Dans un communiqué de presse, la commune de Valdahon annonce la fermeture de l’école Saint-Exupéry « par mesure conservatoire », jusqu’à nouvel ordre. La présence d’amiante, connue et surveillée, dans l’enceinte de l’école a forcé la Maire à prendre cette décision.
La directrice de l’établissement s’est émue dernièrement de la détérioration de la situation auprès des parents d’élèves. L’écrit communal précise qu’un rapport de 2021 certifiait « qu’aucun risque pour la santé » n’existait. Comme l’exige la loi, la prochaine certification aura lieu en juillet prochain. Néanmoins, une expertise sera menée avant « pour lever l’ensemble des doutes ».
La rénovation, notamment thermique, de l’école maternelle Pauline Kergomard, implantée avenue de l’Observatoire à Besançon, est désormais terminée. Cette école fait partie des quatre premiers sites bisontins qui ont bénéficié du soutien de la Ville de Besançon dans le cadre du plan école, que la cité met en œuvre. D’un montant global de 70 millions sur ce mandat, cette enveloppe conséquente a pour objectif de financer des travaux importants dans les domaines de la consommation énergétique, de la sécurité, mais également du mieux être et du vivre ensemble de tous les acteurs de l’école, qu’il s’agisse des enfants, des enseignants et des familles. La Ville de Besançon a bien compris que ce sont dans ces établissements que l’avenir se joue.
Un investissement de 2,5 millions d’euros
Concernant le seul projet de l’école maternelle Kergomard, le coût de l’opération s’élève à 2,5 millions d’euros. Ce chantier a lancé de nombreux travaux qui ont permis de diviser par quatre la consommation énergétique. Parmi les interventions qui ont été menées, on notera la mise en place d’une toiture végétalisée, l’installation de panneaux photovoltaïques et d’une centrale de ventilation double flux, le remplacement des huisseries et des menuiseries existantes et l’utilisation de matériaux bio-sourcés pour un meilleur confort thermique… . Concernant les aménagements extérieurs, les sols ont été désimperméabilisés, pour une meilleure gestion et économie des eaux de pluie, et végétalisés, avec l’apport d’arbres supplémentaires. La direction de l’école le certifie, les conditions d’accueil et d’enseignement ont changé et le quotidien est devenu plus agréable.
L'interview de la rédaction / Annaïck Chauvet, élue en charge de la transition énergétique
Ce jeudi 15 février, dans la salle du conseil municipal de Pontarlier, la Maison de l’Europe de Bourgogne Franche-Comté organise une simulation du Parlement européen. Cette simulation s’adresse aux élèves des lycées Xavier Marmier et les Augustins, qui suivent les cours de Sciences économiques et sociales. L’exercice a pour objet d’approfondir les connaissances du processus législatif de l’Union européenne, en s’y confrontant sous la forme d’un jeu de rôle.
Dans un contexte très houleux concernant la mise en œuvre de la prochaine carte scolaire dans le Doubs, Nicolas Pacquot, le député doubiste de la majorité présidentielle, fait savoir qu’il est cosignataire d’une proposition de loi pour conditionner la fermeture d’une classe, disposant d’au moins 15 élèves, à l’accord des conseils municipaux dans les communes rurales de moins de 2.000 habitants. Selon le parlementaire, « l’adoption de cette loi offrirait aux maires la possibilité de contester une telle décision si elle est jugée préjudiciable à l’intérêt et à l’avenir de leur commune ».
Un rassemblement s’est tenu, à la mi-journée, ce mardi, devant le collège Edgar Faure de Valdahon. Les enseignants dénoncent la nouvelle carte scolaire dans le Doubs, qui a des répercussions sur les moyens accordés aux établissements et aux écoles du département. Sur le territoire des Portes du Haut-Doubs, le collège valdahonnais se voit supprimer quatre postes d’enseignant et quatre classes, pour les quatre niveaux, en septembre prochain. De plus, dans ce contexte, les quatre classes à projets (orientation, jeux et environnement) disparaîtront également.
Une situation que dénonce notamment Thibault Villeret, enseignant d’EPS au collège Edgar Faure, et dont la classe projets, tournée vers le sport, est en sursis. Le professeur ne comprend pas cette décision en pleine année olympique et alors que le gouvernement ne cesse de vanter les bienfaits de l’activité sportive chez les jeunes. « Ce sont des classes où l’on peut utiliser des pédagogies innovantes. Les élèves ont un temps propre où ils peuvent développer des savoir être et des savoir faire particuliers. La classe sportive est très importante pour l’épanouissement et le dépassement de soi » précise l’enseignant. Et de conclure : « en cette année olympique, le sport devrait encore prendre plus de place dans chaque établissement scolaire et dans la société ».
