Après la fermeture de plusieurs écoles Thierry Marx – Cuisine, mode d’emploi(s) à Grigny, Champigny, Clichy-sous-Bois et Dijon, l’établissement de Besançon pourrait être le prochain à disparaître. Installée depuis 2016 dans les anciens locaux de Lip, cette école a joué un rôle essentiel dans l’insertion professionnelle, permettant à des milliers de personnes en France, et à plusieurs dizaines à Besançon, de retrouver un emploi.
La décision de l’État de cesser le financement de ces structures suscite une vive inquiétude. L’élu bisontin Hasni Alem, adjoint du quartier Orchamps-Palente et président du groupe des élus communistes à la Ville de Besançon, explique que cette fermeture s’ajouterait aux suppressions de classes déjà actées dans le quartier. Il dénonce « une logique comptable au détriment d’une politique de formation et d’émancipation par le travail ».
Face à cette menace, les acteurs locaux espèrent « un revirement de l’État, afin que cette école puisse continuer à jouer son rôle dans l’insertion professionnelle et la lutte contre le déclassement des quartiers populaires ».
Face à la montée « de l’insécurité dans le quartier Battant à Besançon », le député Laurent Croizier a saisi le préfet du Doubs. Il dénonce « l’inaction de la municipalité malgré les témoignages alarmants des habitants et commerçants, confrontés à une recrudescence des trafics, des violences et des dégradations ». Estimant que la situation requiert des mesures urgentes pour restaurer l’ordre et garantir la tranquillité publique, le député appelle « à une réponse ferme des autorités. Les riverains, se sentant abandonnés, espèrent des actions concrètes pour améliorer leur quotidien ».
La fédération départementale du Parti radical du Jura a tenu son assemblée générale élective le jeudi 15 mai. Lors de cette réunion, Serge Lacroix, conseiller municipal de Moirans-en-Montagne et conseiller communautaire de Terre d’Émeraude, a été reconduit à la présidence de la fédération, bénéficiant d’un soutien unanime des membres présents et représentés.
Le nouveau bureau fédéral se compose de :
Les radicaux jurassiens ont également poursuivi leurs travaux en vue des élections municipales de 2026, avec « la volonté affichée de renforcer leur présence et leur action sur le territoire ».
Le Conseil Constitutionnel a validé, par sa décision du 15 mai dernier, l’extension à toutes les communes du scrutin de listes paritaires. Le sénateur doubiste Jean-François Longeot exprime son inquiétude face à cette évolution qu’il considère « comme une nouvelle illustration du mépris pour la ruralité et les petites communes ».
Selon lui, « cette réforme risque de réduire leur nombre et de rendre son application difficile pour de nombreuses collectivités ». Lors de son audition du 13 mai devant le Conseil Constitutionnel, Jean-François Longeot avait plaidé contre les effets de cette réforme sur les réalités locales.
Depuis décembre 2024, un groupe de réflexion citoyen prend forme à Saint-Vit. Parti de quelques membres, il rassemble aujourd’hui 15 habitants, tous animés par l’envie d’échanger sur l’avenir de leur commune et de construire une nouvelle option en vue des élections municipales de 2026.
Un espace de discussion ouvert à tous
Loin de toute appartenance politique, ce collectif réunit des Saint-Vitois de tous horizons, désireux de débattre sur des thématiques qui touchent leur quotidien : aménagement des espaces, sécurité, vie culturelle et associative, soutien à l’artisanat et aux commerces de proximité. Deux temps de rencontre et d’échanges sont prévus pour permettre aux habitants de partager leurs idées : Lundi 2 juin, de 18h30 à 20h30, et samedi 7 juin, de 10h à 12h, à la salle des Sapins, 3 rue des Sapins. « Sans programme figé, ces échanges prennent la forme de tables rondes ouvertes, où chacun pourra exprimer ses préoccupations et propositions, qu’il s’agisse d’une discussion rapide ou d’un échange approfondi » explique le communiqué de presse.
Un projet qui pourrait aboutir à une nouvelle liste municipale
« Alors que Saint-Vit voit depuis 2008 une seule liste se présenter aux élections municipales, l’abstention ne cesse de progresser. Ce mouvement citoyen espère redynamiser la vie démocratique locale, en créant une alternative construite à partir des attentes et suggestions des habitants ». À ce stade, l’objectif est avant tout d’échanger et de construire des pistes de réflexion pour améliorer le cadre de vie de chacun. Parmi les premières idées évoquées : la structuration des mobilités entre voitures, vélos et transports en commun, le renforcement de la vie de quartier et les connexions entre pôles urbains, le soutien aux associations et à la culture sous toutes ses formes et la valorisation de l’artisanat et des commerces de proximité.
« Si cette dynamique citoyenne prend de l’ampleur, elle pourrait bien mener à la création d’une liste municipale, offrant enfin aux électeurs un choix plus large pour les municipales de 2026 » nous explique-t-on. Les Saint-Vitois intéressés sont donc invités à participer aux rencontres pour enrichir la réflexion et contribuer à façonner l’avenir de leur ville.
La dernière visite de Laurent Wauquiez à Besançon le 9 mai dernier n’est pas passée pas inaperçue. La maire écologiste, Anne Vignot, n’a pas caché ses réserves face à sa présence, rappelant « les réductions budgétaires engagées par le président de région dans les domaines de l’environnement, la culture et l’enseignement supérieur ».
Elle s’interroge sur sa connaissance réelle du territoire et de ses ambition en la matière dans lequel il mettait les pieds. « Je m’interroge sur le sens de cette visite dans une ville qui incarne précisément ces valeurs », a-t-elle déclaré, pointant les contradictions entre la politique de Wauquiez et l’identité de la cité.
