Une femme de 64 ans sera déférée, ce samedi, devant le parquet de Besançon, dans le cadre d’une comparution à délai différé. Ce qui permettra la réalisation d’une expertise psychiatrique. Les faits ont été révélés le 5 aout 2023 rue Narcisse Lanchy à Besançon, lorsque le corps sans vie d’un homme de 62 ans a été retrouvé à son domicile. Ses voisins n’avaient plus de ses nouvelles depuis un an. De leur côté, les médecins légistes ont conclu qu’il était mort depuis plusieurs mois. Sa fille avait rompu les liens en 2005.
Les réquisitions bancaires ont permis de confirmer que 43.000 euros ont été retirés des comptes de la victime. Les caméras de vidéosurveillance ont aidé à l’identification de l’autrice. Interpellée, elle a reconnu les faits qui lui sont reprochés. Elle a admis également une relation avec cet homme depuis plusieurs années. En septembre 2022, lorsqu’elle s’est rendue chez lui, le sexagénaire était allongé, ivre, sur le sol. Le lendemain, elle l’a retrouvé sans vie, sur le lit, où elle l’avait déposé. Lors de son audition, la sexagénaire a proclamé qu’elle n’était pas « une assassin ». Ce que l’autopsie a confirmé. Ayant peur d’être soupçonnée, elle a préféré se taire. La justice l’a rattrapée.
L'interview de la rédaction : Etienne Manteaux, Procureur de la République de Besançon.
Deux bénévoles de la SPA de Besançon, un homme de 42 ans et une femme de 32 ans ont été placés en garde à vue hier matin à la suite de six plaintes déposées dans les secteurs de Besançon, du Doubs et de Haute-Saône. La justice reproche, notamment au quadragénaire, de s’être octroyé des droits que son statut ne lui permettait pas. Il a procédé à des violations de domicile, des saisies d’animaux et il menaçait parfois d’infliger des amendes. Deux personnes disent avoir été violentées.
Cet homme, prétextant des signalements pour des violences sur des animaux, est intervenue au domicile de personnes , en outrepassant largement son rôle. Pour davantage les impressionner, il se présentait avec une GoPro et une bombe lacrymogène, accrochée au niveau du torse. Par ailleurs, les investigations menées ont permis d’établir qu’il présentait 24 condamnations sur son casier judiciaire pour des faits de violences aggravées.
Etienne Manteaux, le Procureur de la République de Besançon, rappelle que les bénévoles de la SPA ne sont pas assermentés par la justice et que certains procédés utilisés par cet individu sont encadrés par la loi. Pour l’heure, l’homme et la femme ont été remis en liberté. Les investigations se poursuivent. Des auditions doivent encore être menées. L’homme réfute certains faits, notamment les violations de domicile. Selon lui, les occupants étaient consentants. Ce qu’ils semblent contester.
L'interview de la rédaction : Etienne Manteaux
Un Bisontin de 22 ans, défavorablement connu de la justice pour des faits de trafic de drogue, a été interpellé, le 11 juin dernier, à Besançon. Dans son véhicule, les policiers ont découvert une cache, dans laquelle se trouvaient plus de 13 kilos d’héroïne. Ce qui représente une valeur marchande de 300.000 euros, qui peut atteindre 1 million d’euros, lorsque le produit est coupé. Les patrouilles de police ont constaté les déplacements réguliers de cet individu, qui semblait s’approvisionner au Bénélux, pour revendre ensuite la marchandise sur le territoire bisontin.
Le mis en cause a reconnu une partie des faits. Selon lui, il n’a été rémunéré que pour les trajets qu’il a effectués entre la France et l’étranger. Une information judiciaire a été ouverte pour faire toute la lumière sur cette affaire. Il a été présenté ce vendredi devant la justice et devrait sans doute être placé en détention.
L'interview de la rédaction : Etienne Manteaux, Procureur de la République de Besançon
Un jeune homme de 21 ans devra s’expliquer le 18 septembre prochain devant la justice. Le 11 juin dernier, vers 18h45, il a été interpellé, rue de Champagne, à Besançon, en possession d’un couteau, d’un poing américain et de près de 2,5 grammes de résine de cannabis. Il a été placé en garde à vue. Il ne reconnaît pas les faits qui lui sont reprochés. Sur instruction du magistrat, les armes et les stupéfiants ont été détruits.
Deux hommes, âgés de 35 et 19 ans, ont été interpellés, le 11 juin, rue des Granges à Besançon. Ils sont soupçonnés d’être impliqués dans un vol à l’étalage, au préjudice de l’enseigne « Jules ». Ils ont été retrouvés en possession de quatre paires de chaussettes et vêtus de vêtements encore étiquetés. Ils ont été placés en garde à vue. Entendus avec un interprète en langue arabe, ils ne reconnaissent pas les faits. Pourtant, les caméras de vidéosurveillance permettent de confondre les deux auteurs. Ils s’expliqueront en octobre prochain devant le Délégué du Procureur de la République.
Le 10 juin dernier, à Besançon, rue René Char, trois individus, deux mineurs de 16 et 17 ans et un majeur de 22 ans, ont été interpellés et placés en garde à vue. Le trio est soupçonné d’avoir dérobé des articles de jardinage, deux haches, une paire de gants et un sécateur, au préjudice du magasin « Jardiland ». Le préjudice s’élève à environ 200 euros. Les objets ont été découverts et restitués à l’enseigne. Les trois jeunes gens se sont vu remettre une convocation devant le délégué du procureur.
La manifestation antifasciste a connu des débordements lundi soir à Besançon. Cinq individus ont été interpellés pour des dégradations, avoir lancé des projectiles ou être en possession d’un couteau. Deux d’entre eux ont été relâchés le lendemain, en fin de matinée. Les trois autres se sont vu délivrer une convocation devant le délégué du procureur dans le cadre d’une ordonnance pénale pour le 10 juillet prochain.
Un homme a été interpellé par les agents de sécurité de l’hôpital Jean Minjoz à Besançon, le 10 juin, vers 11h15. Ce dernier est soupçonné d’avoir commis un vol de sac à main, appartenant à une personne qui l’avait laissé sans surveillance dans les toilettes. L’individu a été remis aux services de police. Le sac a été retrouvé et restitué. Le mis en cause a reconnu les faits. La victime a déposé plainte.
Un individu devra s’expliquer en novembre prochain devant la justice. Lors de sa garde à vue, au commissariat bisontin, il a reconnu avoir dérobé des objets, découverts à l’intérieur de véhicules non verrouillés. Il réfute les infractions commises sur d’autres véhicules.
Les faits ont été commis le 10 juin dernier, rue Jean Boisot, à Besançon. A la vue des policiers, sous l’effet de l’alcool, il avait abandonné un sac plastique, contenant des paires de lunettes, des GPS et des câbles de chargement, et pris la fuite.
Un individu devra s’expliquer le 4 novembre prochain devant le tribunal correctionnel de Besançon. Le 8 juin, il a été interpellé au centre-ville bisontin après avoir commis un vol à l’étalage, au préjudice de l’enseigne Carrefour Market. A l’arrivée des policiers, l’individu avait pris la fuite, après avoir blessé au visage un vigile, auquel il a donné une gifle. Le malfrat présumé était alcoolisé et possédait un shocker à impulsion électrique. Malgré l’évidence, notamment grâce au visionnage des enregistrements de la vidéosurveillance du commerce, le mis en cause réfute les faits qui lui sont reprochés. Précisons qu’une plainte a été déposée par la victime.