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Le ministre délégué chargé des Comptes publics, Thomas Cazenave, a annoncé, ce lundi,  la mise en place dès 2024 d’une participation forfaitaire des salariés au compte personnel de formation. Précisons que cette mesure s’inscrit dans les 10 milliards d’économies supplémentaires, annoncés dimanche soir par Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie.

A quelques jours de l’évènement parisien, les agriculteurs continuent de mettre la pression sur le gouvernement. Florent Dornier, le président de la FDSEA du Doubs, dénonce « une situation encore trop brouillonne ». « On a du mal à voir le calendrier. Lorsque l’on rencontre l’administration départementale, il n’y a pas plus d’information que cela. On se doit de surveiller cette situation, comme le lait sur le feu » explique-t-il.

Alors qu’Emmanuel Macron doit prochainement recevoir les présidents nationaux de la FNSEA et des Jeunes Agriculteurs, les représentants syndicaux et leurs militants restent très attentifs. De la qualité des échanges dépendra les actions à venir au salon. Les professionnels de la terre ne souhaitent pas gâcher la fête et la belle vitrine que leur activité représente aux yeux des Français. Il n’empêche que leur patience est mise à rude épreuve. « Nous verrons,  en fonction de ce qui a pu être dit, comment nous nous positionnerons syndicalement pour ce salon de l’agriculture » narre M Dornier. « Le salon est une vitrine que l’on veut maintenir. On peut s’attendre à un accueil très tendu vis-à-vis des politiques » poursuit l’agriculteur, qui rappelle que l’évènement était « une deadline » qui avait été fixée au gouvernement pour avoir des réponses très concrètes. Et de terminer : « on ose espérer que ce sera un effet levier et que des mesures seront annoncées pour donner davantage de perspective aux agriculteurs ».

L'interview de la rédaction / Florent Dornier

 

Les salariés des 26 magasins Galeries Lafayette, dont ceux de Besançon et Belfort, propriétés du sulfureux milliardaire Michel Ohayon, restent dans l’expectative, après le renvoi au 21 février prochain, par le tribunal de commerce de Bordeaux,  de l’audience concernant l’examen final du plan de sauvegarde de ces différents  sites français.  Un millier de salariés sont concernés et s’inquiètent pour leur avenir.

La SNCF a publié ce matin l’état de circulation des trains durant le mouvement de grève des contrôleurs. La mobilisation débute ce jeudi soir, à 20h, et se terminera lundi matin, à 8 heures. En Bourgogne Franche-Comté, seules les lignes TGV seront perturbées. Le trafic des TER Mobigo sera normal ce week-end. La SNCF  recommande aux voyageurs de vérifier la circulation des trains la veille à 17h sur les sites et applications habituels.

Dans le cadre du mouvement de grève des contrôleurs de la SNCF, prévu les 16, 17 et 18 février, la direction de l’entreprise a annoncé, lors d’un point presse , qu’un train sur deux circulera en moyenne ce week-end en France. Interrogé sur cette mobilisation, Patrice Vergriete, le ministre des Transports, s’est dit « surpris » par cette mobilisation. Ajoutant, qu’il « avait été acté par la direction des primes et des augmentations de salaires qui feraient envie à beaucoup de nos concitoyens ».

Ce mardi, à  la salle des fêtes de Saint-Vit, à l’invitation de Christine Bouquin, la présidente du département du Doubs, et Ludovic Fagaut, son 1er vice-président en charge du retour à l’emploi, de l’insertion et de l’action sociale, un petit-déjeuner était organisé sur le thème « Du RSA à l’emploi ». Cette rencontre, avec les partenaires du département du Doubs, avaient pour mission de présenter les actions de la collectivité et ses engagements auprès des bénéficiaires pour atteindre cet objectif.

