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La 18è édition du Festival de Caves se déroule actuellement dans la région. Elle se terminera le 20 juin prochain. Pour ce nouveau rendez-vous, plus de 100 représentations sont présentées dans 70 villes et villages de Bourgogne-Franche-Comté.

Sept créations théâtrales sont à découvrir. Ce festival hors du commun propose une série de spectacles imaginés pour être joués dans les caves de plus d’une centaine de particuliers qui ouvrent les portes de leurs sous-sols. Pour tout savoir sur ce nouvel évènement : www.festivaldecaves.fr

Après six ans d’absence, la Fée Estivale est de retour dans le Jura, dans le village de Châtelneuf. Pour ses organisateurs, l’objectif est d’animer le milieu rural et notamment la commune jurassienne hôte et ses 150 habitants. Ce festival se déroulera en deux temps  ce vendredi et ce samedi. Au menu, deux soirées concert et une journée marché et spectacle.  Cette nouvelle édition présente une programmation éclectique, proposant des consonnances rock et festives, avec notamment de la  techno et du reggae.

Pour mener à bien ce projet, une équipe d’une vingtaine de personnes est mobilisée. « C’est un travail d’une année »  explique Justin Roche, un des bénévoles engagés dans cette aventure musicale et culturelle. Le collectif a plaisir de se relancer dans cette aventure. « C’est enthousiasmant de retrouver la dynamique d’organisation et de proposer quelque chose de culturel dans un village de cette taille. Cela nous semblait très important » explique Justin Roche.

L'interview de la rédaction / Justin Roche

 

Rendez-vous au centre du village de Châtelneuf ces vendredi 10, de 18h à 00h30 et samedi 11 mai, de 18h à 2h du matin. Le marché se tiendra de 11h à 17h samedi. Les spectacles se dérouleront entre 14h et 18h durant cette même journée.  Pour de plus amples informations : http://feeestival.weebly.com/

La 5è biennale estivale d’art contemporain d’Art en Chapelles se déroulera du 6 juillet au 25 août prochain dans les églises du Haut-Doubs. Cette manifestation estivale d’envergure offre aux curieux et amateurs d’art l’occasion de découvrir des œuvres contemporaines uniques, ainsi que des édifices historiques et religieux qui sont une partie intégrante de cette région. Onze sites et autant d’artistes seront à découvrir ou redécouvrir. Le public pourra voyager entre Oye-et-Pallet, Malpas, Courvières, Boujailles, Mouthe, Châtelblanc, Les Pontets, Gellin, Remoray-Boujeons et Brey-Maison-du-Bois.

Une nouvelle saison estivale s’est ouverte à la Citadelle de Besançon. Le coup d’envoi a été donné le 13 avril dernier avec la grande exposition « dessine-moi ta planète » et le printemps de la biodiversité. Cette programmation va s’enrichir durant les mois à venir.

En 2024, après cinq années de retrait, le monument de Vauban participe à la nuit des musées, qui se tiendra le 18 mai. L’ensemble des musées du site y est associé. Ils proposeront différents ateliers et animations. Par exemple, le parc zoologique nous invitera à une visite nocturne, comme nulle autre pareille, avec comme guides, les vétérinaires et soigneurs de l’établissement. Par ailleurs, les 1er et 2 juin prochains, la Citadelle participera pour la première fois à « rendez-vous aux jardins », avec la possibilité pour le public de découvrir ses deux premiers jardins thématiques :  « Vauban » et celui du « musée de la résistance et de la déportation ».

L'interview de la rédaction : Alexandre Arnodo, directeur de la Citadelle

« S’ouvrir au plus grand nombre »

Avec une fréquentation annuelle qui approche les 300.000 visiteurs, les équipes de la Citadelle et la majorité municipale bisontine veulent s’adresser au plus grand nombre et permettre, grâce à des évènements grand public, à tout un chacun de franchir les portes du site bisontin. C’est dans ce cadre-là que se dérouleront le week-end « Grand Siècle » les 22 et 23 juin prochains, un concert matinal le 30 juin, trois soirées de concerts dans le parc Saint-Etienne, les 11, 12 et 13 juillet, des apéros avec vue et insolites et des séances de cinéma en plein air, tous les jeudis soir, à partir du 18 juillet.

L'interview de la rédaction / François Bousso, élu bisontin en charge de la Citadelle

Créer des partenariats locaux

Depuis cette mandature, la Citadelle de Besançon veut intensifier également ses partenariats avec les acteurs locaux. Ainsi, cela prend forme par la mise en valeur des savoir-faire et produits locaux, mais également la participation du monde associatif et culturel local dans les programmations à venir. La scène musicale régionale aura toute sa place lors des prochains évènement proposés. Lors de sa soirée  100% électro, la Citadelle a donné carte blanche  au DJ et compositeur bisontin Mula pour sa prestation du 11 juillet. « C’est un devoir. Nous attirons tellement de monde que nous avons la possibilité, plus que quiconque, de mettre à l’honneur l’offre locale » explique l’élu bisontin François Bousso, en charge de la Citadelle.

