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Ce samedi 15 novembre, Ludovic Fagaut a inauguré la permanence de campagne de son équipe Ensemble Besançon Avance, au 107 Grande Rue, au centre-ville bisontin. Ce lieu, ouvert à tous, se veut « espace d’écoute et de mobilisation citoyenne Â». Les premiers résultats du questionnaire estival ont été dévoilés : sécurité, animations au centre-ville et réouverture du pont de la République figurent parmi les priorités des 3 000 répondants. La permanence est ouverte tous les jours, y compris les dimanches de décembre.

Infos pratiques :

Du lundi au vendredi : 10h – 12h / 14h – 19h

Le samedi : 10h – 19h

Et chaque dimanche de décembre

Les Républicains du Doubs demandent des excuses publiques à Jacques Ricciardetti (RN) à l’encontre de Jacques Grosperrin (LR), insulté en pleine séance du conseil régional à Dijon. Le mot « collabo », « utilisé hors micro mais clairement audible, constitue une attaque personnelle d’une extrême gravité Â»nous explique-t-on.

Selon le communiqué du parti, « Jacques Grosperrin intervenait alors avec calme et responsabilité pour défendre le quartier de Planoise et ses habitants, souvent stigmatisés Â». « Ce dérapage verbal déshonore le débat républicain. Le respect, les faits et l’exemplarité doivent rester nos repères. » indique l’écrit.

Les Républicains du Doubs apportent leur soutien total à Jacques Grosperrin et dénoncent une dérive trop fréquente du RN.

Sans aucune surprise, dans un communiqué de presse, Le MoDem du Doubs et sa présidente Anne Falga annoncent  leur  soutien à Laurent Croizier et Ludovic Fagaut, porteurs d’un projet de rassemblement pour Besançon. « Après six années marquées par une gestion jugée clivante et polémique Â», le mouvement appelle « Ã  tourner la page et à remettre les préoccupations concrètes des Bisontines et Bisontins au cÅ“ur de l’action municipale : sécurité, mobilité, propreté et qualité de vie Â».

Devant des militants et des élus de gauche, réunis à la Maison du Peuple, dans le quartier Battant, au centre-ville de Besançon, la maire sortante Anne Vignot a donné ce mardi le coup d’envoi de sa campagne pour les élections municipales de 2026. À la tête d’une liste d’union de la gauche et des écologistes, l’édile sortante entend rassembler au-delà des clivages pour poursuivre une action municipale qu’elle veut « juste, vivante et humaine ». Comme le souligne le nom de la liste qu’elle proposera aux Bisontines et Bisontins.

L'interview de la rédaction : Anne Vignot 

Une union revendiquée face à une droite « revancharde »

« Nous lançons une campagne de fierté et d’unité, fidèle à l’histoire de Besançon et à ses valeurs de solidarité », a déclaré la maire sortante, entourée des représentants de plusieurs formations de gauche. La devise de la campagne — « Besançon vivante, juste et humaine » — se veut un marqueur d’identité locale autant qu’un mot d’ordre politique. L’union, présentée comme plus large qu’en 2021, rassemble notamment le Parti Communiste Français, Génération.s, L’Après d’Alexis Corbière et Clémentine Autain, Debout de François Ruffin, À Gauche Citoyens et L’Engagement, fondé par Arnaud Montebourg qui, depuis, a pris  ses distances avec la vie politique. Si le Parti socialiste et La France insoumise ne figurent pas pour l’heure dans cette coalition, la porte « reste ouverte » jusqu’au dépôt officiel des listes, prévu le 15 février.

Pour l’élu communiste Hasni Alem,  cette union est « une responsabilité collective »,  face à la montée d’une droite qualifiée de « revancharde » et à une extrême droite en progression. « Notre devoir est de maintenir Besançon à gauche, pour changer la vie des classes populaires et préparer la ville aux défis climatiques », a-t-il insisté.

 

MUNICIPALES VIGNOT BONTEMPS

Un bilan revendiqué, malgré les crises

L’équipe sortante et ses soutiens  défendent un bilan de mandat positif, malgré « les crises successives » — sanitaire, énergétique ou sociale. Selon les intervenants, Besançon est restée « attractive, a su préserver son tissu économique et renforcer les services publics Â».

