Un jeune homme de 18 ans devra s’expliquer en février prochain devant la justice. Le 15 septembre, avenue Clémenceau, à Besançon, deux individus ont été aperçus par les forces de l’ordre en train de lancer plusieurs paquets par-dessus le mur d’enceinte de la maison d’arrêt devant une résidence, où plusieurs délits ont été constatés à cet endroit. L’un d’eux est parvenu à prendre la fuite. Au cours de son audition, le jeune homme interpellé a farouchement nié les faits qui lui étaient reprochés.
Un homme de 24 ans a été interpellé hier soir, vers 20h45, avenue Île de France, dans le quartier Planoise, à Besançon. Cet individu, alcoolisé, est soupçonné d’avoir emprunté le véhicule d’une connaissance et de l’avoir accidenté quelques mètres plus loin. Le propriétaire ne souhaitait pas porter plainte. Interpellé, le chauffard a été placé en garde à vue différé, compte tenu de son état d’ivresse. Sa situation est toujours d’actualité ce matin.
A Besançon. L’enquête se poursuit après l’interpellation d’un collégien de 14 ans, soupçonné d’être l’auteur de l’alerte à la bombe, diffusée jeudi matin au collège Camus de Besançon, via l’application Pronote. Très rapidement, les enquêteurs ont repéré l’adresse à partir de laquelle l’alerte a été émise. Placé en garde à vue, son auteur, en présence de son avocat, a reconnu les faits.
L'interview de la rédaction : Etienne Manteaux, Procureur de la République de Besançon
Dans son message, l’adolescent expliquait que plusieurs explosifs avaient été cachés dans différents endroits de l’établissement scolaire. Ce qui a engendré l’évacuation de ses occupants. Le smartphone du mis en cause et l’ordinateur familial sont actuellement scrutés par les policiers en charge de l’enquête.
La personnalité de ce jeune homme, introverti et grand consommateur de jeux vidéo, fait également l’objet de toutes les attentions. D’autant plus que le message faisait référence à la religion. Une enquête sur l’environnement social de l’adolescent est également en cours. Elle est menée, sous l’autorité du juge des enfants, par les travailleurs sociaux de l’Aide Sociale à l’Enfance.
Le Pontissalien de 25 ans, à l’origine de l’accident mortel, survenu samedi dernier, le 7 septembre, au carrefour entre la nationale 57 et la départementale 48 à la Vrine, a été placé en détention provisoire. Il sera jugé le 6 novembre prochain. Cet individu est très défavorablement connu de la justice. Il a été condamné à cinq reprises pour des violences, un refus d’obtempérer, une conduite malgré un solde de points nul sur son permis de conduire et des dégradations d’édifices religieux. En l’occurrence des croix de Lorraine, dessinées sur des mosquées à Morteau, Pontarlier et Besançon, en avril 2022.
Une attitude de toute puissance
Lors de leurs auditions, plusieurs conducteurs, qui ont croisé cet automobiliste, quelques minutes avant le drame, évoquent une vitesse très excessive. Etienne Manteaux, le Procureur de la République de Besançon, décrit un homme, laissant apparaître « une toute puissance ». Lors de la perquisition menée à son domicile, un gilet par balle de la police cantonale suisse a été découvert. Ce jeune chauffagiste frontalier devra répondre de quatre faits. Tout d’abord, « homicide involontaire », avec deux circonstances aggravantes : « la conduite avec un véhicule non homologué », puisque le moteur avait été débridé, et « la vitesse », estimée, pour l’heure, a 150 km/h. Mais également, « blessures involontaires », ayant entraîné une incapacité totale de plus de 3 mois, « la conservation de la plaque d’immatriculation d’origine du véhicule », acheté en Suède, afin d’éviter toute poursuite en France ou en Suisse en cas d’excès de vitesse, et « sa conduite dangereuse », quelques kilomètres plus tôt, lorsqu’il a dépassé d’autres véhicules.
L'interview de la rédaction : Etienne Manteaux, Procureur de la République de Besançon
Les investigations se poursuivent
Rappelons qu’un homme de 70 ans, éjecté du véhicule accidenté, n’a pas survécu à ses blessures. Son passager est grièvement blessé. Ses jours ne sont plus en danger. L’enquête n’a pas encore rendu toutes ses conclusions. Les gendarmes s’intéressent notamment au calculateur de l’Audi RS6, qui donnera des informations précises et indiscutables sur la vitesse à laquelle ce chauffard circulait. Une inconscience qui a coûté la vie à un homme de 70 ans et gravement blessé son ami.
