Le parquet de Paris a indiqué, ce vendredi, qu’une enquête pour blessures involontaires et mise en danger d’autrui a été ouverte, fin mai, après que des enfants aient été infectés par une bactérie E. Coli lorsqu’ils ont consommé du morbier en novembre 2023. L’objectif est de faire toute la lumière sur cette affaire. Rappelons qu’en décembre dernier, les autorités avaient engagé le rappel de plusieurs fromages à base de lait cru fabriqués par l’entreprise Route des Terroirs.
A Lons-le-Saunier, un jeune homme de 26 ans, a été mis en examen. Il devait être placé en détention provisoire, à l'issue de sa présentation devant le juge des libertés et de la détention. Il est soupçonné d’avoir tué un père de famille de 42 ans, rue Gambetta, le 3 juillet dernier. Le quadragénaire était venu s’expliquer car la réparation, que le meurtrier présumé avait effectué sur une draisienne, ne lui convenait pas.
Dans l’appartement, désordonné et peu entretenu, de l’individu de 26 ans, la victime a été retrouvée allongée au sol par les forces de l’ordre. Il n’avait plus de tee-shirt et 10 plaies commises à l’aide d’un couteau ont été constatées sur la nuque, au niveau du crâne, du thorax, du bras et de la jambe gauche. L’arme, un couteau, a été retrouvée au sol. Compte tenu de la forme de certaines blessures, un tournevis cruciforme a également été utilisé.
L'interview de la rédaction / Etienne Manteaux
Les poumons et le ventricule du cœur ont été touchés. Ce qui a provoqué un décès rapide. Les plaies les plus importantes présentaient jusqu’à 10 centimètres de profondeur. L’autopsie a confirmé la violence des faits et a exclu toute mort accidentelle, comme voulait le faire croire le meurtrier présumé.
Dans le cadre de la disparition d’un jeune homme de 20 ans, originaire du Haut-Doubs, trois personnes, une femme de 31 ans, et deux hommes, âgés de 41 et 34 ans, ont été interpellés le 1er juillet dernier. Deux d’entre eux, la femme, également petite amie de la victime, et le propriétaire d’une maison, dans laquelle vivait le couple, ont été remis en liberté, mais placés sous contrôle judiciaire. Un homme de 34 ans, bien connu de la justice, avec un riche casier judiciaire, a été présenté, ce vendredi, au juge des libertés et de la détention, pour son maintien en détention. Le trio est mis en examen dans le cadre d’une affaire de tentative d’escroquerie, vol, violences en réunion et séquestration.
l'interview de la rédaction / Etienne Manteaux, Procureur de la République de Besançon
Le jeune homme, qui s’était installé, avec sa compagne, dans une ferme d’Avoudrey, ne donnait plus signe de vie depuis le 28 juin dernier. C’est sa mère inquiète, notamment après avoir reçu des messages de son fils, indiquant qu’en raison de dettes, liées à des stupéfiants, il risquait d’être séquestré, qui a donné l’alerte. En parallèle, elle a également reçu des messages, émanant d’une autre personne, qui tentait d’obtenir de l’argent. Durant sa séquestration, le jeune homme a été violenté. Il présente plusieurs blessures. Lorsqu’il a quitté la ferme d’Avoudrey, il s’est réfugié chez une amie. A la publication d’un article de presse, il a repris contact avec les siens.
Dettes et infidélité
Les investigations menées ont permis d’établir que cette agression a été commise dans le cadre d’un contexte très particulier entre toxicomanes. Des dettes liées à la consommation de stupéfiants et des motifs affectifs, plus précisément d’infidélité dans le couple, en seraient à l’origine. Précisons que les enquêteurs ont également retrouvé dans le véhicule de la concubine, des traces de sang, correspondant à l’agresseur présumé. Ainsi que le téléphone portable du jeune homme. Vu le contexte et la disparition du jeune homme, les hypothèses les plus graves ont été envisagées, avant ce dénouement moins inquiétant, survenu hier soir. C’est le jeune homme, lui-même, qui a pris contact auprès des enquêteurs de la division de la criminalité organisée et spécialisée de Besançon.
l'interview de la rédaction / Etienne Manteaux, Procureur de la République de Besançon
Un homme de 33 ans et une femme de 38 ans devront s’expliquer le 20 septembre devant le Délégué du Procureur de la République, en vue de la notification d’une ordonnance pénale. Ils sont soupçonnés d’avoir dérobé des denrées alimentaires et de l’alcool à l’intérieur de la réserve du magasin Intermarché de la rue de Vesoul. Ils ont été placés en garde à vue différée, en raison de leur ivresse. Auditionnés, lorsque leur état le permettait, ils ont reconnu les faits. Le préjudice s’élève à près de 120 euros.
Un moniteur d’auto-école a été agressé par un automobiliste de 20 ans, qui a pris la fuite, le 2 juillet dernier, à Besançon, rue de Dole. La victime a reçu des coups de poing au visage. Un différend serait né entre les deux hommes après que l’agresseur ait refusé une priorité à l’autre véhicule, l’obligeant à freiner très brusquement pour ne pas le percuter. Le jeune agresseur présumé a été interpellé rue Lanchy. Il a été placé en garde à vue.