La campagne s’articule autour de trois axes :

  • « Besançon vivante », pour soutenir le commerce local et l’industrie.
  • « Besançon juste », pour renforcer les solidarités et les services publics.
  • « Besançon humaine », pour faire de la capitale comtoise une ville inclusive et écologique.

Anne Vignot entend prolonger « une gouvernance collective et apaisée », symbole selon elle d’une « gauche de gestion et d’écoute ».

L'interview de la rédaction : Anne Vignot 

Un paysage politique fragmenté

Malgré la volonté d’unité, la gauche bisontine reste morcelée : cinq listes de sensibilité proche seraient déjà déclarées. Certains y voient une « primaire déguisée » au premier tour ; une idée qu’Anne Vignot réfute fermement. « Notre liste a la légitimité de son bilan et la crédibilité de son projet », a-t-elle martelé.  La question de la participation reste l’un des enjeux majeurs. Avec une abstention record de 61 % en 2020, la gauche veut s’adresser aux citoyens éloignés des appareils politiques : militants associatifs, jeunes, habitants des quartiers populaires.

« Besançon mérite une majorité de projet, pas une addition de sigles », a résumé Gabriel Viennet, militant au collectif l’Après, appelant à une campagne « de terrain et de conviction ».

Prochaines étapes

Le collectif Vignot se donne jusqu’à la mi-février pour finaliser sa liste et poursuivre les discussions avec d’autres formations. En cas de dispersion au premier tour, les responsables n’excluent pas des fusions au second tour, dans l’esprit du « rassemblement le plus large possible ». La bataille de Besançon entre dans une nouvelle dynamique, avec l’entrée officiellement en lice de la maire écologiste sortante, bien déterminée à retrouver son siège en mars prochain.  

À Lons-le-Saunier, le Conseil communautaire d’ECLA se réunira ce jeudi soir pour une nouvelle séance,  marquée par des décisions structurantes pour le territoire. Au programme : la mise à jour des statuts de l’agglomération, le lancement d’un vaste programme d’aménagement du cÅ“ur de bourg pour 2026–2028, et le débat d’orientation budgétaire.  Sur le volet environnemental, plusieurs projets de renouvellement des réseaux d’eau potable sont à l’ordre du jour. L’agglomération prévoit aussi l’acquisition de terrains pour une future voie verte à Chille.

 

Alors que la campagne pour les élections municipales entre dans une phase décisive, la gauche bisontine se présente divisée au premier tour. Invitée à s’exprimer sur cette situation, Séverine Véziès, figure de la France Insoumise à Besançon, a livré une analyse sans détour sur les raisons de cette désunion et les perspectives d’union au second tour.

Une main tendue restée sans réponse

Interrogée sur l’absence d’alliance avec Anne Vignot dès le premier tour, Séverine Véziès se dit « désolée » que les conditions de l’union n’aient pas pu être réunies. « Nous avons tendu la main depuis un an », rappelle-t-elle, regrettant que la tête de liste écologiste n’ait pas su créer les équilibres nécessaires pour une coalition représentative. Pour elle, il ne s’agit pas d’une querelle de postes, mais d’un désaccord sur la répartition du pouvoir politique au sein de la liste : « Quand on est élu, ce n’est pas pour avoir une place au chaud, c’est pour être utile. »

L'interview de la rédaction : Séverine Vézies 

L’union, oui, mais autour d’un projet

Séverine Véziès insiste sur la nécessité d’une union « dans la clarté » et non d’un rassemblement de façade. « Dans le milieu populaire, l’union pour l’union ne mobilise pas. Ce qui mobilise, c’est un projet clair. » Elle affirme que la France Insoumise n’a pas eu la garantie de pouvoir défendre ses propositions dans la configuration actuelle. Toutefois, elle se veut rassurante : « Si cette union ne s’est pas faite au premier tour, elle se fera au second. »

L'interview de la rédaction : Séverine Vézies 

Une stratégie assumée face à la droite

Face à la menace d’une victoire de la droite menée par le trio Fagaut-Croizier-Allenbach, Séverine Véziès appelle à « garder raison » et à faire confiance aux électeurs pour trancher. Elle rappelle les règles du scrutin : 10 % des voix exprimées pour se maintenir au second tour, 5 % pour fusionner.