L'interview de la rédaction : Anne Vignot, Maire de Besançon
L’union à gauche se prépare à Besançon en vue des prochaines élections municipales. Respectueuse des conclusions des discussions internes locales, la France Insoumise (LFI) de Besançon travaille sur une liste d’union dans le cadre du Nouveau Front Populaire pour l’échéance de 2026. Des rencontres sont en cours avec les différentes composantes, excepté les socialistes qui, pour l’heure, ne souhaitent pas figurer. Un prochain rendez-vous a été fixé pour le 28 mai, avec la majorité, « afin d’approfondir les discussions programmatiques ».
L'interview de la rédaction : Séverine Véziès
Union politique et programme commun
Chez LFI, Séverine Vézies et Martin Mellion ont été désignés « chef de fil ». Ils ont notamment pour mission de mener les négociations en cours. Ces derniers insistent sur « la sincérité de la démarche ». Le parti de Jean-Luc Mélenchon accepte « l’idée de désaccords et privilégie la consultation et la défense de ses convictions ». Le travail s’effectue néanmoins autour de neuf marqueurs programmatiques nationaux que sont : la citoyenneté, la gestion des services publics…. . « Pas question de poser de lignes rouges en amant, afin faciliter les échanges et de rester constructifs ». Un choix est certain, à l’heure actuelle des discussions, LFI ne « conteste pas la tête de liste à Anne Vignot, l’actuelle maire écologiste de Besançon ».
Consultation citoyenne et questionnaire
En parallèle de ces négociations politiques, le parti organise des rencontres, avec les habitants, dans les quartiers de la ville. L’objectif est de consulter la population et de lui rappeler également l’importance de s’inscrire sur les listes électorales. Grâce à une « forte mobilisation militante », 200 personnes ont d’ores et déjà été consultées à Planoise, aux Clairs Soleils et à Montrapon. Le quartier Battant est le prochain sur la liste. La population répond présente et déjà plusieurs préoccupations s’expriment, telles que la tranquillité publique, le logement ou encore l’emploi.
L'interview de la rédaction : Martin Mellion
Un appel est lancé à tous les Bisontines et les Bisontins souhaitant s’investir dans la dynamique, avec une attention particulière à la diversité des profils et les non militants traditionnels.
Chaque année, Grand Besançon Métropole devient le théâtre d’un festival, de plus en plus important, dédié aux activités outdoor. Ce évènement grand public, qui se déroulera les 13, 14 et 15 juin, met en lumière toute la richesse des loisirs en plein air de la région, qu’il s’agisse de course ou de randonnée par exemple, mais également d’épreuves plus compétitives.
Un programme riche et varié
Le cœur du festival se trouve à Chamars, où un village accueillera les visiteurs et participants. Mais l’événement ne se limite pas à un espace unique : 22 communes de l’agglomération sont impliquées dans cette célébration du sport et de la nature. Parmi les compétitions phares, on retrouve : La Paddle Race, labellisée par la Fédération Française de Surf, et inscrite au championnat de France, une épreuve d’escalade, également comptant pour les championnats nationaux et l’Ekiden, un marathon relais qui, cette année, attend près de 2000 sportifs prêts à relever le défi.
L'interview de la rédaction : François Bousso, élu à Grand Besançon Métropole
Des nouveautés marquantes en 2025
Pour cette édition 2025, plusieurs innovations viennent enrichir le festival. Ainsi, un challenge intercommunal autour de l’Ekiden, suivi d’un DJ set et d’un spectacle mapping visuel pour animer la soirée du vendredi, la réinstallation de la spectaculaire Highline, reliant la Citadelle au Fort de Bregille, offrant des images à sensations fortes, et une programmation culturelle étoffée, permettant d’attirer un public au-delà des passionnés de sport, sont évoqués.
L'interview de la rédaction : François Bousso, élu à Grand Besançon Métropole
Un engagement fort pour l’environnement
L’éco-responsabilité est également au cœur des préoccupations du festival. La gestion des déchets est optimisée grâce à un tri sélectif rigoureux et des bénévoles dédiés à cette mission. Les parcours des épreuves sont pensés minutieusement pour minimiser l’impact sur la biodiversité, évitant les zones sensibles où vivent des espèces fragiles. Avec 25.000 visiteurs attendus et 3.000 sportifs engagés, Grandes Heures Nature relève chaque année le défi de conjuguer sport, nature et préservation environnementale.
Dans un communiqué de presse, les Écologistes de Franche-Comté réaffirment « leur soutien à la filière Comté », tout en appelant « à un cahier des charges renforcé pour limiter l’impact environnemental de la production ». « Si ce fromage est un pilier du patrimoine et de l’économie régionale, la pression sur les prairies et cours d’eau reste préoccupante » expliquent-ils.
Selon l’étude NutriKarst, « les rejets agricoles contribuent à la pollution de l’eau, malgré les efforts engagés ». Le mouvement écologiste milite « pour une évolution de la filière, garantissant qualité, préservation de la biodiversité et conditions d’élevage respectueuses, afin que le Comté reste une fierté régionale durable ».
Dans un courrier adressé au député Laurent Croizier, la Ville de Besançon exprime son inquiétude face au projet de loi Duplomb, « qui prévoit la ré-autorisation des néonicotinoïdes, interdits en France depuis 2018 ». Soutenue par plusieurs centaines de scientifiques et médecins, la municipalité alerte « sur les conséquences désastreuses de ces pesticides sur la biodiversité, la santé publique et l’avenir des pollinisateurs, essentiels à l’équilibre des écosystèmes ». Fidèle à son engagement écologique, la majorité municipale rappelle ses actions « pour un entretien sans pesticides depuis 2004 » et demande au député sa position sur cette loi.