Les 18 et 19 octobre, la Citadelle de Besançon s’inscrit dans la 10ᵉ édition des Journées nationales de l’architecture. Sous le thème "Architectures du quotidien", visites guidées, ateliers et projections inviteront petits et grands à redécouvrir le génie de Vauban.
À 11h30 et 15h30, la visite « La Citadelle, chef-d’œuvre de l’architecture bastionnée » dévoilera les secrets d’adaptation au relief. Dès 10 ans, sur inscription le jour même. Les plus jeunes, dès 4 ans, pourront manipuler sable et blocs dans l’atelier « Petits bâtisseurs », en autonomie sous la surveillance des parents. Enfin, deux films seront projetés en continu jusqu’au 29 octobre (sauf les 24, 25 et 26) : l’un sur l’évolution des fortifications, l’autre sur la Citadelle vue par un faucon pèlerin.
Toutes les activités sont gratuites avec billet ou abonnement Citadelle.
Avec près de 24 000 festivaliers en 16 jours, la 78e édition du Festival international de musique de Besançon signe une fréquentation en hausse de 25 % par rapport à 2023, renouant avec les chiffres d’avant-pandémie. Le 59e Concours de jeunes chefs d’orchestre, point d’orgue de cette édition, a confirmé son rayonnement international : plus de 3 000 spectateurs en salle et 132 000 vues en ligne. Du Boléro de Ravel à la création de Régis Campo, en passant par les apéro-jazz et les musiques du monde, le Festival 2025 a fait vibrer Besançon au rythme d’une programmation exigeante et populaire.
Ce mercredi matin, L’Orchestre Victor Hugo Franche-Comté a présenté sa nouvelle saison, ses projets et sa stratégie budgétaire. Une conférence de presse dense, où la direction et les représentants des collectivités ont souligné l’équilibre subtil entre exigence artistique, mission publique et modèle économique vertueux.
L'interview de la rédaction : Jean-François Verdier, directeur artistique et musical
Aline Chassagne, présidente du syndicat mixte
Un orchestre de territoire au rayonnement international
Structure atypique dans le paysage culturel français, l’Orchestre Victor Hugo est un syndicat mixte réunissant la Région Bourgogne–Franche-Comté, les villes de Besançon et Montbéliard, et Pays de Montbéliard Agglomération. Ce modèle politique, rare dans le secteur culturel, garantit une stabilité financière et institutionnelle enviable : aucune baisse de subvention n’a été enregistrée malgré le contexte budgétaire tendu. Composé de 38 permanents (dont 30 musiciens à temps partiel), l’orchestre peut s’élargir jusqu’à 125 musiciens selon les productions. Son directeur musical, Jean-François Verdier, insiste :
« Ce sont des musiciens qui vivent ici, qui enseignent dans nos écoles de musique, et qui partagent la vie locale. Ce n’est pas un orchestre TGV. » Cet ancrage territorial se double d’un rayonnement national et international, notamment à travers les enregistrements, les collaborations et les invitations prestigieuses. L’ensemble se produira notamment au Théâtre des Champs-Élysées en février 2026 pour 14 représentations de “Roméo et Juliette”, une coproduction parisienne à coût nul pour les collectivités régionales.
L'interview de la rédaction : Jean-François Verdier, directeur artistique et musical
Aline Chassagne, présidente du syndicat mixte
Une mission culturelle et sociale assumée
Fidèle à son ADN, l’Orchestre Victor Hugo revendique une mission de service public : sensibiliser tous les publics à la musique symphonique. De la maternelle aux EHPAD, des hôpitaux aux quartiers populaires, les musiciens interviennent sur l’ensemble du territoire. «On prend aussi au sérieux un concert en EHPAD qu’un gala à Micropolis », souligne Verdier. Avec 69 concerts programmés cette saison, dont 20 à Besançon et un retour attendu à la Saline royale d’Arc-et-Senans, l’orchestre poursuit une politique d’accès large au symphonique. Le concert du Nouvel An à Planoise et Montbéliard rassemblera à lui seul près de 9 000 spectateurs, autour d’un programme 100 % français. L’orchestre mise également sur la jeunesse : l’Orchestre des Jeunes de la Région, projet éducatif estival, permet à des adolescents de retrouver confiance et cohésion à travers la pratique collective. « On voit arriver des jeunes en difficulté scolaire qui se reconstruisent par la musique », confie le chef.
