuse ces groupes d’« obstruction massive et revendiquée » empêchant tout débat constructif sur le texte.
Estimant que les agriculteurs méritent un soutien législatif plutôt que des manœuvres politiques, le député justifie son vote en faveur de la motion de rejet comme la seule option permettant au projet de poursuivre son parcours parlementaire. Selon lui, cette proposition de loi, qui vise notamment à simplifier les démarches administratives et faciliter l’accès à l’eau pour l’agriculture, est essentielle pour redonner de la liberté aux producteurs.
Elle sera désormais examinée en commission mixte paritaire.
Maître Baptiste Monnot a déposé plainte ce jour auprès du Procureur de la République au nom de Jean-Philippe Allenbach, président du Mouvement Franche-Comté, contre Anne Vignot, maire de Besançon, pour suspicion de délit de favoritisme. Il lui est reproché d’avoir attribué le marché public de réalisation de la statue de Jenny d’Héricourt à Lili Reynaud Dewar, une artiste grenobloise, sans mise en concurrence avec d’autres sculpteurs franc-comtois. Par ailleurs, l’édile bisontine est accusée « d’avoir dissimulé cette attribution aux conseillers municipaux lors des votes du 25 janvier 2024 et du 23 janvier 2025, alors que la commande avait été passée en juin 2024 ».
Le sénateur doubiste Jean-François Longeot fait savoir que le Sénat a définitivement adopté ce mercredi l’interdiction du démarchage téléphonique sans consentement préalable du consommateur, mettant ainsi un terme aux appels intempestifs promettant des aides publiques ou un changement d’opérateur.
Après plusieurs allers-retours entre les deux chambres du Parlement, cette mesure entre en vigueur en août 2026. Désormais, les entreprises devront obtenir l’accord explicite des personnes avant tout contact téléphonique, via un formulaire signé ou une autorisation donnée lors d’une visite en magasin.
Les contrevenants s’exposent à des sanctions sévères, pouvant aller jusqu’à 20 % du chiffre moyen annuel pour les entreprises et 500 000 euros d’amende pour les particuliers.
Un agent de la Brigade Anti-Criminalité a été violemment renversé lors d’une intervention ce jour à Besançon. Cet acte a suscité une vive indignation parmi les élus locaux. Anne Vignot, maire de Besançon, a exprimé son soutien à l’agent blessé, ainsi qu’à l’ensemble des forces de l’ordre, rappelant l’importance de leur mission malgré des conditions difficiles.
De son côté, Ludovic Fagaut, chef de file de l’opposition municipale, a souligné la gravité de l’incident, dénonçant une insécurité croissante dans la ville. Il a appelé à un renforcement des dispositifs de vidéoprotection afin de rétablir l’ordre et garantir la sécurité des habitants.
C’est dans une ambiance solennelle, chaleureuse et amicale que Patrick Genre, maire de Pontarlier, a reçu l’Ordre National du Mérite, une distinction honorifique qui vient saluer trois décennies d’investissement dans la vie publique. Cet hommage met en lumière son engagement indéfectible au service de sa région, de sa ville et de ses concitoyens. De nombreux élus et amis ont répondu présent, dont Annie Genevard, la ministre de l’Agriculture.
Lorsqu’on reçoit une telle distinction, une question se pose inévitablement : « Est-ce que je la mérite ? » Cette réflexion illustre l’humilité et le sens du devoir qui accompagnent un tel honneur. Pour Patrick Genre, cette médaille est indissociable de la cité qu’il a servie avec constance et détermination. Être élu implique des sacrifices personnels et professionnels. C’est un travail qui ne connaît pas de répit, une responsabilité de chaque instant. De la gestion des crises sanitaires aux décisions locales, l’investissement est total. Comme il le souligne lui-même, cet engagement repose sur une proximité avec les citoyens et une volonté constante de répondre à leurs attentes.
L'interview de la rédaction : Patrick Genre, Maire de Pontarlier
L’amitié et le respect des valeurs
Lors de la cérémonie, Annie Genevard, la ministre de l’Agriculture, qui a pris le temps de faire le déplacement, a évoqué son amitié avec l’encore actuel maire de Pontarlier. Lors d’un discours très personnel, elle a insisté sur l’importance des liens tissés au fil des années. Elle a rendu un hommage appuyé à Patrick Genre, saluant "son courage, sa sincérité et son absence de posture politicienne". Sa manière d’être élu, "toujours dans l’action et l’échange", est reconnue et respectée.
L'interview de la rédaction : Annie Genevard, ministre de l'Agriculture
Un parcours exemplaire
Depuis son engagement politique en 1995, Patrick Genre a évolué à travers différents mandats. Ancien adjoint au maire, conseiller régional, puis maire de Pontarlier, il a marqué chaque fonction par sa capacité d’écoute et son sens des responsabilités, en privilégiant toujours le bien commun » a précisé la Ministre.
L’Ordre National du Mérite : une reconnaissance rigoureuse
L’attribution de l’Ordre National du Mérite suit un processus méthodique. Chaque candidature passe par plusieurs étapes avant d’être validée par la Grande Chancellerie et le président de la République. Pierre Guedin, président départemental de l’Ordre, a rappelé que cette décoration représente une valorisation des parcours exemplaires et de l’investissement au service du pays. Concernant le récipiendaire Patrick Genre, « les mérites ont été largement reconnus », a souligné Pierre Guedin, évoquant l’émotion qui accompagne cette décoration. Cette reconnaissance dépasse la seule personne décorée : elle symbolise l’engagement et le dévouement des élus qui œuvrent sans relâche pour le bien commun.
L'interview de la rédaction : Pierre Guedin, président départemental de l’Ordre
Anne Vignot, Dominique Voynet et Les Écologistes de Grand Besançon expriment leur soutien à la militante insoumise Séverine Véziès, victime d’insultes à caractère sexuel et de menaces de viol en ligne. Dans un communiqué, elles condamnent fermement ces actes « inacceptables et réaffirment leur engagement contre toute forme de haine et d’intimidation ». Les deux élus écologistes rappellent que « ces violences sont punissables par la loi et doivent être combattues sans relâche ».
Karima Rochdi et Agnès Martin du groupe "S'Unir pour Besançon" expriment leur indignation suite aux menaces « de viol et d’éventration » dont a été victime la Bisontine Séverine Véziès, représentante de la France Insoumise, lors d’une visioconférence politique. Elles dénoncent « des violences verbales inacceptables, qui ciblent une femme engagée en politique et menacent l’ensemble des femmes investies dans la vie publique, ainsi que les principes démocratiques ».
Les deux élues affirment leur soutien à la victime et demande que les auteurs soient identifiés et sanctionnés. Elles appellent « à une condamnation unanime et sans réserve de ces actes, au-delà des clivages partisans ».
Grand Besançon Métropole déploie un balisage renforcé pour ses 600 km d’itinéraires cyclables, visant à faciliter les déplacements quotidiens et de loisir. D’ici le printemps 2026, plus de 3 000 panneaux seront installés sur 18 itinéraires principaux et 170 itinéraires secondaires.
Ce projet de 450 000 € repose sur un jalonnement optimisé, incluant numérotation, codes couleur et indications vers les destinations clés. Il mobilise plusieurs entreprises régionales et s’inscrit dans la dynamique du Schéma directeur cyclable, réactualisé en 2023. Plus d’informations disponibles sur grandbesancon.fr.