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Le 26 mars prochain, le département du Doubs organisera le troisième salon des recruteurs. Ce forum dédié à l’emploi regroupera 133 exposants et proposera 1000 offres d’emploi à Besançon-Micropolis de 10 heures à 18 heures. De nombreuses entreprises du bassin d’emploi de Besan­Ã§on, quel que soit leur secteur d’activité, seront présentes avec une priorité donnée aux secteurs en tension ainsi qu’aux entre­prises à forts besoins de recrutement. Le Salon s’adresse à l’ensemble des demandeurs d’emploi, aux allocataires du Revenu de solidarité active (RSA) et au grand public. Plus de 1 500 personnes sont atten­dues à Micropolis.

L'interview de la rédaction / Ludovic Fagaut, 1er Vice-président du Conseil Départemental du Doubs, en charge du retour à l’emploi, de l’insertion et de l’action sociale

 

Le syndicat SUD-Rail a fait savoir qu’il avait déposé un préavis de grève pour le mois de mai, entre le 30 avril et le 31 mai. Cette mobilisation s’inscrit dans celle des contrôleurs de la SNCF mi-février. Cette action est la résultante de la réunion de concertation du 27 février, qui est jugée insatisfaisante, face aux interrogations et revendications,  portant sur la pénibilité, la fin de carrière des contrôleurs, la prime de travail et le reclassement des agents.

29 nouveaux départements vont expérimenter le RSA sous conditions. Ils rejoignent ainsi les 18 départements déjà concernés par cette mesure depuis le mois de décembre 2022. En Franche-Comté, le Territoire-de-Belfort et la Haute-Saône sont concernés. La généralisation de ce dispositif s’effectuera progressivement à compter de l’année prochaine.

Ce vendredi matin, entre 11h00 et 12h20, à Pontarlier, à l’appel de la CGT, 40 salariés, sur les 177 que compte  Knauff Ceiling Solution (ex Armstrong), ont cessé le travail pour dénoncer leur situation. Rappelons que cette société, rachetée depuis 2020 par l’entreprise allemande, fabrique des plafonds suspendus

La crise sanitaire, liée au Covid 19, et le conflit en Ukraine sont venus perturber la situation et les projets de la firme. A tel point, qu’elle vivait, sous perfusion, grâce aux aides et au soutien de l’état. Cependant, depuis le début de cette année, les aides de l’état ne sont plus au rendez-vous et le site pontissalien se trouve en difficulté.  Après plusieurs années de temps partiel imposé, les salariés s’interrogent et demandent à travailler normalement pour vivre de leur travail. Ces derniers se trouvent fragilisés par une situation qu’ils subissent.

Aujourd’hui, après la fin des soutiens de l’état, qui n’ont pas été reconduits, et le rejet de la demande de chômage partiel refusé par l’état également, ils attendent des explications de la part de leur direction. Via une pétition, ils exigent une meilleure répartition des productions entre les usines du groupe en Europe et une meilleure rémunération. Ils refusent également tout projet de licenciement. Une réponse est attendue d’ici un mois et demi.

L'interview de la rédaction : Kocay Advatek, secrétaire du syndicat CGT Knauff Pontarlier

Ce vendredi, les Restos du Cœur lancent leur collecte annuelle de denrées alimentaires. Jusqu’à dimanche, ce sont 80.000 bénévoles qui seront présents dans 7.500 supermarchés dans l’Hexagone pour récolter des produits alimentaires et d’hygiène. L’an dernier, les Restos du Cœur ont accueilli 1,3 million de personnes en France.


218 millions, c’est le montant du budget que s’apprêtent à voter les élus bisontins pour l’année 2024. Il s’agit déjà du 4è exercice comptable mis en Å“uvre par la Maire Anne Vignot et sa majorité. Malgré le désengagement de l’état, notamment au niveau du fond vert, et les dépenses liées au coût de l’énergie, la majorité écologiste et de gauche au Conseil Municipal « veut garder le cap Â». Anthony Poulin, l’élu en charge des finances à la Ville de Besançon, évoque « un budget robuste et solidaire, tourné également vers la transition écologique Â».

Ce budget de 218 millions d’euros, présentant une hausse de 6 millions d’euros, par rapport à 2023, annonce 45 millions d’euros d’investissement pour cette nouvelle année. Le renforcement des moyens pour l’action sociale, notamment en direction des plus vulnérables, via le Centre Communal d’Action Sociale, fait partie des grands engagements. 11 millions d’euros y sont accordés. Soit une hausse de 1 million d’euros par rapport à 2023. La cité entend également agir « pour le maintien de la qualité des services publics Â». Par ailleurs dans le cadre du dialogue social annuel, les élus ont prévu de consacrer 1,5 million d’euros pour le pouvoir d’achat et l’attractivité des emplois des agents de la collectivité.

Les projets phares

La continuité du plan de rénovation des écoles et des crèches de la ville, la revitalisation de la place des Lumières aux Clairs Soleils, avec la création d’un lieu hybride dédié à l’enfance et la parentalité, la création d’une nouvelle maison des femmes (rue Jean Wyrsch), le jardin des sciences, le programme de renouvellement urbain de Planoise, le nouveau pôle sportif à Diderot, la réhabilitation du hangar aux manœuvres à la Citadelle ou encore le lancement du quartier Saint-Jacques Arsenal, l’extension du cimetière Saint-Claude et l’achat de nouveaux matériels de communication à la police nationale font partie des investissements programmés

 

L’austérité de l’état

Anthony Poulin et Anne Vignot dénoncent « la politique d’austérité de l’état Â». La suppression de la taxe d’habitation, de l’ISF et du fond vert sont autant de moyens financiers que l’état n’a plus à sa disposition « Ce sont au moins 24 millions d’euros qui ne rentrent plus dans les caisses de l’état Â» pointent les élus. « L’état a également annoncé un milliard d’euros de baisse de crédits aux agences qui accompagnent les collectivités. La crainte est forte. Néanmoins, nous continuerons à déposer des dossiers et entrer dans cette logique de contractualisation avec l’Etat. C’est comme cela qui nous réussirions ensemble Â» conclut M. Poulin.

