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Suite à un mouvement social national interprofessionnel, la circulation des trains sera perturbée ce mardi 18 octobre sur plusieurs lignes ferroviaires. Le trafic des TGV est quasi normal. Prévoyez 1 circulation sur 2 sur les axes Dijon/Besançon et Besançon/Lons, 1 sur 3 sur l’itinéraire Besançon/Morteau et Dole/Pontarlier. Des cars de substitution seront mis en place sur les axes Valdahon/Besançon et Andelot/Saint-Claude.

Grande journée de mobilisation interprofessionnelle ce mardi. Les salaires et les réquisitions sont au cÅ“ur des revendications. Des perturbations sont à prévoir dans les administrations, l’éducation nationale ou encore les transports. La mobilisation dans les lycées professionnels devrait être suivie. La reforme concernant ces établissements ne passent pas. La suppression de près de 50% des heures de cours, au profit de stages en entreprise est contestée. « L’adaptation constante des formations dispensées par l’éducation nationale au monde économique Â» est fustigée.

Plusieurs rassemblements sont annoncées : à 10h30, place Pasteur à Besançon et à 17h, devant les préfectures de Dole, Lons-le-Saunier et Saint-Claude.  A l’éducation nationale, les enseignants ont prévu de se rassembler, ce mardi, à 10h, en assemblée générale devant chaque lycée professionnel. A 15h, ils participeront à un rassemblement académique sur la place du 8 septembre à Besançon.

L'interview de la rédaction / Nathalie Faivre ( syndicat SNES/ FSU)

 

Suite à un mouvement social national interprofessionnel, la circulation des trains sera perturbée ce mardi 18 octobre sur certaines lignes opérées par SNCF Voyageurs. Ces perturbations sont possibles dès ce lundi en fin d’après-midi. Pour obtenir des informations plus précises, il est important de contacter l’opérateur, via le 03.80.11.29.29 ou  le site ter.sncf.com

Une grande journée de mobilisation pour les salaires et les contre les réquisitions se déroulera ce mardi 18 octobre. En Franche-Comté, plusieurs rassemblements sont prévus. Les manifestants se donnent rendez-vous : à 10h30, place Pasteur à Besançon et à 17h, devant les préfectures de Dole, Lons-le-Saunier et Saint-Claude.  

 A l’éducation nationale, les enseignants ont prévu de se rassembler, ce mardi, à 10h, en assemblée générale devant chaque lycée professionnel. A 15h, ils participeront à un rassemblement académique sur la place du 8 septembre à Besançon.

La CGT du Doubs fait savoir « qu’en solidarité et soutien Â» avec les travailleurs des raffineries, elle appelle à une mobilisation devant la préfecture bisontine ce vendredi, à 18h. « Ils ne se battent pas seulement pour eux, mais aussi pour nous Â» annonce le communiqué de presse. Une autre mobilisation est programmée le 18 octobre, à 10h30, place Pasteur, à Besançon. Une action identique est prévue le même jour, à 14h, au Champ de Foire, à Montbéliard. Elles porteront sur les salaires.

La Mission Locale du bassin d’emploi de Besançon fête ses 40 ans. Tout au long de ce mois d’octobre différents évènements sont organisés. Ce jeudi, une après-midi portes ouvertes s’est tenue  sur les deux sites de l’organisme, rues Marmier et Midol. Pour l’occasion, un jeu de pistes était proposé aux visiteurs, qu’il s’agisse des partenaires ou du public visé, les jeunes âgés entre 16 et 25 ans.  Onze stands thématiques ont été pensés. Ils présentaient, sous la forme d’énigmes et d’épreuves,  le parcours et les différentes prises en charge et informations dont peut bénéficier un jeune. La problématique des mobilités et de la santé étaient par exemple abordés.

Accueillir et redonner confiance

La prise en charge d’un jeune est complexe. Elle doit être globale. La seule orientation professionnelle n’est pas suffisante. D’autres accompagnements doivent être menés. Co-construire un projet personnel et professionnel avec un jeune ne s’improvise pas. De multiples compétences doivent être travaillées. Ne pas reproduire les mêmes erreurs qu’à l’Education Nationale, où la prise en charge collective d’une classe d’âge a montré ses limites.  L’état attend des résultats rapides, mais certaines situations demandent du temps et de la patience. Ce qui n’est pas toujours possible. « Nous avons besoin de davantage d’interconnexions avec les services de l’état. Nous devons être moins dans les chiffres. Le financeur attend des résultats en termes quantitatifs. Alors que nos évaluations sont autres Â». explique Didier Paineau, Président de la Mission Locale bisontine. Et de conclure : « il ne faut pas que la structure devienne un espace bureaucratique et bureautique, mais un lieu de vie, où l’humain a toute sa place Â».

Le reportage de la rédaction / Laurine Baudrey et Cindy Arbey ( conseillères à la Mission Locale de Besançon). Didier Paineau, Président de la Mission Locale bisontine. 

La 10è édition du Carrefour des collectivités locales se tient actuellement à Besançon Micropolis. En cette date anniversaire, l’évènement se déroule dans un contexte social et économique difficile. Compliqués, à la fois pour les élus et les entreprises des Travaux Publics, de réussir à se projeter dans l’avenir. La crise du carburant, la spéculation, liée à cette situation, un projet de loi de finances, actuellement débattu à l’Assemblée Nationale, qui suscite de nombreuses controverses, posent beaucoup d’interrogations et laissent les collectivités et les entrepreneurs dans la plus grande des incertitudes.