L'interview de la rédaction : Séverine Vézies 

Des lignes politiques irréconciliables ?

La candidate insoumise se montre critique et indifférente à la fois  vis-à-vis des soutiens d’Anne Vignot, notamment Marc Paulin, ancien insoumis passé au mouvement « Debout » de François Ruffin, ou encore les proches d’Arnaud Montebourg. Pour elle, ces ralliements traduisent une ligne politique différente, voire incompatible : « C’est une clarification. Ce sera aux électeurs de trancher. »

L'interview de la rédaction : Séverine Vézies 

 

L'interview de la rédaction : Séverine Vézies 

Un reflet des tensions nationales

Enfin, Séverine Véziès voit dans la situation bisontine un écho des divisions de la gauche au niveau national. Elle déplore, notamment,  le vote du Parti socialiste en faveur de la partie recettes du budget de la Sécurité sociale, qu’elle qualifie de « 12 milliards de saignées pour les malades », et l’abstention de certains députés communistes et écologistes. « Une partie de la gauche a du mal à savoir où elle habite », conclut-elle.

Nicolas Sarkozy va sortir de détention provisoire dès aujourd’hui. La Cour d’appel de Paris a ordonné sa remise en liberté, tout en le plaçant sous contrôle judiciaire strict.
L’ancien président de la République a notamment l’interdiction de quitter le territoire français, ainsi que d’entrer en contact avec plusieurs protagonistes du dossier libyen, y compris le ministre de la Justice, Gérald Darmanin.

La Cour estime qu’il n’existe plus de risque de dissimulation de preuves ou de pressions, même si ces risques ne peuvent être totalement écartés.
Ce contrôle judiciaire restera en vigueur jusqu’au procès en appel, prévu en mars 2026.

Nicolas Sarkozy a écouté la décision, impassible, les bras croisés. Sa levée d’écrou interviendra dans le courant de l’après-midi.

Laurent Cagne, proviseur de lycée à Besançon et représentant local du mouvement L’Engagement fondé par Arnaud Montebourg, tient à faire part de son soutien à Anne Vignot dans le cadre des élections municipales à Besançon. Il affirme :

« Le mouvement que j'ai l'honneur de représenter à Besançon est fier d'annoncer sa participation dans le débat public aux côtés d'Anne Vignot. Maire sortante, sa légitimité est incontestable. Elle conduit une liste de rassemblement large à gauche et écologiste, porteuse d’un projet humaniste, social et économique. »

L’Engagement, membre fondateur de la Fédération de la Gauche Républicaine, milite pour la réindustrialisation des territoires, la transition énergétique, la défense de la laïcité et la réhabilitation des services publics. Laurent Cagne conclut : « Ce qui nous rassemble est plus fort que ce qui nous divise. »

Dans une interview accordée au Journal du Dimanche, Annie Genevard, ministre de l’Agriculture, a exprimé sa prudence face à l’accord UE-Mercosur, tempérant l’optimisme affiché par le président Emmanuel Macron. Elle alerte sur les risques pour plusieurs filières agricoles sensibles (bœuf, volaille, sucre, maïs, éthanol) et insiste sur la nécessité de garanties solides : clause de sauvegarde rapide, mesures miroir et contrôles renforcés. Pour Genevard, la France ne signera pas un accord qui sacrifierait ses agriculteurs. Elle appelle à une mobilisation ferme pour préserver la souveraineté alimentaire et la cohérence des normes européennes.

Dans une tribune publiée sur ses réseaux sociaux, Benoît Vuillemin, maire de Saône, exhorte à « renouer avec une France engagée, celle des grands projets, de l’innovation et de l’entrepreneuriat ». Face aux difficultés économiques et à un déficit extérieur préoccupant, l’élu plaide « pour un sursaut collectif fondé sur la création d’entreprises, la production locale et l’exportation Â». « Ouvre ta boîte, crée ton entreprise, ose ton projet ! », lance-t-il, convaincu que la richesse nationale se trouve dans les territoires qui inventent et produisent. Pour lui, la France peut redevenir une nation compétitive en misant sur le travail, l’audace et l’esprit d’initiative.