En 2023, la collectivité a enregistré 12.100 bénéficiaires du RSA.  Soit un engagement financier de près de 80 millions d’euros. Pour Ludovic Fagaut, « le retour à l’emploi » est une priorité. La classe d’âge des 25-39 ans est particulièrement visée. Elle représente plus de 50% des personnes accompagnées. Trois parcours sont mis en place pour aider ces différents publics . Ils tiennent comptent de la situation personnelle de chacun et de sa capacité à s’insérer dans un dispositif.

L’objectif est d’accompagner au mieux pour identifier les freins  d’accès à l’emploi. Autrement dit « travailler le projet professionnel en même temps que la résolution de freins sociaux ».  Ainsi des équipes de travailleurs sociaux, conseillers d’insertion et  coachs de filières sont mobilisés pour répondre à cet enjeu sociétal. C’est l’ensemble des dispositifs et des moyens humains déployés qu’a voulu mettre en exergue la collectivité départementale durant ce temps d’échange et de rencontre, placé sous le signe de la convivialité.

L'interview de la rédaction : Ludovic Fagaut

Les infirmiers libéraux ont mené plusieurs opérations escargots ce lundi. Elles se sont tenues dans plusieurs grandes villes de France, dont à Dijon. Les manifestants dénoncent « la paupérisation de leur profession ». Ils réclament notamment une revalorisation de leurs actes. Une nouvelle action est prévue ce samedi. Le collectif appelle tous les infirmiers libéraux à se mobiliser.

Il n’y a pas que les agriculteurs qui sont en colère. Les artisans du bâtiment de Haute-Saône et du Territoire de Belfort montent au créneau ce vendredi. Ils ont décidé d’organiser une opération escargot sur l’A36. Les manifestants ont prévu de se rassembler, vers 13h, à Montbéliard. Ils chemineront ensemble en direction de la préfecture de Belfort.

En pleine crise agricole, la Capeb, le syndicat patronal de l’artisanat du bâtiment, avait dénoncé « une iniquité de traitement » concernant la fin de la hausse de la taxe sur le gazole non routier pour les agriculteurs uniquement. En Franche-Comté, les professionnels manifesteront également contre les charges administratives très lourdes et le nouveau dispositif « ma prime rénov’.

Dans le cadre du 70è anniversaire de l’appel de l’abbé Pierre, les sites Emmaüs de France mènent des actions auprès du grand public pour évoquer l’homme et son combat. Le 1er février 1954, l’abbé lance son célèbre Appel à la solidarité, pour les sans-abri,  sur les ondes de Radio Luxembourg, créant ce qu'on appellera "l'insurrection de la bonté".

Ce samedi, à Pontarlier, les amis d’Emmaüs organisent une journée portes-ouvertes. Marie, à la retraite, a rejoint l’association en 2018. L’action d’Emmaüs et la personnalité de l’abbé Pierre ont été déterminants dans son choix de s’engager au sein de cette aventure collective et humaine. « J’aime bien l’idée de deuxième main et de recyclage. C’est bien dans l’air du temps » explique Marie. Et de poursuivre : « Je travaillais dans le social et j’avais envie de donner un peu de mon temps. Je fais cela avec plaisir ».

L’abbé Pierre

Difficile pour Marie de rester indifférente au combat de l’abbé Pierre. « C’était quelqu’un d’extraordinaire, qui avait une philosophie et une façon de concevoir les actions de solidarité particulières ». La militante associative reconnaît, qu’à son niveau, l’abbé Pierre «  a fait de la politique ». Elle fait notamment référence au rapport annuel sur le mal-logement, qui dénonce, chaque année, une situation toujours aussi dramatique. Un véritable sujet politique qui s’est emparé de la société française, en interpellant le plus grand nombre, dans des sphères différentes.

L'interview de la rédaction / Marie, bénévole aux amis d'Emmaüs de Pontarlier

 

Dans le cadre des 70 ans de l’appel de l’Abbé Pierre en faveur des mal-logés, le comité des amis d’Emmaüs de Pontarlier ouvre son site au grand public ce samedi 3 février de 9h à 16h. Les visiteurs pourront découvrir les espaces de vente, de travail pour les 11 salariés et diverses actions menées localement pour soutenir les personnes en difficulté.