La saison 2024-2025 du Mont d’Or s’est clôturée en mai sur des résultats stables. Plus de 5.400 tonnes ont été écoulées (5.500 tonnes, un an auparavant), représentant plus de 9 millions de boîtes (8,8 millions durant la saison précédente) et 31 millions de litres de lait transformés. Ce fromage emblématique, produit entre août et mars, mobilise chaque année 500 producteurs et 10 fromageries répartis sur 95 communes d’altitude.
Sans record exceptionnel, la campagne confirme la vitalité d’un produit saisonnier rare, apprécié pour son authenticité et son ancrage territorial. Depuis le 10 septembre, la nouvelle saison est lancée, avec le retour attendu du Mont d’Or sur les étals, prêt à régaler les amateurs de terroir et de tradition.
En soutien au monde agricole et suite au report du Super Comice à 2026, la Fédération des Comices, en partenariat avec la Ville de Pontarlier, organise une grande journée festive le samedi 25 octobre. Au programme : Marché de producteurs, sous la Halle Émile Pasteur, de 9h à 17h, avec dégustations et vente directe, animations équestres, sonneurs de cloches, jeux pour enfants, exposition Playmobil, structures gonflables… Il sera possible de se restaurer sur place. A cette occasion, le marché hebdomadaire sera déplacé rue des Anciens Combattants. A ne pas manquer également le bal, qui se tiendra à l’Espace René Pourny, dès 21h, avec les Spiders, Let D’zur et DJ Tanguy.
La commission permanente du Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté a validé 62,3 millions d’euros de financements régionaux. Ces aides ciblent les domaines de compétence de la collectivité : développement économique, ESS, agriculture, forêt, tourisme et apprentissage.
Dans le Jura, plusieurs projets bénéficient de ce soutien. La commune de Poids-de-Fiole reçoit près de 11.000 euros pour la rénovation de sa mairie et de ses salles communales. À Mouchard, les Compagnons du Tour de France obtiennent 950.000 euros pour leurs équipements de formation, tandis que le lycée du Bois bénéficie de 3,8 millions d’euros pour des travaux d’isolation thermique. Arinthod percevra 500.000 euros pour la création d’un espace santé. Enfin, la Grande Saline de Salins-les-Bains voit sa restauration soutenue à hauteur de 330.000 euros.
À noter également : 29 entreprises régionales recevront plus de 2 millions d’euros d’aides économiques.
Jean-François Longeot, sénateur du Doubs et président de la Commission de l’Aménagement du Territoire et du Développement durable du Sénat, a officiellement soutenu la demande d’inscription des comices agricoles du Doubs au patrimoine culturel immatériel français.
Dans un courrier adressé à la ministre de la Culture, Rachida Dati, il a salué ces manifestations comme des « vitrines du savoir-faire agricole » et des vecteurs essentiels de transmission des traditions locales.
Ce vendredi, les agriculteurs du Doubs se mobilisent contre l’accord de libre-échange avec le Mercosur et contre la loi Duplomb. Ils ont prévu de se mobiliser ce jour à Besançon. Tout d’abord, au Carrefour Besançon Valentin, où une opération d’étiquetage est prévue sur les produits importés. Puis, au centre-ville, place du 8 septembre, pour une dégustation de produits régionaux. Objectif : alerter les citoyens sur les distorsions de concurrence et promouvoir une alimentation de qualité, produite en France.
« Face aux menaces liées à l’accord Mercosur et à la loi Duplomb », la FDSEA et les Jeunes Agriculteurs du Doubs appellent à une journée de mobilisation, ce vendredi 26 septembre, pour défendre l’agriculture française. Deux actions sont prévues : une opération d’étiquetage sur les produits importés au Carrefour Besançon Valentin (11h-12h), suivie d’une action d’information et de dégustation de produits locaux place du 8 Septembre (12h-14h). Objectif : alerter les citoyens sur les distorsions de concurrence et promouvoir une alimentation de qualité, produite en France. Cette mobilisation pourrait se prolonger à l’automne.
Le Conseil d’administration de l’association Doubs, Terre d’élevage a décidé, en accord avec Micropolis, d’annuler l’édition 2025 de Vache de Salon, initialement prévue du 21 au 23 novembre. Cette décision est motivée par un contexte sanitaire incertain lié à la Dermatose Nodulaire Contagieuse (DNC), qui fragilise l’organisation de l’événement. Le respect des engagements envers les partenaires, exposants et institutions a également pesé dans la balance. Les organisateurs donnent rendez-vous en 2026 pour une édition « encore plus fédératrice ».
