L’enquête se poursuit après la macabre découverte d’un corps sectionné samedi en Haute-Saône. Une femme a été placée en détention provisoire en Suisse. Elle est soupçonnée d’avoir incendié un logement qu’elle louait à Sainte-Croix, à proximité de la frontière française, et pourrait être impliquée dans la disparition de son propriétaire, âgé de 75 ans, porté disparu depuis vendredi.
Le tribunal judiciaire de Besançon a prononcé, ce mercredi 5 novembre, la relaxe du maire, Jean-Louis Fousseret, et de son ancienne collaboratrice de cabinet, Alexandra Cordier, licenciée avant les élections municipales de 2020. Le jugement retient qu’aucune infraction pénale n’est caractérisée. Le licenciement, motivé par l’incompatibilité avec ses fonctions en période pré-électorale, ne constitue ni détournement de fonds publics ni prise illégale d’intérêt. La collaboratrice, qui avait créé une entreprise en 2021, a également été mise hors de cause concernant les accusations de fraude sociale et de travail dissimulé.
Ce mardi 4 novembre, au palais de justice de Besançon, le procès de Frédérick Péchier, ex-anesthésiste bisontin accusé de 30 empoisonnements dont 12 mortels, a connu un nouveau rebondissement. Alors que la neuvième semaine d’audience se poursuit devant les assises du Doubs, l’accusé a reconnu l’existence d’un dixième cas d’empoisonnement parmi les vingt déjà examinés. Interrogé longuement sur deux décès survenus en 2014 à la clinique Saint-Vincent, Péchier a admis la réalité de l’acte sans en revendiquer la responsabilité, maintenant sa ligne de défense. Ce procès hors norme, entamé en septembre, devrait se poursuivre jusqu’au décembre prochain.
Un important dispositif de gendarmerie déployé
Ce mardi 4 novembre, en fin de matinée, un important dispositif de gendarmerie a été déployé à La Chenalotte, commune du Haut-Doubs de 500 habitants, située près de Morteau.
Un habitant du village, retranché dans sa maison, a tiré en direction d’agents municipaux avec une arme présumée être une carabine à plomb. Face à la situation, les gendarmes ont rapidement établi un large périmètre de sécurité et mobilisé un négociateur pour tenter d’entrer en contact avec l’individu.
Le témoignage de la rédaction : Frédérick
Une école confinée par précaution
À proximité immédiate du domicile du suspect se trouve l’école communale. Par mesure de précaution, les enfants et le personnel ont été confinés dans la salle des fêtes du village, située à quelques dizaines de mètres de là . Aucun blessé n’est à déplorer.
Témoignage d’un habitant
Frédérick, un habitant de La Chenalotte, se souvient d’une journée inhabituelle : « Les gendarmes ont bouclé entièrement le village. On pouvait sortir, mais pas franchir le périmètre de sécurité. On ne comprenait pas trop ce qui se passait. C’était assez surréaliste. » Selon lui, l’homme interpellé était connu dans la commune : « On savait qu’il avait parfois des difficultés avec certains voisins. Ce n’est pas quelqu’un qu’on voyait souvent, mais on ne s’attendait pas à un tel dérapage. »

Un différend de voisinage à l’origine ?
D’après les premiers éléments recueillis, l’incident aurait débuté après une altercation liée à la taille d’une haie voisine. L’homme aurait alors perdu son sang-froid et ouvert le feu à l’aide de son arme. Après plusieurs heures d’intervention, les gendarmes ont réussi à interpeller le suspect, vers 16h30, sans usage de la force. « Vers 16h30, tout est rentré dans l’ordre », précise Frédérick. « C’est un événement qu’on n’oubliera pas. Dans un petit village comme le nôtre, on ne s’attend pas à vivre ça. »
L’individu en garde à vue
L’homme, défavorablement connu, a été placé en garde à vue à la gendarmerie de Morteau. Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances exactes des faits et la nature de l’arme utilisée.