Une programmation entre redécouverte et création
La saison 2025–2026 s’annonce foisonnante, avec une vingtaine de programmes mêlant grands classiques, créations contemporaines et projets participatifs. Jean-François Verdier revendique une ligne artistique claire : « Nous faisons ce que personne d’autre ne fait : redécouvrir, créer, et donner une voix à ceux que l’histoire a oubliés. »
Trois albums majeurs jalonneront la saison :
« America, Dream », redécouverte de deux compositrices injustement effacées de l’histoire musicale.
« La Cinquième saison », avec le mandoliniste Julien Martineau, mêlant Vivaldi et création contemporaine.
« Music on the Moon », œuvre inédite commandée pour une mission spatiale française : la seule musique destinée à être déposée sur la Lune en 2027.
Ces disques, diffusés à l’international, confortent le rôle de l’orchestre comme acteur de recherche et de mémoire musicale. « Redonner vie à des œuvres oubliées, c’est aussi corriger des injustices de l’histoire », souligne M. Verdier.
Un modèle économique exemplaire
Avec un budget stable de 2,6 millions d’euros, dont 1,9 million de subventions publiques, l’Orchestre Victor Hugo affiche une gestion vertueuse : 70 % de financements publics, 30 % de ressources propres (billetterie, ventes de disques, concerts et mécénat). « Nous avons le plus petit budget symphonique de France, mais un rapport qualité-prix unique », affirme la direction. L’équipe espère élargir prochainement son cercle de partenaires afin de renforcer l’action culturelle dans tout le territoire.
Un orchestre au service du vivant
Entre créations, pédagogie et engagement social, l’Orchestre Victor Hugo continue de prouver qu’un orchestre régional peut être à la fois laboratoire d’innovation, acteur de cohésion sociale et ambassadeur culturel international. Comme le résume Jean-François Verdier : « Un orchestre symphonique n’est pas une relique du passé. C’est un outil vivant, au service de toutes les musiques et de tous les publics. »
Jusqu’au 2 novembre, le Musée de Pontarlier met à l’honneur Arthur Borel, figure emblématique de l’industrie de l’absinthe. Ancien directeur technique de Pernod Fils, il s’est illustré par son engagement social et son rôle dans l’amélioration des conditions de travail.
À travers œuvres, objets et photographies, cette exposition vous invite à découvrir un homme au cœur de l’aventure industrielle pontissalienne. Rendez-vous du lundi au vendredi de 10h à 12h et de 14h à 18h, sauf le mardi. De 14h à 18h le week-end et les jours fériés.
Les 4 et 5 octobre, la capitale historique de la fée verte accueille la 23e édition des Absinthiades, orchestrée par les Amis du Musée. Conférences, expositions, salon des collectionneurs et dégustations rythmeront ce rendez-vous incontournable. Parmi les temps forts : un concours de dégustation, la création d’une absinthe collective et des découvertes culinaires. Les distilleries locales ouvriront leurs portes, accessibles via navettes gratuites au départ du théâtre Bernard Blier.
Jusqu’au 10 novembre, les Rois Vagabonds dressent leur chapiteau rue de Cologne, dans le quartier Planoise, à Besançon pour « Concerto pour deux clowns ». Autour de ce spectacle, la Ville lance une programmation « OFF » baptisée Grand Théâtre Éphémère, en lien avec les acteurs du quartier et pilotée par la Maison de quartier.
Pendant plus d’un mois, ce lieu vivant accueillera ateliers artistiques, spectacles familiaux, concerts, rencontres interculturelles, actions de sensibilisation et temps conviviaux. Sophrologie, yoga du rire, graff, sérigraphie, Octobre rose, gala de boxe, gospel, Fiesta Latina… chaque semaine offrira une palette d’événements ouverts à toutes et tous.
Au cœur de Planoise, ce théâtre temporaire devient un carrefour culturel et festif.
