Le 10 juin, vers 20h40, un individu a été signalé rue Auguste Renoir à Besançon, se trouvant au domicile de son ex-conjoint malgré une interdiction judiciaire de contact. La Brigade Anti-Criminalité est intervenue et a placé en garde à vue le suspect, âgé de 51 ans. Celui-ci a déclaré vivre à nouveau avec son compagnon depuis un mois malgré la décision judiciaire. Présenté devant la juge d’application des peines le 11 juin, il a été conduit à la Maison d’Arrêt de Vesoul pour une peine de 15 jours.
Le 10 juin, vers 15h15, un individu a été aperçu en train de tirer avec une arme longue depuis la fenêtre d’un logement situé rue de la Croix de Palente, à Besançon. Alertée, la police est intervenue et a constaté qu’il s’agissait d’une carabine à plombs. L’auteur des faits, âgé de 19 ans, a été interpellé et placé en garde à vue avant d’être remis en liberté avec un avertissement pénal probatoire prévu pour le 15 octobre 2025. L’arme a été saisie en vue de sa destruction. Aucun blessé n’est à déplorer.
Le 7 juin, vers 22h45, rue de Cologne, à Besançon, un accident matériel a conduit à une altercation. Une conductrice de 26 ans, après avoir percuté légèrement un véhicule à l'arrêt, a proposé de rédiger un constat sur un parking. Une fois sur place, le conducteur de l’autre véhicule a exhibé un couteau et l'a menacée.
La tension est montée lorsqu’il s’est disputé avec un passager de l'autre voiture avant de partir. Revenant quelques minutes plus tard, l'homme de 32 ans a été interpellé et placé en garde à vue. Après exploitation des images de vidéosurveillance et une réentente, il a nié les faits. Sa garde à vue a pris fin le 9 juin, à 12h40. Il s’expliquera devant la justice le 12 janvier.
Dans la nuit du 7 juin, vers 3h45, avenue Edgar Faure, à Besançon, un équipage de police-secours a procédé au contrôle d’un véhicule ayant commis plusieurs infractions au code de la route. La conductrice a d'abord donné une fausse identité avant d’admettre qu’elle conduisait malgré une suspension de permis. Elle conduisait également sous l’effet de l’alcool.
Conduite au service, elle a porté des coups à un policier. Âgée de 22 ans, elle a été placée en garde à vue. Sa garde à vue a pris fin dans la journée. Elle a reçu une convocation devant le tribunal pour le 4 décembre prochain.
Le 6 juin, à 21h30, rue du Stand, des mineurs ont signalé avoir été menacés par un individu armé. Une équipe de la BAC a découvert sur place un homme de 24 ans dissimulé avec une carabine à plomb. Il a été interpellé et placé en garde à vue.
Les premiers éléments indiquent que les requérants s'étaient approchés de la baie vitrée de son logement par une cour intérieure ouverte, suscitant sa colère. Sa garde à vue a pris fin le 7 juin. L'affaire a été requalifiée en port d’arme illégal de catégorie D et classée sans suite sous condition.
Lors d’une opération de sécurisation menée le 6 juin dernier, au square Saint-Amour, un homme de 26 ans a été appréhendé. Sous curatelle et inscrit au Fichier des personnes recherchées pour une peine de deux ans d’emprisonnement, il a été placé en rétention judiciaire. Après une détention de plusieurs heures, il a été laissé libre le lendemain.
Le tribunal correctionnel de Besançon a annulé ce vendredi 6 juin le procès pour diffamation visant Yona Faedda, militante du groupe d’extrême droite Némésis, à la suite d’un vice de procédure. Elle était poursuivie pour avoir diffusé sur les réseaux sociaux un tract accusant la maire écologiste de Besançon, Anne Vignot, de soutenir les "violeurs étrangers". La citation à comparaître, jugée irrégulière, a été déclarée nulle, provoquant la fin immédiate de l’audience.
À l’extérieur comme à l’intérieur du tribunal, l’ambiance était tendue, avec des rassemblements de part et d’autre. L’annulation du procès n’éteint pas l’affaire : une seconde plainte déposée directement par Anne Vignot est en cours d’instruction. Une nouvelle audience est attendue, à une date encore inconnue.
Le 3 juin, place Cassin, à Besançon, un contrôle mené par la brigade spécialisée de terrain sur un point de vente illégal de cigarettes a conduit à l’interpellation d’un homme de 20 ans. Pris en flagrant délit, il a tenté de fuir, puis a opposé une résistance avant d’être maîtrisé. Il était en possession de 1.655 euros, issus de la vente.
Déjà sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français, il a été placé en garde à vue et a reconnu les faits. À l’issue, il a été assigné à résidence et convoqué pour une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité en décembre.
Dans la nuit du 3 juin, un contrôle routier effectué par la BAC sur le boulevard Kennedy, à Besançon, a conduit à l’interpellation de quatre occupants d’un véhicule roulant à vive allure. Une forte odeur de cannabis émanait de l’habitacle.
La fouille a permis la découverte de 249 g de cannabis, 8800 euros et un couteau à cran d’arrêt détenu par l’un des passagers. Les trois autres individus ont été remis en liberté après perquisition. Le principal suspect, âgé de 17 ans, a reconnu vendre des stupéfiants depuis trois semaines et a été déféré au parquet.
Le 2 juin, à Planoise, une patrouille de police est intervenue près du collège Diderot après des jets de pétards visant la façade de l’établissement à l’entrée des élèves. Un mineur de 13 ans a été identifié comme l’auteur des tirs de mortier d’artifice, causant une blessure légère à un élève de 14 ans.
Rapidement identifié grâce aux informations du Principal, le suspect avait été exclu de l’établissement pour menaces envers une enseignante et du personnel scolaire. La police a exploité la vidéosurveillance, permettant d’obtenir une description précise de l’individu. Le 3 juin, à 6h50, le jeune a été interpellé au domicile de sa mère et placé en garde à vue. Une perquisition a permis de retrouver les vêtements portés lors des faits.
Le collégien blessé a reçu une ITT d’un jour et son responsable légal a porté plainte. L’auteur des tirs a reconnu les faits, expliquant avoir agi en représailles à sa exclusion disciplinaire, sans viser particulièrement quelqu’un. L’enquête n’a révélé aucun processus de radicalisation. À l’issue de sa garde à vue, le mineur a été remis en liberté sous contrôle judiciaire.