Thibault Villeret a mis en ligne une pétition, qui est consultable sur : https://chng.it/VxCmGWJBTL
L'interview de la rédaction : Thibault Villeret
Une mention toute particulière au collège des Louataux de Champagnole qui a remporté, le 19 janvier dernier, le titre suprême dans la catégorie collèges mixtes établissement lancers lors du championnat de France d’athlétisme indoor. On notera également la 5è place du collège Aristide Briand dans la catégorie collège mixte établissement haies.
Hier, Patrice Durand, directeur de l’inspection académique du Doubs, a présenté la carte scolaire, pour le département, pour la rentrée de septembre prochain. Il a confirmé la suppression de 28 postes dans le 1er degré , avec 758 élèves en moins, et la suppression de près de 11 postes d’enseignants, avec une baisse de 393 élèves dans le 2nd degré. Plein Air fait le point.
Les ouvertures
Ecoles maternelles
Besançon / Île de France
Besançon / Bute
Jougne
La Chenalotte
Les Hôpitaux-Neufs
Pontarlier / Jolio Curie
Ecoles élémentaires
Bugny
Chamesol
Chapelle d’Huin
Dampierre les Bois
Gilley
Houtaud
Labergement-Sainte-Marie
Pontarlier / Louis Pergaud
Les fermetures
Ecoles maternelles
Bannans
Besançon / Champagne
Besançon / Saint-Claude
Besançon / Fontaine Argent
Besançon / Raymond Vauthier
Besançon / Jules Ferry
Besançon / Vieilles Perrières
Besançon / La Viotte
Dannemarie-sur-Crête
Ecole-Valentin
Fontain
Franois
Les Auxons
Miserey Salines
Montrond-le-Château
Noironte
Ornans ( groupe scolaire Courbet)
Pelousey
Pontarlier / Vannolles
Roche-lez-Beaupré
Thise
Ecoles élémentaires
Amancey
Besançon / Bourgogne
Besançon / Albrecht Durer
Besançon / Île de France
Besançon / Arènes
Besançon / Henri Fertet
Besançon / Butte
Besançon / Helvetie
Besançon / Jean Macé
Epeugney
La Rivière Drugeon
Les Combes
Les Fins
Les Premiers Sapins
Métabief
Miserey-Salines
Pontarlier / Jolio-Curie
Pontarlier / Charles Péguy
Pouligney-Lusans
Villers-le-Lac (Centre)
Vorges-les-Pins
Dans un communiqué de presse, le syndicat SNUipp-FSU du Doubs fait savoir qu’il répond à l’appel national et boycotte, ce vendredi, le Conseil Départemental de l’Education National. L’instance devait entériner la première partie de la prochaine carte scolaire. Ils disent « ne pas vouloir cautionner la politique de la casse de l’école publique, organisée par le gouvernement ». Ils se rassembleront en début d’après midi devant l’entrée, où se tiendra l’instance, à Besançon, avenue de la Gare d’Eau.
Le gouvernement est enfin au complet. Et ce, un mois après l’arrivée de Gabriel Attal à Matignon. Parmi les changements et nominations à retenir, il y a l’éviction d’Amélie Oudéa Castéra au ministère de l’Education national. Elle reste néanmoins aux Sports, Jeux Olympiques et Paralympiques. Elle est remplacée par la socialiste Nicole Belloubet, ancienne rectrice d’académie et garde des Sceaux sous Edouard Philippe.
La nouvelle carte scolaire, qui se dessine, ne cesse de provoquer des remous dans le département du Doubs. Ce mardi, en début d’après-midi, parents et enfants se sont mobilisés pour dénoncer la fermeture d’une classe à la rentrée prochaine à l’école maternelle de Montlebon. Si les parents jugent cette décision préjudiciable pour la qualité de l’enseignement, ils s’inquiètent également pour la qualité d’accueil qui sera réservée aux enfants, présentant des troubles autistiques, scolarisés, quelques heures par semaine, en classe ordinaire.
« Nous sommes très inquiets car, en supprimant une classe, les groupes seront surchargés, et ce sera très compliqué pour nos enfants, qui ont des besoins spécifiques » explique Naïma Bakrimi, une maman mobilisée. A l’image de Kim Tran-Thi, une autre mère de famille sur le pont, le collectif de parents en colère entend ne rien lâcher. La pétition, mise en ligne, a d’ores et déjà obtenu 600 signatures. Le dernier compte des effectifs à venir laissent apparaître un nombre d’enfants supérieur à celui exigé. Les parents de l’école de Montlebon entendent bien enrichir encore leur dossier et prouver que le maintien de cette classe est juste et pertinente. Une nouvelle réponse de l’inspection académique est attendue ce vendredi.
L'interview de la rédaction : Mesdames Bakrimi et Tran-Thi