Ils étaient huit, ils ne sont plus que trois. À l’issue des redoutables demi-finales Opéra et Concerto du 59e Concours international de jeunes chefs d’orchestre de Besançon, le jury a tranché : Satoshi Yoneda (Japon, 29 ans), Kyrian Friedenberg (États-Unis, 26 ans) et Tianyi Xie (Chine, 21 ans) accèdent à la Finale.
Ce mercredi 24 septembre, les candidats ont dirigé Così fan tutte de Mozart et accompagné le violoniste Nicolas Dautricourt dans un concerto exigeant. L’Asie reste bien représentée, et le benjamin du concours s’invite en finale.
Rendez-vous samedi 27 septembre à 16h au Théâtre Ledoux pour une ultime épreuve en conditions de concert, avec le Deutsche Radio Philharmonie. Au programme : Berlioz, Prokofiev et une création mondiale de Régis Campo. Retransmission en direct sur Youtube, medici.tv, medici.tv et sur écran géant Place Granvelle à Besançon.
Le village-station de Métabief, niché dans le Haut-Doubs, s’est transformé au printemps 2024 en décor de cinéma pour le tournage du film "L’incroyable femme des neiges" de Sébastien Betbeder, avec dans les rôles principaux Blanche Gardin et Philippe Katerine, réalisé en partie sur place et au Groenland. À l’approche d’une avant-première exceptionnelle prévue ce samedi 27 septembre, la commune s’apprête à célébrer ce moment fort de sa vie culturelle. Rencontre avec Gérard Dèque, son maire.
L'interview de la rédaction : Gérard Deque, maire de Métabief
Un tournage grandeur nature
Entre mars et avril 2024, plusieurs lieux emblématiques de Métabief ont accueilli les caméras : la place de l’école, les abords du stade, le parking de la station, mais aussi des propriétés privées et même un ancien local médical, métamorphosé en cellule de prison. Le maire, Gérard Dèque, se félicite de cette mobilisation : « Ce fut un plaisir d’accueillir une équipe aussi professionnelle. Ils ont su transformer nos espaces avec une créativité impressionnante. » narre-t-il.
Un film engagé et ancré
"L’incroyable femme des neiges" aborde les enjeux du changement climatique à travers le regard d’une scientifique en quête de vérité. Le choix de Métabief, station concernée par les évolutions climatiques, n’est pas anodin. « Cela fait écho à nos propres engagements sur le territoire », souligne l’édile.
L'interview de la rédaction : Gérard Deque, maire de Métabief
Une aventure collective
De nombreux habitants ont participé au tournage en tant que figurants, enfants compris. L’avant-première de samedi se veut un hommage à leur implication. La projection sera suivie d’un échange avec l’équipe artistique, dont Blanche Gardin, Philippe Katerine et Sébastien Betbeder. « Ce retour n’était pas obligatoire, mais ils ont tenu à le faire. C’est une belle reconnaissance pour notre village », ajoute le maire.
Métabief, terre de cinéma
La commune n’en est pas à son premier coup d’essai. Depuis la création de son cinéma communal, elle cultive une passion pour le 7e art. « On sait accueillir, et on veut continuer à le faire », conclut le maire cinéphile, évoquant les souvenirs lors des repérages et les liens tissés avec l’équipe durant sa présence dans la commune.
L'interview de la rédaction : Gérard Deque, maire de Métabief
Jusqu’au 29 décembre, le Musée du Temps accueille Le Temps qui pose, exposition de restitution d’un projet mené avec des personnes détenues à la maison d’arrêt de Besançon. À l’initiative de l’artiste photographe Marianne Boiral, sept hommes livrent leur perception du temps carcéral à travers un triptyque sensible : un objet du musée, un portrait, une parole.
Entre immobilité, routine et espoir, ces fragments d’humanité interrogent notre rapport au temps et à l’enfermement. Une immersion rare dans un espace-temps suspendu, soutenue par les ministères de la Culture et de la Justice dans le cadre du dispositif Culture – Justice.
Le jury du 59e Concours international de jeunes chefs d’orchestre de Besançon a retenu ce mardi 23 septembre huit demi-finalistes parmi les vingt candidats en compétition. L’Asie domine cette sélection, tandis qu’aucune femme ne poursuit l’aventure.
Les demi-finales se déroulent ce mercredi 24 septembre :
Verdict attendu à minuit : trois finalistes seront désignés pour la grande finale en concert