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A l’Education nationale, les projets permettant aux enfants de développer des compétences ne manquent pas. Le sport, la culture, la santé, l’expression orale, l’expression écrite, les enseignants fourmillent d’initiatives. Ils tissent des partenariats avec des intervenants extérieurs, afin que pédagogie et technicité s’associent et donnent naissance à toutes sortes de créations et réalisations, qui viendront enrichir les connaissances, savoir faire et savoir être de leurs élèves, petits et grands.

A Besançon, à  l’école Rivotte, une trentaine d’enfants de CM2 travaillent sur l’écriture d’une nouvelle, qui sera présentée lors du  salon des littératures policières, noires et sociales de Besançon, qui se tiendra en mai prochain. Pour mener à bien ce travail, l’équipe enseignante a fait appel à deux auteurs francs-comtois, Jacky Schwartzmann et Estelle Tharreau, afin qu’ils aident les enfants à construire et surtout structurer leur histoire. Ce jeudi après-midi, Jacky Schwartzmann, pour lequel l’écrit et l’image, n’ont plus de secrets, est venu écouter, conseiller et diriger. En une heure, l’intervenant a distillé de précieux conseils pour que le futur écrit réponde aux règles et techniques, qu’elle exige une narration. Concision, cohérence, crédibilité, structuration de l’histoire, intrigues, rebondissement, … sont autant de termes que les enfants ont appris à connaître et à maîtriser. La future nouvelle est sur de bons rails. Le résultat devrait séduire les futurs lecteurs.

Réactions d'enfants

Ecrire et structurer sa pensée

Les petits écrivains sont désormais lancés. Le cadre a été fixé. Il leur reste encore quelques mois pour parfaire leur nouvelle et savoir conquérir leurs lecteurs. C’est en petits groupes, en se répartissant le travail, qu’ils continueront leur projet.  Les enfants ont bien compris les chapitres qui leur restent encore à franchir. « Je ne pensais qu’il fallait passer par toutes ces étapes. Il ne suffit pas d’écrire ses idées sur une feuille Â» explique cette jeune élève, qui ne boude pas son plaisir de se lancer dans cette belle aventure collective.

Ce mercredi, la région académique Bourgogne-Franche-Comté organise un séminaire sur le thème de l’Intelligence Artificielle. Ce rendez-vous, qui se tiendra dans les locaux de SupMicrotech-ENSMM à Besançon, s’adresse à tous les personnels pédagogiques et éducatifs intéressés par les enjeux de l’intelligence artificielle. Cette journée proposera notamment  une exploration approfondie des usages pédagogiques de l’IA à travers des conférences, tables rondes et ateliers pratiques.

L’ARS Bourgogne-Franche-Comté, en lien avec les académies de Besançon et Dijon, organise une seconde campagne de vaccination contre les papillomavirus humains (HPV) dans les collèges de la région. Lancée, le 20 janvier, elle se terminera le 24 février. Rappelons que cette grande action de prévention vise un taux de couverture vaccinale de 80% chez les filles et les garçons de 11 à 14 ans à horizon 2030. 32.000 élèves ont été ciblés dans 330 collèges de la région. Les parents des élèves de cinquième des collèges de Bourgogne-Franche-Comté, qui ne l’auraient pas fait à la rentrée 2024, ont encore la possibilité de compléter un formulaire d’autorisation parentale.

Journée de mobilisation, ce jeudi, pour dénoncer la précarité au sein de l’Education nationale, et notamment celle touchant les assistants d’éducation (AED) et les accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH). A Besançon, ce matin, ils étaient invités à participer à un temps de rencontre et d’échange à la maison des syndicats, située dans le quartier de Planoise.

Ils dénoncent la précarité de leur emploi, demandent de meilleures conditions de travail, des salaires à la hauteur de leurs responsabilités et une titularisation, sous un statut de fonctionnaire, au bout de trois ans d’exercice de la fonction. Aujourd’hui, il est rappelé que les emplois d’assistant d’éducation ont évolué et qu’il ne s’agit plus « d’un job Â», comme la fonction de surveillant les concevait auparavant. « Aujourd’hui, seulement 30% des étudiants occupent un tel poste Â».  C’est la raison pour laquelle le combat pour la transformation de leur contrat de travail en CDI fait partie des priorités. Actuellement, les contrats sont renouvelés chaque année par la direction de l’établissement. Ce qui renforce encore la précarité. Difficile de se projeter dans l’avenir et d’évoluer dans un tel cadre. Pourtant, le rôle et la mission de ces intervenants sont déterminants pour le fonctionnement d’un établissement scolaire. Surveiller, enseigner, punir, écouter, soigner, conseiller, … la liste et les responsabilités peuvent être très longues.