L'interview de la rédaction : Etienne Manteaux, Procureur de la République de Besançon
Un jeune homme de 18 ans devra s’expliquer le 3 décembre prochain devant le délégué du procureur dans le cadre d’une ordonnance pénale. Le 11 septembre, rue Durer, à Besançon, il a insulté les effectifs de la police municipale lors d’un contrôle d’identité, mené sur un point de revente de produits stupéfiants. Il a été remis à la police nationale. Sur lui, il a été découvert un couteau à cran d’arrêt de type « laguiole » et près de 6 grammes de résine de cannabis. Au cours de son audition, il a reconnu les faits. Expliquant son attitude par l’effet de groupe.
Un homme de 42 ans a été placé en détention provisoire en attendant son jugement, qui se tiendra demain, vendredi 13 septembre. Cet individu, qui présentait un taux de 1,14 gramme d’alcool par litre de sang, a outragé des sapeurs-pompiers en intervention et dégradé un véhicule. Il a également voulu en découdre avec les forces de l’ordre. Les faits ont été constatés mardi après-midi, vers 15h, sur la place de la Révolution, au centre-ville de Besançon.
Une opération « place nette » a été menée ce mercredi 11 septembre dans le quartier Battant à Besançon. Une centaine de policiers nationaux et d’agents des corps de contrôle des services de l’Etat ciblaient le travail illégal et la fraude fiscale et sociale, comme en matière de lutte contre le trafic de tabac et le respect des règles sanitaires et d’hygiène. Quatorze établissements ont fait l’objet de contrôles conduisant à la constatation de plusieurs infractions.
Six ans après. Il aura fallu six ans avant que la justice se positionne sur l’affaire concernant l’agression d’un footballeur amateur du CS Frasne, en septembre 2018, face au club de Planoise Saint-Ferjeux, aujourd’hui dissous. La victime dénonce la lenteur et les dysfonctionnements administratifs, avec, notamment la perte de son dossier, qui ont eu des répercussions, selon elle, sur les condamnations prononcées. Précisons que les quatre prévenus étaient défavorablement connus de la police et de la justice. L’un d’eux, actuellement incarcéré suite au règlement de compte à Planoise, sur fond de trafic de drogue, n’était pas présent lors de l’audience de ce lundi. Il n’a pas souhaité être jugé par visioconférence. Il comparaîtra en février prochain. Quant aux trois autres protagonistes, aujourd’hui âgés d’une trentaine et d’une quarantaine d’années, ils vont devoir payer des dommages et intérêt, dont le montant n’a pas encore été fixé. Ils devront également s’acquitter, individuellement, de la somme de 700 euros.
Des séquelles physiques et psychologiques
Aujourd’hui jeune père de famille de 30 ans, ce jeune sportif du Haut-Doubs dénonce « une justice bien trop tardive ». Cette agression, « pour un simple match de foot », hante encore son quotidien. « Cela reste douloureux. Psychologiquement, c’est dur. J’ai failli mourir. J’ai perdu en acuité visuelle, au niveau de mon œil droit » déclare-t-il. La passion du football n’est plus la même. Les crampons ont été rangés. Le papa footballeur est devenu un papa supporter. Son intérêt pour le ballon rond se conjugue aux performances de son jeune fils de 5 ans. Le parcours judiciaire est loin d’être terminé. Ses agresseurs seront fixés en juin prochain sur les indemnités qu’ils devront payer. Affaire à suivre.
Un homme de 35 ans devra s’expliquer le 12 février prochain devant la justice. Le 8 septembre, vers 22h30, rue Denis Papin, à Besançon, il a menacé à tue-tête les habitants d’un immeuble. Il a également dégradé un véhicule, qui semblait être le sien. Interpellé, plus loin, pour conduite en état d’ivresse, il a été placé en garde à vue. Il s’est opposé à la vérification de son imprégnation alcoolique. Lors de son audition, il a réfuté être en train de conduire au moment du contrôle.
Un individu devra s’expliquer le 27 janvier prochain. Le 7 septembre, il a menacé de mort le personnel du magasin Monoprix de la Grande Rue à Besançon. L’accès lui a été refusé car il avait effectué des vols d’alcool au préjudice de cette enseigne. Il a été interpellé et placé en garde à vue. Il a été déféré le 9 septembre devant la Procureure Adjointe de la République. A l’issue du débat avec le Juge des Libertés et de la Détention, il a été placé sous contrôle judiciaire, lui interdisant notamment l’accès au Passage Pasteur et au magasin Monoprix.