Ce dimanche 2 novembre, vers 17h30, une patrouille de police secours a contrôlé deux individus circulant sur une trottinette électrique, à l’angle de la rue des Cras et de la rue des Jeannettes, à Besançon. Le passager, âgé de 36 ans, faisait l’objet d’une interdiction de paraître dans le département du Doubs. Il a été interpellé et placé en garde à vue.
Durant sa garde à vue, l’homme s’est infligé des entailles au bras à l’aide d’un morceau de lame de cutter dissimulé sur lui. Pris en charge par les sapeurs-pompiers et conduit au CHRU Jean Minjoz, il a pu réintégrer sa cellule après s’être vu prodiguer des soins. Il a reconnu connaître son interdiction, tout en affirmant être venu rendre visite à sa famille. Il sera présenté à un magistrat ce mercredi 5 novembre dans le cadre d’une comparution à délai différé.
Le 1er novembre, vers 16h, , un équipage de la BAC a surpris deux individus aux abords de la maison d’arrêt de Besançon, rue Louis-Pergaud. Arrivés à bord d’une Clio, les suspects ont été vus jetant plusieurs paquets enveloppés de film plastique par-dessus le mur d’enceinte depuis les garages d’une résidence voisine, avenue Clémenceau.
Les deux jeunes ont été interpellés et placés en garde à vue. À l’issue de l’enquête, le majeur de 18 ans s’est vu notifier une ordonnance pénale pour le 18 février 2026, tandis que le mineur de 17 ans est convoqué devant le juge des enfants le 5 novembre .
Le 1er novembre, les forces de l’ordre sont intervenues à deux reprises dans la zone commerciale de Chateaufarine, à Besançon, pour des faits de vols à l’étalage. Vers 13h, un homme de 40 ans a été interpellé après avoir dérobé pour 251 de parfums et de produits de beauté dans les enseignes Yves Rocher et Sephora. Placé en garde à vue, il a reconnu les faits. Déjà condamné, il a vu son sursis probatoire révoqué et a été écroué à la maison d’arrêt de Besançon pour purger une peine de cinq mois ferme.
Une heure plus tard, vers 14h30, un second individu, âgé de 22 ans, a été arrêté au magasin Nocibé après le vol de 549 € de parfums. Entendu puis laissé libre à l’issue de l’enquête, son dossier a été classé après régularisation.
Deux individus s’expliqueront en février et mai prochains devant la justice. Le 26 octobre dernier, ils ont été interpellés à Besançon, rue de la Pelouse, lors d’un trafic de stupéfiants. Au domicile du vendeur, âgé de 24 ans, les forces de l’ordre ont découvert 721 grammes de résine et 16 grammes d’herbe de cannabis, ainsi que du matériel de revente. Il a reconnu les faits, évoquant une dette et des menaces. L’acheteur, âgé de 30 ans, entendu librement, a confirmé que le mis en cause était son fournisseur habituel.
Cette nuit, avenue Carnot, à Besançon, une patrouille cynophile a contrôlé un véhicule circulant sur les voies du tramway. Le conducteur, âgé de 18 ans, était en défaut de permis. La passagère, propriétaire du véhicule et titulaire d’un permis valide, a pu le récupérer après vérifications de son taux d’alcoolémie. Le jeune conducteur a été placé en garde à vue. Celle-ci était toujours en cours ce matin.
Le 27 octobre, vers 12h30, à l’angle de la rue de la République et de l’avenue Gaulard, à Besançon, une patrouille de police, est intervenue dans une épicerie où plusieurs individus venaient de commettre un vol. La gérante, qui tentait de les retenir, a été frappée à l’épaule par l’un des mis en cause. Les deux suspects, âgés de 45 et 43 ans, ont été interpellés puis placés en garde à vue. La victime a déposé plainte, confirmant les violences subies. Les intéressés contestent les faits. Ils s’expliqueront en mai prochain devant la justice.