Le 7 octobre, vers 21h30, un couple a été interpellé pour une filouterie d’aliments au restaurant « La Plancha », situé rue Gustave Courbet à Besançon. Un gendarme hors service a surpris les deux individus quittant l’établissement sans régler leur addition, avant l’arrivée d’un équipage de police. Placés en garde à vue, les mis en cause ont reconnu les faits, invoquant la mauvaise qualité du repas. Il s’est avéré qu’ils étaient également soumis à une interdiction judiciaire de contact mutuel depuis mai 2024. L’homme, né en 1984, a été déféré et condamné à 4 mois de prison aménageable ainsi qu’à une amende de 80 euros. Il a été laissé libre à l’issue. La femme, née en 1975, a vu sa procédure classée pour infraction insuffisamment caractérisée.
Mardi 7 octobre, vers 20h30, un jeune homme de 19 ans a été grièvement blessé par balle dans la rue Sébile, au centre-ville de Lons-le-Saunier. Il été transporté au centre hospitalier de la ville, avant d’être transféré à Besançon. Selon le Parquet, trois témoins sont actuellement entendus. Ce mercredi soir, l’état de santé de la victime ne permet pas encore d’identifier la nature du projectile. Les investigations ont été confiées au commissariat de Lons-le-Saunier, en co-saisine avec la Division de la criminalité organisée et spécialisée de Dijon. Une enquête a été ouverte pour « tentative d’assassinat avec préméditation ».
Le propriétaire d’un cheval retrouvé ligoté au fond d’un trou de cinq mètres dans une pâture au Russey comparaîtra prochainement devant le tribunal de Besançon. Il est poursuivi pour sévices graves ou actes de cruauté ayant entraîné la mort d’un animal domestique. Le cheval, découvert samedi dernier dans un état de grande faiblesse, avait été secouru par les pompiers mais n’a pas survécu à ses blessures. Il a dû être euthanasié le dimanche.
Lundi soir, rue Ravel à Besançon, une patrouille de police en surveillance sur un point de vente de stupéfiants a interpellé un jeune homme de 21 ans. Lors du contrôle, les policiers ont découvert sur lui du cannabis, de la cocaïne et près de 500 euros en liquide.
Le suspect a reconnu vendre des produits stupéfiants contre rémunération. Son domicile n’a rien révélé, mais son téléphone contenait des échanges liés au trafic. Il a été remis en liberté mardi matin, avec une convocation judiciaire prévue en avril prochain.
Ce lundi après-midi, un homme de 72 ans a été interpellé boulevard Salvador Allende à Besançon. Au volant malgré une annulation de permis, il a été contrôlé par une patrouille de motards de la police nationale. L’individu présentait un taux d’alcoolémie élevé et a reconnu les faits en garde à vue. Remis en liberté le lendemain matin, il devra répondre de ses actes lors d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité prévue en avril prochain.
L’association Stéphane Lamart, reconnue d’utilité publique, a déposé plainte pour actes de cruauté envers un animal domestique, après la découverte tragique d’un cheval retrouvé les pattes ligotées et coincé dans un trou profond au Russey. Malgré une opération de sauvetage complexe menée par les pompiers et une équipe spécialisée, l’animal, en état d’hypothermie, a dû être euthanasié le lendemain.
Le propriétaire du cheval, principal suspect, a été placé en garde à vue le 6 octobre. Une enquête est en cours pour déterminer son implication dans ce drame qualifié de « barbarie absolue » par l’association, qui s’est constituée partie civile.
Un homme de 28 ans a été mis en examen et placé en détention provisoire vendredi 3 octobre à Besançon, soupçonné d’avoir tiré sur sa compagne de 23 ans, blessée par balle à la mâchoire le 20 septembre dans le quartier de Palente. La victime, hospitalisée, est désormais sortie. Le suspect, au casier judiciaire chargé (17 mentions), conteste les faits. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
Le 27 septembre, vers 20h30, un homme de 42 ans a été violemment frappé à Besançon, à Chateaufarine lors d’un différend routier, entrainant une suspicion de fracture de la mâchoire et du plancher orbital. Il a reçu une ITT de 15 jours. L’auteur présumé, 21 ans, interpellé par la BAC, a reconnu avoir porté le premier coup. Il a été placé en garde à vue. À l’issue de l’enquête, il a été remis en liberté. Il s’expliquera en mars prochain devant la justice.
Ce mercredi 1er octobre, l’ancien maire de Besançon, Jean-Louis Fousseret, et son ex-directrice de cabinet, Alexandra Cordier, sont attendus devant le tribunal correctionnel de la ville. Ils comparaissent pour des faits remontant à 2020, révélés par un rapport de la chambre régionale des comptes.
Jean-Louis Fousseret est poursuivi pour détournement de fonds publics et prise illégale d’intérêts. Alexandra Cordier, elle, devra répondre de recel, fausse déclaration à un organisme social et travail dissimulé.
Au cœur de l’affaire : un licenciement prononcé à trois mois de la fin de son contrat, alors qu’elle se lançait dans la campagne municipale. Ce départ anticipé lui aurait permis de percevoir près de 94.000 euros d’indemnités et des allocations chômage. Une procédure jugée irrégulière par le parquet.
Le procès de Frédéric Péchier entre dans une nouvelle séquence importante en ce début de semaine : celle de la Polyclinique de Franche-Comté. Pendant plusieurs jours, la cour d’assises se penche sur trois arrêts cardiaques survenus entre avril et juin 2009 au sein de cet établissement, tous jugés suspects. Les experts estiment que l’ex-anesthésiste, soupçonné d’être impliqué dans 30 empoisonnements, dont 12 mortels, a pu sévir au sein de cet établissement, en plus de la clinique Saint-Vincent.