Pour ne rien manquer des évènements à venir : www.citadelle.com

A l’occasion du 150è anniversaire de la première exposition impressionniste, initiée par le musée d’Orsay, et l’exposition du fragment central du « Déjeuner sur l’herbe » de Claude Monet au Musée des Beaux-Arts de Besançon, jusqu’au 2 juin, le grand public est invité à savourer son propre Déjeuner sur l’herbe dans l’un des nombreux parcs et jardins de la ville, grâce à un panier pique-nique qui sera remis aux participants en fin de visite. Il reste encore trois dates : les 11 et 18 mai et le samedi 1er juin. Le plein tarif s’élève à 36 euros. Réservation auprès de l’Office de Tourisme et des Congrès du Grand Besançon. Plus d’’info sur https://www.besancon-tourisme.com/fr/

A Flagey (25). La maison familiale de Gustave Courbet présente, jusqu’au 3 novembre prochain, l’exposition « Le torrent du monde » de l’artiste plasticien Quentin Guichard (38 ans). Le trentenaire s’inscrit dans la filiation de Gustave Courbet et  joue avec la nature pour donner naissance à ses œuvres. Des éruptions basaltiques d’Islande aux parois calcaires de la Loue. L’invisible se révèle dans les fissures de la roche et les convolutions de l’eau. Une histoire poétique de la formation de l’espace et du temps.

Lors du week-end prolongé du 8 au 12 mai, le Château de Joux va proposer 12 visites guidées par jour, qui  vous emmèneront du fort enterré au donjon, de la cour d’honneur au grand puits, à travers 10 siècles d’histoire de l’architecture militaire.

Vous vous laisserez  conter également les frasques de Mirabeau, le destin tragique de Berthe ou celui, funeste, de Toussaint Louverture. Horaires des visites : 10h, 10h30, 11h, 11h15, 11h30, 14h, 14h30, 14h45, 15h, 15h30, 16h, 16h15. Plus d'information : www.chateaudejoux.com

L’édition 2024 du Festival « d’Autres Formes », consacré à l’art numérique, a déjà trouvé son public en terre bisontine. Réparti sur trois semaines, il a rassemblé près de 7.500 personnes, contre 4.500 en 2023.

Une dizaine de lieux ont accueilli la programmation, qui a présenté six créations produites par des artistes locaux. C’est un public très varié qui s’est déplacé. Spectateurs et auditeurs confirmés et néophytes, venus parfois en famille, d’âges différents,  ont répondu présent.  

La 39è édition du Festival de Musique du Haut-Jura se déroulera du 29 mai au 9 juin prochain. Rappelons que cet évènement met à l’honneur la diversité des musiques anciennes. Soit 150 ans de création musicale.

La billetterie est ouverte depuis le 2 avril dernier. Les initiatives ne manquent pas : concerts à la cathédrale de Saint-Claude, des randonnées musicales, un bal renaissance participatif, un petit déjeuner en musique ou encore un concert à la bougie, … . Pour de plus amples informations : https://www.festival-musique-baroque-jura.com/

A compter du 4 mai, et jusqu’au 23 septembre, le musée des Beaux-Arts et d’archéologie de Besançon présentera « Made In Germany », une exposition dédiée aux peintures germaniques de la Renaissance, issues des collections publiques françaises. Cette exposition s’inscrit dans un triptyque qui se construit avec les musées de Colmar et des Beaux-Arts de Dijon.

L’exposition bisontine présente 70 œuvres, réparties en quatre chapitres différents. Une partie de ces œuvres fait partie de la collection de l’établissement bisontin. Les autres proviennent d’institutions partenaires : la Bibliothèque Nationale de France, le Musée du Louvre, le Petit-Palais, le Château de Versailles, … . Aux côtés de grands maîtres, tels que Lucas Cranach, Albrecht Dürer ou Martin Schongauer, des artistes moins connus apparaissent. Cette création a nécessité un long et fastidieux travail artistique et scientifique. « Une collègue Isabelle Dubois-Brinkman, directrice des Musées de Mulhouse, a été détachée, durant cinq ans, à l’Institut National de l’Art pour faire un recensement des peintures germaniques, créées entre la fin du 14è siècle  et le 16è siècle, conservées aujourd’hui sur le sol français » explique Amandine Royer, conservatrice chargée des arts graphiques au musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon. Soit environ 500 œuvres.

Entre 5.000 et 25.000 euros de restauration

Le riche partenariat qui entoure cette manifestation a permis d’entreprendre de lourds travaux de restauration, nécessaires à la préservation de ce patrimoine. Des investissements de l’ordre de 5.000 à 25.000 euros ont parfois été nécessaires. Cette exposition colorée et très accessible vaut vraiment le coup d’œil. Pour aider le visiteur à la compréhension et à la perception des œuvres présentées, une programmation culturelle a également été pensée autour de l’exposition. Le public pourra également évoluer en consultant le catalogue de l’exposition. Un joli ouvrage de 400 pages. Pour tout savoir sur cette exposition et les rendez-vous qui en découleront : www.mbaa.besancon.fr

L'interview de la rédaction : Amandine Royer