L'interview de la rédaction : Anthony Poulin

 

Ce mardi matin, en préfecture du Doubs, en présence de Gilles Clavreul, préfet coordonnateur de la Force d’Action Républicaine (FAR), Rémi Bastille, préfet du Doubs, Anne Vignot, maire de Besançon, Etienne Manteaux, procureur de la République de Besançon et Yves Cellier, directeur interdépartemental de la Police Nationale du Doubs,  ont été présentés les objectifs de cette FAR. Rappelons que Besançon, avec Maubeuge et Valence,  fait partie des trois villes dans lesquelles ce dispositif est mis en place.

A travers cette démarche, l’état entend apporter une réponse globale aux difficultés que rencontrent ces territoires, dans les domaines éducatifs, judiciaires et sociaux. Dans un premier temps, un diagnostic sera réalisé avec les populations et les acteurs locaux. Une expertise des différents services de l’inspection générale complétera le travail mené, qui se déclinera sous la forme de projets. Un délai de 6 mois  a été donné pour faire bouger les lignes.

L'interview de la rédaction / Gilles Clavreul

Avec quels moyens ?

De nombreuses questions sont encore en suspens. Elles portent notamment sur la pérennisation des actions envisagées et les moyens financiers disponibles pour les déployer sur le terrain. « Le Président de la République a souhaité que les pouvoirs publics et le gouvernement se dotent d’une nouvelle démarche dans ces territoires, qui présentent un certain nombre de difficultés. C’est un continuum d’actions qu’il s’agit de mettre en place Â» explique le représentant de l’Etat. Anne Vignot y voit un moyen « d’associer la population Â», et notamment celle la plus éloignée des actions publiques. Dans le domaine du régalien, le Procureur de la République veut inscrire quatre piliers forts que sont « la lutte contre les addictions,  la fraude, et notamment au niveau de certains commerces planoisiens, le décrochage scolaire, avec ses répercussions sur l’engagement des mineurs dans le trafic de drogue,  et l’aide à la  réinsertion des détenus Â».

ANNE VIGNOT FAR

 

L'interview de la rédaction / Anne Vignot

 

ETIENNE MANTEAUX

L'interview de la rédaction / Etienne Manteaux

 

Hier, le tribunal de commerce de Paris a validé le plan de sauvegarde de Casino. La destinée du groupe a été confiée  Ã  un consortium, formé par l’homme d’affaires tchèque milliardaire Daniel Kretinsky et le Français Marc Ladreit de Lacharrière. Au total, ce sont 288 magasins qui seront revendus à Auchan et Intermarché.

Ce lundi, à Besançon, à Montrapon, des habitants du quartier se sont mobilisés pour aménager un lieu de vie agréable, participant également à la lutte contre les îlots de chaleur. Enfants et adultes ont répondu à l’invitation de l’agence Néolia pour planter des arbres. Au total, 450 plants ont été enracinés sur un espace, qui était délaissé par les habitants. Différentes espèces ont été sélectionnées.

Arbres montrapon

 

La méthode Miyawaki

Cette démarche consiste à planter de façon très dense. Trois arbres par M2 y sont ainsi positionnés, en associant dans chaque petite parcelle chacun des trois strates d’une forêt naturelle. « Le but est de faire quelque chose de très dense pour que cela pousse et que les essences plus fortes prennent le dessus sur les autres. En deux, trois ans, la forêt va devenir complètement autonome Â» explique Baptiste Poli, responsable d’agence pour Néolia.

 

ARBRES MONTRAPON 3

Deux projets à Besançon

En parallèle de la réhabilitation thermique de ses bâtiments, Néolia a prévu un autre projet  de verdissement sur le territoire bisontin. « Nous voulons faire quelque chose de citoyens. «  Nous souhaitons que les gens se réapproprient cet espace. Nous en ferons ce qu’ils souhaitent. On peut tout envisager, comme l’installation de bancs par exemple Â» ajoute M Poli. « Je trouve que c’est bien car les gens s’investissent Â» explique cette habitante du quartier. Et de poursuivre : « Des gens qui, habituellement, ne vont pas se parler, vont trouver une réalisation commune Â». Du haut de ses 12 ans, Brahim est également présent. Le jeune adolescent a plaisir à venir donner le coup de main. « Je me suis mis en binôme avec un adulte. Je voulais m’amuser et planter un arbre avec mes amis Â» conclut le jeune bisontin.

L'interview de la rédaction Baptiste Poli, responsable d’agence pour Néolia.

L'interview de la rédaction : Gisèle, habitante du quartier, et Brahim, jeune participant

 

ARBRES MONTRAPON 4

Le tribunal de commerce de Paris doit rendre sa décision ce lundi après-midi sur le plan de sauvetage de Casino, qui a reçu des avis défavorables des représentants des salariés et du ministère public. En cas de validation, un changement d’actionnariat sera opéré, en faveur du milliardaire Tchèque Daniel Kretinsky, du Français Marc Ladrei de Lacharrière et du fonds britannique Attestor.