Lors de son audition, il a reconnu les faits qui lui étaient reprochés. Tout en expliquant que le moniteur d’auto-école lui avait fait « un doigt d’honneur », avait déchiré son tee-shirt et avait tenté de lui porter un coup de poing. Lors du dépôt de plainte, la victime reconnaissait le doigt d’honneur, mais réfutait la tentative de coup. Ce que deux témoins ont confirmé. Une ITT de six jours a été prononcée. Quant à l’agresseur présumé, il s’expliquera le 1er octobre devant la justice pour les faits de violences légères.
Deux individus s’expliqueront prochainement devant la justice. Ils sont soupçonnés d’avoir tenté de dérober un vélo à la gare Viotte le 1er juillet, vers 18h15. Interpellés, après avoir été mis en fuite par des passants, ils ont été retrouvés en possession d’une pince coupante et d’une bombe lacrymogène.
Lors de leur garde à vue, il est apparu que l’un d’eux faisait l’objet d’une mesure d’obligation de quitter le territoire français. Le premier individu reconnaissait être le propriétaire de la pince coupante et de la bombe lacrymogène, mais niait avoir voulu voler le vélo. L’autre reconnaissait les faits. Expliquant qu’il voulait voler un vélo, avant de prendre un train pour Dijon.
Un automobiliste de 19 ans a été interpellé le 1er juillet dernier à Besançon , avenue Edgar Faure. Vers 18h, alors qu’il tentait de dissimuler son visage, les policiers ont procédé à son contrôle. Connu des forces de l’ordre, il est apparu qu’il était au volant, malgré une suspension de son permis de conduire.
Démuni de pièce d’identité, il a, dans un premier temps, donné une fausse identité. Il s’est vu remettre une ordonnance pénale pour le 1er octobre, en plus d’une condamnation à 30 jours amende à 10 euros. Il devra également suivre un stage de sécurité routière.
Deux jeunes hommes, âgés de 24 et 16 ans, ont été interpellés le 30 juin dernier, vers 16h15, à Besançon, à proximité de la maison d’arrêt de la ville. Ils sont soupçonnés d’avoir jeté des objets par-dessus le mur d’enceinte de l’établissement bisontin. Au cours de leur audition, ils ont reconnu les faits.
Ils disent avoir jeté 6 bouteilles de vodka Redbull, du shampooing et des bonbons, contre une rémunération financière. Le majeur s’expliquera le 14 novembre prochain devant le tribunal judiciaire de Besançon. Une décision de justice sera prise le 25 septembre pour le mineur. Il devra répondre également à une convocation de la Protection Judiciaire de la Jeunesse, le 17 juillet, pour un stage de citoyenneté.
Un homme de 36 ans, père de trois enfants, domicilié à Besançon, a été interpellé et présenté à la justice, ce jour, pour des agressions au couteau, commis le 21 juin dernier, à hauteur de la rue Denfert Rochereau et dans la rue de Belfort, vers 5 heures du matin. Grâce à l’exploitation des caméras de vidéosurveillance, la voiture, une Peugeot 208, impliquée dans ses agressions, a été retrouvée dans la rue Vesoul, ainsi que son propriétaire. Ce dernier nie les faits. Il a expliqué aux enquêteurs avoir prêté son véhicule à une personne qu’il ne connaît pas. Un couteau de cuisine, avec une lame de 26 centimètres, a été retrouvé à l’intérieur. Des expertises sont en cours pour identifier les éventuelles traces de sang sur la lame et retrouver des traces ADN du suspect.
Ce dernier, interpellé mardi matin, a été placé en garde à vue et la justice devait se positionner, ce matin, sur un éventuel placement en détention provisoire, en attendant son procès. Interrogée par les enquêteurs, son épouse a expliqué que son conjoint a mal vécu un licenciement économique, qui l’a fait sombrer dans l’alcool. Suite à ce contexte social, il a séjourné quelques jours à l’hôpital psychiatrique de Novillars. Les deux victimes ont pu identifier leur agresseur. L’une d’elles ne doit son salut qu’à un passant qui a hurlé pour le faire fuir le matin du drame. Outre, son état psychologique, la victime présente plusieurs blessures au visage, à l’avant-bras, à la cuisse et au tibia. Une ITT de 9 jours a été fixée.
L'interview de la rédaction : Alexia Marquis, substitut du Procureur
Séverine Véziès, candidate du Front Populaire dans la 1ère circonscription du Doubs, et son suppléant Franck Laidié réagissent à l’agression du Nouveau Front Populaire à Besançon. Selon l’écrit des deux candidats, « le militant a été violemment pris à partie et agressé lors d’un collage d’affiches, mardi matin, par un soutien de Jordan Bardella ». Une plainte a été déposée. « Face à l’extrême droite, dans la rue, comme dans les urnes, nous ne laisserons rien passer » confirment-ils.