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Ce jeudi 5 juin, le Conseil européen a acté une décision aux lourdes conséquences écologiques : le déclassement du loup du statut d'espèce « strictement protégée » à celui de « simplement protégée » dans la Directive Habitats.

Une mesure vivement contestée par les associations de protection de la nature, qui dénoncent « une décision contraire à la science et aux engagements européens Â». Plusieurs ONG, dont FERUS, ont saisi la Cour de justice de l’Union européenne pour en demander l’annulation.

Cette décision inquiète particulièrement en France, où la population de loups reste vulnérable. Les défenseurs de la biodiversité craignent une recrudescence des tirs, mettant en péril les efforts de cohabitation menés ces dernières années.

Pour les associations environnementales, « le déclassement du loup n’est qu’un prétexte, détournant l’attention des véritables causes du malaise agricole Â». Elles alertent « sur un risque majeur pour la protection de la faune sauvage en Europe Â».

Demain matin, la maire de Besançon, Anne Vignot, affrontera en justice le groupuscule identitaire « Némésis », suite à une série d'attaques xénophobes perpétrées par ses membres. Ce procès, qui cristallise les tensions politiques locales, est devenu un point de ralliement pour différents acteurs engagés.

Alors que l'extrême droite compte manifester sa présence, plusieurs mouvements antifascistes appellent à un rassemblement ce vendredi à 08h00 devant le Tribunal de Grande Instance de Besançon, situé au 1 rue Laurent Mégevand. L'objectif affiché : dénoncer les discours haineux et défendre une société plus inclusive.

Le 2 juin, à Besançon, les policiers ont interpellé une jeune femme de 18 ans rue Bonnefoy, alors qu’elle circulait dans une zone où elle avait l’interdiction judiciaire de paraître. Placée en garde à vue, elle a été remise en liberté le 3 juin et convoquée devant le délégué du procureur le 15 octobre. Une réquisition de 300 euros a été prononcée.

Le 30 mai, la BAC a mis en place une surveillance sur un point de deal avenue de Montrapon. Trois individus ont été interpellés après une transaction suspecte. La perquisition menée dans un appartement a permis la saisie de plusieurs kilos de cannabis, cocaïne et ecstasy, ainsi que plus de 9 000 euros en liquide. L’un des suspects, âgé de 22 ans, a été condamné à un an de prison, dont six mois fermes aménageables. Les deux autres sont en détention provisoire en attente de leur jugement.

Le 31 mai, vers 18h, à Besançon, une patrouille anti-criminalité est intervenue rue des Saulniers après un signalement de vente de stupéfiants. Un individu, surpris en train de fumer un joint, a proposé de la résine de cannabis aux policiers et a été immédiatement interpellé.

La perquisition menée dans son appartement a révélé 36 grammes de résine et 16 grammes d’herbe de cannabis, conditionnés pour la revente, ainsi que 930 euros. Placé en garde à vue, le suspect de 25 ans a reconnu les faits et a été condamné le 1er juin à huit mois de prison aménageable devant le tribunal judiciaire de Besançon.

Présenté ce jour à un juge d'instruction dans le cadre d’une information judiciaire, un homme de 20 ans a été mis en examen pour assassinat, avant que le juge des libertés et de la détention ne décide de son placement en détention provisoire.

Le 28 mai 2025, aux environs de 6 h du matin, il aurait tiré un coup de feu avec une arme de chasse, atteignant mortellement un jeune homme de 21 ans à la tête, sur la voie publique à proximité de son domicile.

D’abord retranché chez lui après les faits, il s’était finalement rendu aux forces de l’ordre. Bien qu’il ait reconnu être l’auteur du tir, il affirme ne pas avoir voulu tuer la victime. Déjà connu des services judiciaires pour plusieurs condamnations et incarcérations, il reste en détention tandis que l’enquête se poursuit.

Le juge des référés du tribunal administratif de Besançon a rejeté le recours en urgence introduit par plusieurs associations contre les travaux de réfection des pistes de l’aéroport de Dole-Tavaux, lancés le 26 mai 2025.

Les associations « Serre Vivante », « Les amis de la Terre Côte-d’Or », « France Nature Environnement Bourgogne Franche-Comté » et « Agir pour l’environnement » demandaient la suspension des travaux, dénonçant « leur impact potentiel sur l’environnement et la santé publique. Elles arguaient notamment du non-respect de l’obligation d’étude d’impact Â».

Le juge a rejeté la requête, considérant que « les travaux ne portaient pas une atteinte grave et manifestement illégale au droit fondamental de vivre dans un environnement équilibré Â». Il a également estimé que « l’urgence à suspendre les travaux n’était pas avérée. Les réfections visent uniquement la mise aux normes et la sécurisation des pistes existantes, sans modification de l’activité aéroportuaire Â».

Cette décision valide la poursuite du chantier engagé par le département du Jura, propriétaire de l’aéroport.

Dans la nuit du 25 mai, à Besançon, 35 avenue du soixantième TRI, un homme de 22 ans a refusé de se soumettre aux vérifications lors d’un contrôle routier, invoquant un précédent contrôle dans la journée. Malgré les avertissements des policiers, il a persisté, avant d’être interpellé, opposant une résistance sans violences.

Au commissariat, il a continué à refuser les tests d’alcoolémie et de dépistage de stupéfiants, ainsi que de donner son identité. Son véhicule, dont l’immatriculation n’était pas en règle, a été immobilisé. Placé en garde à vue, il s’est vu remettre une  convocation pour se présenter  devant le délégué du procureur le 1er octobre.

Le 29 avril dernier, un médecin du CHRU Besançon a porté plainte pour usurpation de titre et usage de faux documents après la découverte d’un arrêt de travail falsifié à son nom, émis via un site internet. Un salarié avait obtenu plusieurs avis d’arrêt frauduleux, payés en ligne, et les avait transmis à son employeur. Convoqué et placé en garde à vue, l’homme de 26 ans a affirmé avoir agi de bonne foi, pensant utiliser un service légitime. Après authentification des documents par les médecins concernés, tous ont été déclarés faux, entraînant plusieurs plaintes. La garde à vue a été levée, et l’individu est convoqué devant France Victimes 25 le 9 septembre pour une contribution citoyenne.

L’ancien arbitre international Michel Vautrot a enfin récupéré son médaillon en or, en forme de sifflet, qu’il portait depuis son adolescence. Dérobé en mars dernier lors d’une agression à Saint-Vit (Doubs), le bijou a été retrouvé grâce à la réactivité de la gendarmerie et à l’attention d’un négociant en or, alerté par un article de presse. Un suspect a été placé en garde à vue. Le colonel James, commandant du groupement départemental de la gendarmerie du Doubs, a officiellement remis le pendentif à son propriétaire, clôturant ainsi cette affaire marquante.