Une décision collégiale
Le Super Comice de Pontarlier, grand rendez-vous festif et agricole du Haut-Doubs, organisée tous les cinq ans, n’aura pas lieu en 2025. Il est reporté en octobre 2026. Réunis autour de la Ville de Pontarlier, de la Fédération des éleveurs et du Groupement de Défense Sanitaire (GDS), les acteurs du monde agricole ont pris la décision de reporter l’événement à octobre 2026. « Il n’était pas question de faire prendre le moindre risque aux agriculteurs », explique Bertrand Guinchard, l’élu en charge de l’économie à la ville de Pontarlier. L’épidémie touchant les élevages reste préoccupante, avec des foyers désormais situés à moins de 70 kilomètres de Pontarlier.
L'interview de la rédaction : Bertrand Guichard, élu en charge de l'économie à la ville de Pontarlier
L’impact sanitaire au cœur des choix
L'interview de la rédaction : Bertrand Guichard, élu en charge de l'économie à la ville de Pontarlier
Un nouveau cas signalé dans l’Ain, conjugué à la période d’incubation de 21 jours et au délai d’efficacité vaccinale, a pesé lourd dans la balance. « Le feu est à l’orange, presque rouge », résume l’élu, qui a suivi les recommandation du Groupement de Défense Sanitaire de ne pas maintenir l’événement. La crainte d’une propagation lors d’un rassemblement massif a conduit à un report jugé indispensable.
Pas de récupération politique
Face aux rumeurs locales évoquant des motifs politiques, qui auraient pu influencer le maintien d’un tel évènement, Bertrand Guinchard réagit. « Jamais le politique ne prendra la main sur ce genre de décision. C’est la santé qui prime avant tout ». Et de compléter : « La Ville de Pontarlier se positionne comme un soutien aux professionnels et non comme un décideur en première ligne ».
Une fête reportée, mais pas annulée
Le Super Comice, moment de convivialité attendu par les éleveurs, leurs familles et les habitants, aurait eu une saveur particulière dans un climat d’inquiétude. « Avec une appréhension sanitaire, on ne profite pas pleinement d’un tel événement », rappelle M. Guinchard. Le rendez-vous est donc fixé au 24 octobre 2026.
Une tradition déjà éprouvée
Ce n’est pas la première fois que le Super Comice doit s’adapter aux aléas sanitaires. Déjà repoussé deux années consécutives à cause du Covid-19, il prouve une nouvelle fois sa résilience. Pour les organisateurs, cette patience renforcera d’autant plus la valeur de la fête : « Elle sera plus belle encore, avec des agriculteurs et des familles sereins et désireux de se retrouver ».
Arnaud Rousseau, le président de la FNSEA, a appelé, hier, ses militants à une journée d’action le vendredi 26 septembre. La mobilisation portera sur le Mercosur, l’instauration des droits de douane aux Etats-Unis et la surtransposition des normes européennes en France.
Le berceau du cheval comtois vibrait ce week-end à Maîche (Doubs) à l’occasion du concours national 2025, grand rendez-vous annuel qui rassemble éleveurs, passionnés et visiteurs venus admirer la fine fleur de la race. Cet événement, attendu chaque année, consacre le savoir-faire des éleveurs et met en lumière la qualité d’un patrimoine vivant intimement lié à la Franche-Comté.
Parmi les moments forts du concours, Jean-Michel Garressus, installé aux Fontenelles, s’est distingué en décrochant le Prix de Championnat mâle avec son cheval Mont Miroir. Une consécration pour cet éleveur reconnu, qui illustre la rigueur et la passion investies dans son travail d’élevage.
Le palmarès a également mis en lumière d’autres acteurs de la filière. Du côté des femelles adultes, la victoire est revenue à Ketty du Verger, appartenant à la ferme Pretet de Pouilley-les-Vignes. Chez les jeunes, la championne Niky de St Pierre, présentée elle aussi par Jean-Michel Garressus, a séduit le jury par sa prestance et sa qualité. Enfin, le Prix de famille a été attribué à Capucine Dornier, saluant la régularité et l’homogénéité d’un travail d’élevage sur plusieurs générations.
Avec ses chevaux massifs, élégants et dociles, le concours national de Maîche confirme une fois encore son rôle central dans la valorisation du cheval de trait comtois. Au-delà des prix, il témoigne de la vitalité d’une filière qui continue d’attirer un large public, entre tradition, patrimoine et modernité.