L'interview de la rédaction :

Une autre précarité

La situation des accompagnants d’élèves en situation de handicap est toute aussi difficile. Même s’ils ont obtenu la possibilité de pérenniser leur emploi, leur salaires sont largement insuffisants. Beaucoup doivent combiner un deuxième emploi pour vivre le plus décemment possible. Il est également dénoncé le processus de mutualisation, qui n’offre plus la même qualité de soutien aux élèves, privilégiant ainsi le nombre d’enfants à suivre au sien d’un Pôle d’inclusion, réparti sur différents établissements scolaires ou écoles. Ce qui dégrade encore les conditions de travail.

L'interview de la rédaction :

Ces personnels, dont l’action est si importante, espère une véritable prise de conscience de l’Education nationale et souhaitent vivement,  que les paroles entendues tout au long d’une année scolaire, se traduisent par des actes.

Dans le cadre de la journée de mobilisation pour dénoncer la précarité à l’Education nationale, qui se tiendra, demain, jeudi, les deux internats du lycée Louis Pergaud seront fermés ces mercredi et jeudi soirs à Besançon. Environ 400 élèves sont concernés. Par cette action, les assistants d’éducation dénoncent la précarité de leur situation et demandent une revalorisation de leurs salaires et une titularisation, sous un statut de fonctionnaire, au bout de trois ans d’exercice de la fonction.

Ce mercredi  15 janvier marque le coup d’envoi des inscriptions sur la plateforme Parcoursup. Elles se termineront le jeudi 13 mars. Depuis le 18 décembre dernier, les jeunes, à la recherche d’une formation pour septembre prochain, ont accès à l’offre complète des formations.

Le début de la phase d’admission, autrement dit les réponses aux vœux formulés, est programmé le 2 juin prochain. La fin de la phase principale d’admission aura lieu le 10 juillet. A compter du 11 juin, s’ouvrira la phase complémentaire, qui permettra de formuler de nouveaux vœux.

Les syndicats FSU-SNUipp du Doubs et Sud éducation Franche-Comté appellent les accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH) et les assistants d'éducation (AED) à se mobiliser par la grève,  le jeudi 16 janvier contre la précarité dans l'éducation nationale. Ils sont invités à se rassembler ce jeudi, dès 11h, à la maison des syndicats de Besançon, rue Léonard de Vinci. Pami les revendications : la titularisation de tous, sans condition, de réelles augmentations de salaire et l’accès aux primes et indemnités « dans les mêmes conditions que ceux fixés pour les autres personnels Â».

Les chiffres sont têtus. Selon une dernière étude de l’Insee, sur les 17.000 jeunes, qui ont obtenu leur baccalauréat dans la région en 2022, un quart quitte la Bourgogne Franche-Comté pour poursuivre leurs études dans le supérieur. Ce sont le plus souvent ceux ayant obtenu les meilleures mentions, ou ceux d’origine sociale très favorisée. L’offre régionale étant très concentrée dans les zones de Dijon et Besançon, les néo-bacheliers habitant aux franges de la région quittent le plus fréquemment la Bourgogne-Franche-Comté. Il est ajouté que la mobilité des néo-bacheliers varie fortement selon la filière demandée. Un sortant sur cinq poursuit ses études dans l’agglomération lyonnaise.

Cette étude nous apprend que près de la moitié des néo-bacheliers de la région poursuivent leur cursus en licence. Parmi eux, 1 550 personnes étudient en dehors de la région. C’est bien plus que les 610 néo-bacheliers qui viennent étudier en Bourgogne-Franche-Comté. Les néo-bacheliers visant des licences de droit, sciences politiques et de sciences-technologie sont, par la force des choses, plus mobiles que la moyenne. En effet, le nombre de places disponibles est inférieur au nombre de néo-bacheliers de Bourgogne-Franche-Comté acceptant une proposition d’admission dans ces disciplines. À l’inverse, les licences santé médecine (PASS) et activités physiques et sportives (STAPS) voient chacune sortir moins de 3 % des néo-bacheliers de la région.

 

Un nouvel exercice « attentat-intrusion Â» s’est tenu au cours de la matinée de ce lundi 2 décembre dans les structures scolaires de l’académie de Besançon. Un scénario commun avait été établi. Les objectifs étaient de tester la chaîne d’alerte entre les écoles, collèges et lycées du territoire, l’inspection académique et le rectorat et de sensibiliser les enfants, les adolescents et les adultes à ce genre de situation. Pour l'occasion, 180 observateurs, dont les forces de l’ordre, ont suivi cette opération.

Dans le contexte de suppressions de postes, avec 4.000 postes menacés à l’Education Nationale, les syndicats se sont mobilisés, ce vendredi, à Besançon lors du déplacement dans la cité comtoise d’Anne Genetet, la ministre de l’Education Nationale. La délégation d’enseignants des syndicats FSU et CGT a pu exprimer son mécontentement, ce jour, à une attachée de la ministre, qui les a reçus en préfecture. Selon les syndicats, « l’argument budgétaire ne tient pas ». Ils rappellent que la suppression du SNU et la fin de l’expérimentation de l’uniforme à l’école permettraient « de dégager des moyens Â».