Un homme de 27 ans a été interpellé aux Galeries Lafayette à Besançon après un vol à l’étalage portant sur une doudoune, quatre parfums et un pull, pour un préjudice total de plus de 1.000 euros. Placé en garde à vue, il a reconnu les faits. Les produits ont été restitués au magasin et remis en vente. La garde à vue a pris fin le 27 novembre, avec une convocation en justice fixée au 4 juin 2026.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, deux détenus se sont échappés de la prison de Dijon, une disparition constatée seulement le lendemain matin. Les fugitifs ont scié les barreaux de leurs cellules, brisé une protection en verre, puis utilisé des draps pour franchir un mur avant de profiter de l’ouverture de la porte principale. L’un d’eux, âgé de 32 ans, originaire de Besançon, était en attente de jugement pour violences et menaces envers sa conjointe.
Celui de 19 ans âgé, mis en examen pour « tentative d’assassinat et association de malfaiteurs », est « potentiellement dangereux », selon le procureur de la République de Montbéliard. Des dizaines d’enquêteurs sont mobilisés pour retrouver les évadés. Au total, 70 évasions ont été recensées cette année en France.
Mardi, lors de la foire de la Sainte-Catherine, le président du Rassemblement national Jordan Bardella a été enfariné par un lycéen de 17 ans. Le jeune homme a été immédiatement interpellé. Après 24 heures de garde à vue, il a été remis en liberté. Il devra effectuer un stage de citoyenneté.
Entre janvier et août 2025, la police de Besançon a élucidé huit faits d’extorsion commis via un site de rencontres homosexuel. Les victimes, ciblées en raison de leur orientation sexuelle, étaient attirées dans des guet-apens, agressées sous la menace d’armes blanches, parfois séquestrées et dépouillées.
L’enquête a permis d’identifier deux équipes distinctes, l’une responsable de six agressions filmées et l’autre de deux séquestrations à domicile. Les cinq mis en cause, interpellés en flagrance, ont été présentés au juge d’instruction pour extorsion, violences aggravées et infractions commises en raison de l’orientation sexuelle des victimes.
La visite de Jordan Bardella à la foire de la Sainte‑Catherine, à Vesoul (70), a été brièvement perturbée lorsqu’un adolescent lui a jeté de la farine en plein bain de foule. Les forces de l’ordre l’ont aussitôt interpellé. Selon l’AFP, le jeune a été placé en garde à vue pour « outrage à personne chargée d’une mission de service public », statut dont bénéficie Jordan Bardella en tant que député européen. D’après L’Est Républicain, la scène aurait été filmée par un ami du lycéen, élément qui pourrait nourrir l’enquête. Malgré l’incident, le président du Rassemblement national a poursuivi sa visite.
Besançon, une opération anticriminalité a permis de démanteler un trafic de stupéfiants. Le 21 novembre, un individu a été interpellé rue de l’Épitaphe avec plusieurs sachets de drogue et près de 2 800 euros. Les fouilles ont révélé de la cocaïne, de l’héroïne, du cannabis et de la kétamine conditionnés pour la revente. L’enquête a conduit à d’autres interpellations les jours suivants, avec de nouvelles saisies de résine de cannabis et d’argent liquide. Plusieurs personnes ont été placées en garde à vue et devront répondre de ces faits devant la justice.
Ce 25 novembre, journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, le département du Doubs a officialisé, ce mardi, la signature de son troisième plan de lutte contre les violences faites aux femmes, en présence des représentants de l’État, des acteurs judiciaires et des associations de terrain. Ce nouvel engagement vise à renforcer la coordination entre institutions et milieu associatif, afin d’améliorer la prise en charge des victimes et le suivi des auteurs. Rencontre avec Mélanie Geoffroy, déléguée départementale du droit des femmes et à l’égalité
Un partenariat élargi
L’idée centrale de ce plan est de développer le partenariat entre les signataires institutionnels (préfecture, justice, forces de l’ordre) et les associations spécialisées, mais aussi d’intégrer toutes les structures locales engagées dans ce combat, comme c’est le cas pour cette nouvelle mouture avec l’Inspection Académique du Doubs, les associations des Maires ruraux du Doubs et des Maires de France, la Ville de Montbéliard et la Caisse d’Allocations Familiales. « On essaie de maintenir une approche globale, en ajoutant des outils et en déclinant les textes au niveau départemental », a résumé Mme Geoffroy. Au total, ce sont 15 partenaires qui ont encore répondu présent pour les deux prochaines années ( 2026 – 2028). Par lesquels, les villes de Besançon, Morteau et Pontarlier, le Conseil Départemental du Doubs, la préfecture du Doubs, la gendarmerie, le ministère de la justice, … .
