48e jour du procès pour Frédéric Péchier à Besançon. La cour d’assises du Doubs examine aujourd’hui deux nouveaux cas. Parmi eux, celui de Teddy, un enfant de 4 ans victime d’un arrêt cardiaque après une opération des amygdales à la clinique Saint-Vincent en 2016. Il avait survécu. L’autre dossier concerne Laurence Nicod, décédée après une intervention à l’épaule. L’ancien anesthésiste est jugé pour 30 empoisonnements, dont 12 mortels.
Nous vous en parlions hier. Suite à l'opération de contrôle coordonnée des services de sécurité franco-suisses qui s'est déroulée aux abords de la frontière, entre Belfort et le Jura, sur 10 points de contrôle, sur 180 kilomètres de frontière, par une centaine d’hommes, plus de 700 véhicules et près de 900 personnes ont été contrôlés.
Près de 850 fichiers ont été passés en revue. Il a également été enregistré 4 interpellations, avec placement en garde à vue, deux infractions douanières et quatre infractions avec procédure judiciaire. Aucun étranger en situation irrégulière n’a été interpellé sur le territoire.
Dans un communiqué, Jean-Philippe Allenbach, président du Mouvement Franche-Comté, annonce que le Procureur de la République de Besançon ouvre une enquête pour suspicion de favoritisme. La plainte, déposée le 26 mai par Maître Baptiste Monnot, au nom du Mouvement Franche-Comté, contre la maire de Besançon, vise l’attribution d’un marché public à l’artiste grenobloise Lili Reynaud-Dewar pour la réalisation de la statue de Jenny d’Héricourt, qui trône actuellement au centre-ville de Besançon.
Nouveau rebondissement dans l’affaire Fousseret-Cordier : la maire de Besançon, Anne Vignot, fait appel de la relaxe prononcée début novembre, à l’instar du parquet. L’ancien maire était jugé pour détournement de fonds publics et prise illégale d’intérêt, après le licenciement de son ex-collaboratrice.
Cette dernière, Alexandre Cordier, avait, elle aussi, été poursuivie pour recel, fausses déclarations et travail dissimulé. Tous deux avaient été relaxés en première instance. Selon la Chambre régionale des comptes, ce licenciement avait donné lieu à une indemnité de 94 000 euros.
Le 9 novembre dernier, vers 10h45, un homme en état d’ivresse a agressé une passagère dans un bus à l’arrêt "Liberté", rue de Belfort à Besançon. Après lui avoir arraché son téléphone, qu’il a volontairement brisé, il l’a saisie par le cou et projetée au sol. L’individu a pris la fuite avant d’être interpellé à 12h25 rue Isenbart, grâce à plusieurs signalements. Placé en garde à vue, il a reconnu le vol mais dit ne pas se souvenir des violences. Il sera jugé le 28 mai prochain.
Le corps retrouvé découpé à Fédry (Hauts-de-Saône) le 1er novembre est bien celui d’un homme de 75 ans porté disparu à Sainte-Croix, en Suisse, la veille. Les analyses ADN menées par le centre universitaire romand de médecine légale ont confirmé son identité. Une femme française, qui avait loué un appartement à la victime le 2 novembre, est suspectée d’implication dans l’assassinat. Les autorités suisses doivent l’auditionner à nouveau.
Nicolas Sarkozy va sortir de détention provisoire dès aujourd’hui. La Cour d’appel de Paris a ordonné sa remise en liberté, tout en le plaçant sous contrôle judiciaire strict.
L’ancien président de la République a notamment l’interdiction de quitter le territoire français, ainsi que d’entrer en contact avec plusieurs protagonistes du dossier libyen, y compris le ministre de la Justice, Gérald Darmanin.
La Cour estime qu’il n’existe plus de risque de dissimulation de preuves ou de pressions, même si ces risques ne peuvent être totalement écartés.
Ce contrôle judiciaire restera en vigueur jusqu’au procès en appel, prévu en mars 2026.
Nicolas Sarkozy a écouté la décision, impassible, les bras croisés. Sa levée d’écrou interviendra dans le courant de l’après-midi.
Le 28 mai, à Besançon, un homme de 21 ans devra s’expliquer devant la justice pour détention de stupéfiants. Les faits remontent au 7 novembre, vers 19h, rue d’Arènes, où un équipage de la BAC avait contrôlé l’individu. Ce dernier a été trouvé porteur de 9 g de résine de cannabis, de 6 g de cocaïne et de 90 euros. Il a été placé en garde à vue. Son domicile a été perquisitionné, permettant la découverte de 240 euros supplémentaires. Remis en liberté à l’issue de l’enquête, il devra répondre de ces faits devant la justice.
Le 28 mai prochain, un jeune homme de 21 ans comparaîtra devant la justice pour outrage et rébellion. Les faits remontent au 8 novembre 2025, vers 22h, rue Charles Fourier à Besançon, où un équipage de la BAC a été pris à partie par l’individu et sa mère, tous deux alcoolisés. L’homme a insulté les policiers puis s’est rebellé lors de son interpellation. Placé en garde à vue, il a reconnu partiellement les faits après dégrisement. Deux fonctionnaires ont déposé plainte, l’un d’eux ayant été légèrement blessé.
Le 5 novembre, vers 11h30, à Besançon, une opération menée à la gare Viotte a conduit à l’interpellation d’un jeune homme de 18 ans. Le chien spécialisé dans la détection de stupéfiants a marqué sa présence devant l’individu, qui détenait 18 grammes de résine de cannabis, 170 euros en espèces, ainsi qu’une bombe lacrymogène de catégorie D.
Placé en garde à vue, le suspect a reconnu que la drogue était en partie destinée à sa consommation personnelle, mais qu’il envisageait d’en revendre une portion pour arrondir ses fins de mois. Il a précisé que l’argent provenait de la vente de puffs et de son père, et que la bombe lacrymogène lui servait à se défendre, ayant déjà été victime de racket.
L’analyse de son téléphone a révélé plusieurs vidéos montrant des individus manipulant des stupéfiants en vue de leur revente. Le magistrat a ordonné une perquisition. Lors de son audition, le jeune homme a affirmé que ces vidéos étaient truquées et qu’il ne participait à aucun trafic.
La garde à vue a pris fin le 6 novembre. Il est convoqué pour une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) le 21 mai 2026 à 10h00, puis devant le tribunal correctionnel le 24 juin 2026 à 13h30.