L'interview de la rédaction / Vincent Martin



En présence du Préfet du Doubs, de Christine Bouquin, la présidente du département du Doubs et Patrick Genre, le Président de l’association des maires du Doubs, Vincent Martin a demandé à l’état « de ne pas (les) laisser tomber Â». « Laissez-nous travailler ! Â» a déclaré le patron des Travaux Publics de Bourgogne Franche-Comté. Très interrogatif sur le projet de loi de finances qui se discute au Parlement, il a clairement invité l’état « Ã  poursuivre l’accompagnement des acteurs locaux et des entreprises Â». Tout en rappelant, qu’en Bourgogne Franche-Comté, les 1200 entreprises des Travaux Publics embauchent 11.000 collaborateurs et réalisent un chiffre d’affaires global de 1,8 milliards d’euros.

 

GENRE COLOMBET CARREFOUR DES COLLECTIVITES

Jean-François Colombet ( Préfet du Doubs). Patrick Genre ( Président de l'association des Maires du Doubs)

 

Signature d’un contrat d’engagement

Christine Bouquin, la présidente du département du Doubs, a rappelé que dans les prochaines semaines, sa collectivité signera un contrat d’engagement avec la fédération régionale des Travaux Publics de Bourgogne Franche-Comté. « La relance doit réunir nos forces Â» a précisé Mme Bouquin, décidée à soutenir toujours et encore ce secteur d’activité et l’aider à franchir du mieux possible l’étape de la transition énergétique et de l’innovation que tout le monde appelle de ses vÅ“ux.

CHRISTINE BOUQUIN CARREFOUR DES COLLECTIVITES

Christine Bouquin ( présidente du Conseil Départemental du Doubs)

 

Des dotations en baisse, qui se font attendre

Comme de nombreuses communes de France, Valdahon s’interroge et devra sans doute opérer à des choix budgétaires. Le coût de l’énergie et les dotations de l’état, à la baisse, et qui tardent à arriver, ne sont pas pour rassurer. Cette situation pourrait mettre un coup aux investissements. « C’est un contexte économique  qui fragilise toutes les collectivités Â» explique Sylvie Le Hir, maire de Valdahon. Et de poursuivre : « Nous vivons dans l’incertitude. Faire des projets dans ces conditions, ce n’est pas évident Â».

L'interview de la rédaction / Sylvie Le Hir

Dans un communiqué de presse, le Medef de Franche-Comté dénonce « l’absence de visibilité sur le prix de l’énergie pour 2023 Â». Et d’expliquer que « les entreprises ont besoin de cette visibilité pour préparer les investissements de 2023 et les emplois de demain pour maintenir un équilibre concurrentiel européen Â». Le syndicat des patrons demande aux instances politiques et gouvernementales « de prendre en compte de manière urgente le message des entreprises locales, qui s’inscrit pleinement dans la demande du MEDEF national Â».

L’heure est grave. Les chefs d’entreprise tirent la sonnette d’alarme. Les difficultés qu’ils rencontrent  pour trouver de l’essence provoquent de l’inquiétude et ralentissent considérablement leurs activités. Paul Henry Bard, le secrétaire général de la CAPEB du Jura, et Emilien Michel, le responsable des Travaux Publics dans ce même département, s’inquiètent pour les petites et moyennes entreprises jurassiennes, dont certaines pourraient cesser provisoirement leur activité avant le week-end.

Si le manque d’essence porte un coup d’arrêt bien réel, les patrons et leur syndicat dénoncent également la spéculation ambiante qui vient impacter la santé financière de leur affaire. Ces responsables d’entreprise ne demandent pas forcément de l’aide en monnaie sonnante et trébuchante, mais des actions fortes permettant un retour à la normale. Un  courrier a  Ã©té envoyé au préfet pour exprimer l’état d’esprit du moment et les conséquences à venir. D’autant plus que le retour à la normale n’est pas encore établi et qu’il faudra encore plusieurs jours pour que le réapprovisionnement soit total.

 

Emilien Michel, responsable des TP du Jura

C’est aberrant !

Cette situation ne fait pas que des malheureux. Bien au contraire. Certains en profitent. Comme en témoigne ce chef d’entreprise, « la note devient très salée Â». A 2,25 euros le litre, les dépenses s’envolent. « Ça a pris 50 centimes en quatre jours. C’est honteux » explique Emilien Michel. « Nous avons le couteau sous la gorge. Outre le prix, nous craignons de ne plus pouvoir mettre de gasoil  dans nos engins et laisser nos salariés à la maison Â». Pour ce chef d’entreprise, alors que ces carnets de commande sont pleins, les prochains jours s’écrivent en pointillés. Une solution doit être trouvée au plus vite pour ravitailler ces établissements, qui ne peuvent pas se permettre de sillonner tout le territoire à la recherche de carburant.

 

Paul Henry Bard, secrétaire général de la CAPEB du Jura

Ce samedi 15 octobre, Lutte Ouvrière organise sa traditionnelle fête. Elle se déroulera à partir de 15 heures à la salle de la Malcombe à Besançon. Cet après-midi fera la part belle à l’actualité dans un esprit festif malgré tout. Expositions, animations musicales, débat et banquet rythmeront cet après-midi. L’envolée des prix, la guerre en Ukraine, les crises sociale, environnementale et énergétique seront au cœur des discussions.

Pour Claude Cuenot, « seul un changement de société, basé sur un renversement du capitalisme Â» peut améliorer la situation et apaiser la société. « Le système capitaliste ne peut plus assurer l’avenir de l’humanité Â» explique-t-il. Pour le militant, l’heure est venue « de remettre en cause cette société, entièrement dirigée par le profit et des capitalistes et des gouvernants qui sont à leur service, en prenant des décisions en fonction de ces intérêts-là Â». Lutte Ouvrière veut redonner toute leur place « aux travailleurs du monde Â», qui sont « les seuls à pouvoir diriger la société et ouvrir une issue à l’humanité ».

L'interview de la rédaction / Claude Cuenot