L'interview de la rédaction : Mélanie Geoffroy, déléguée départementale du droit des femmes et à l’égalité
Un plan départemental structuré autour de trois axes majeurs
Il a été rappelé que la lutte contre les violences conjugales repose sur une stratégie départementale articulée autour de trois axes essentiels : la prévention, l’accompagnement des victimes et la sanction des auteurs. Malgré des avancées significatives, la prise en charge reste difficile, en particulier face à des auteurs déterminés. Le premier axe du plan départemental, consacré à la prévention, est considéré comme indispensable pour agir en amont. Les actions menées ciblent en particulier les jeunes, afin de sensibiliser aux violences, de déconstruire les stéréotypes de genre et de promouvoir des relations respectueuses. Le deuxième axe repose sur trois piliers : l’écoute, l’accompagnement et l’hébergement en urgence ou de plus longue durée. Le troisième axe repose sur la réponse pénale.

L'interview de la rédaction : Mélanie Geoffroy, déléguée départementale du droit des femmes et à l’égalité
L'interview de la rédaction : Mélanie Geoffroy, déléguée départementale du droit des femmes et à l’égalité
Un engagement collectif réaffirmé
Ce troisième plan départemental marque une étape supplémentaire dans la lutte contre les violences faites aux femmes dans le Doubs. Il mise sur la coopération renforcée, la judiciarisation plus efficace et l’accompagnement des victimes comme des auteurs. Les acteurs locaux reconnaissent des avancées, mais soulignent que le chemin reste long pour éradiquer ces violences. L’actualité récente vient nous le rappeler. Jeudi dernier, pas moins de quatre féminicides se sont produits en France, dont un à Besançon. Lors de cette cérémonie a d’ailleurs été rendu à Laure, lâchement tuée dans le quartier des Prés de Vaux par son ancien compagnon.
Ce vendredi 21 novembre, vers 11h45, deux jeunes femmes ont tenté de dérober plusieurs vêtements d’enfants à l’aide d’une poussette dans le magasin Kiabi, implanté dans la zone commerciale de Chateaufarine. Au passage des portiques de sécurité, l’une a pris la fuite avec la poussette, tandis que l’autre frappait le vigile qui tentait de l’empêcher de sortir.
La mise en cause, une femme de 26 ans originaire de Lyon, a été interpellée et placée en garde à vue. Le vigile, qui affirme avoir reçu un coup de poing, a déposé plainte. Sa garde à vue devait se terminer ce lundi matin. Elle sera convoquée devant le délégué du procureur le 27 février prochain, en vue d’un classement sous condition.
Un équipage de voie publique de la police bisontin a contrôlé un véhicule immatriculé en Italie, suspecté de vol. À bord se trouvaient trois hommes âgés de 43, 27 et 20 ans, ainsi qu’un mineur de 13 ans. Le conducteur n’a pu présenter les clés du véhicule, tandis que de nombreux outils étaient visibles sur la plage arrière.
La fouille a permis de découvrir sept caisses à outils dont les occupants n’ont pu justifier la provenance. Les intéressés ont déclaré être venus en France pour acheter du matériel, le mineur servant d’interprète. Les objets saisis n’ont toutefois pas pu être rattachés aux plaintes récentes pour vols similaires. Les trois majeurs ont été remis en liberté le 21 novembre, avec convocation devant le tribunal le 8 juin 2026, à 13h30. Le mineur a vu sa garde à vue levée le 20 novembre, à 18h00.
La cour d’assises du Doubs poursuit ce lundi l’examen du dossier de l’ex-anesthésiste Frédéric Péchier. Deux cas sont étudiés : celui de Laurence Nicod, décédée à 50 ans après une opération de l’épaule, et celui de Teddy, victime, en 2016, d’un arrêt cardiaque à 4 ans après une opération des amygdales. Son père doit témoigner ce matin. Le 14e interrogatoire de l’accusé est prévu cet après-midi.