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Difficile de dresser déjà un bilan précis sur la rentrée scolaire dans la région. Néanmoins, les syndicats s’attendent à une année difficile. Une véritable dichotomie entre les propos rassurants émanant du rectorat et du ministère de l’éducation nationale et le ressenti du terrain. Rencontre avec Nathalie Faire, secrétaire du syndicat SNES/ FSU dans le département du Doubs

Un enseignant devant chaque élève

Les syndicats annoncent d’emblée que la promesse d’Emmanuel Macron d’assurer la présence d’un enseignant devant chaque élève ne pourra pas être tenue. Les raisons sont multiples, mais les conditions de travail et les salaires sont au cœur de cette problématique. Pour cette rentrée scolaire, faute de postulants, le rectorat de Besançon a dû recruter 230 enseignants contractuels, âgés de 20 à 68 ans, pour assurer les cours. Et ce, dans tous les niveaux, qu’il s’agisse du collège ou des lycées généraux, technologiques et professionnels.

L’abaya et l’uniforme

Pour les syndicats, l’abaya et l’uniforme sont « les arbres qui cachent la forêt Â». « C’est pour éviter de parler des choses qui fâchent tout le monde. A savoir, la pénurie de profs Â» explique Mme Faivre. Et de poursuivre : « au niveau du point d’indice, le recrutement d’un prof se fait à 1,08 smic. Clairement, c’est insuffisant quand on a BAC+5 pour attirer les jeunes vers les métiers de l’enseignement. Surtout quand on considère les conditions de travail qui se sont dégradées depuis des années. C’est très préoccupant que de constater que dans tous les lycées les classes sont à 35. Dans de plus en plus de collège, les classes sont à 28. Ce ne sont pas des bonnes conditions pour nos élèves Â».

Des enseignants encore motivés ?

Lenseignants perdent, pour un certain nombre d’entre eux, la foi. Même les professeurs les plus passionnés  ne cachent pas leur exaspération. « On constate un certain désabusement des collègues. Cela fait maintenant une bonne vingtaine d’années que chaque réforme visa à faire des économies Â» ajoute Nathalie Faivre.

L’organisation des épreuves de spécialité du baccalauréat

Les syndicats apprécient que le ministre ait entendu leur demande concernant l’organisation des épreuves de spécialité du baccalauréat et leur report en juin. « Nous nous félicitons qu’il soit revenu sur la fatale idée de placer les épreuves de baccalauréat en mars. Il a enfin retrouvé la raison sur ce point. Nous espérons que le ministère va faire preuve du même pragmatisme pour les mêmes autres problèmes de notre institution Â» complète la responsable syndicale.

Quid du pacte enseignant ?

Les enseignants déplorent les déclarations non-tenues du candidat à la présidentielle Emmanuel Macron. « Il avait promis une augmentation de salaires de 10% pour tout le monde. Actuellement, nous sommes à peine à 5%, en moyenne, pour tout le monde Â» commente Nathalie Faivre. « Le travailler plus pour gagner plus Â» ne passe pas. D’autant plus que, selon une étude en la matière, le temps de travail des enseignants est, en moyenne, d’une quarantaine d’heures hebdomadaires.

L'interview de la rédaction : Nathalie Faivre

L’enseignement agricole a également fait sa rentrée ce lundi matin. Ces structures préparent à plus de 200 métiers du vivant. Cette année, en France, ce sont 154.000 élèves, de la 4è au BTS Agricole, et 43.000 apprentis qui ont repris le chemin des cours. 804 établissements et 135 centres de formations sont recensés en France. Ces établissements annoncent un taux d’insertion professionnelle de 92%, trois ans après l’obtention du diplôme, et 94% dans l’enseignements supérieur long, un an après l’obtention du diplôme en moyenne.

C’est la rentrée des classes. Comme chaque année, plusieurs sujets sont à l’ordre du jour : l’interdiction de l’abaya au sein des établissements scolaires, l’uniforme à l’école, le pacte enseignant, le harcèlement scolaire et la promesse d’Emmanuel Macron  assurant qu’il y aura un professeur devant chaque élève durant cette année scolaire, alors que l’éducation nationale peine à recruter.

Ce lundi, Nathalie Albert-Moretti, rectrice de la région académique Bourgogne Franche-Comté, se rend dans plusieurs établissements scolaires de l’académie. Dès 8h15, en compagnie d’Anne Vignot, la rectrice a rendu visite aux enseignants et petits élèves de l’école des Chaprais à Besançon. Elle a ensuite participé à une rentrée en musique dans un collège du centre-ville bisontin. Nous reviendrons sur cette journée, toujours aussi particulière et qui ne laisse personne indifférent,  tout au long de cette journée

Que s’est-il passé à Salins-les-Bains. Des dizaines de poissons morts ont été constatées dans la rivière. La police de l’environnement s’est rendue sur place. Pour l’heure, plusieurs causes sont avancées. Seules les investigations en cours permettront de faire toute la lumière sur cette affaire. Des associations, telles que « Loue et rivière comtoise Â» ont d’ores et déjà annoncé qu’elles déposeraient plainte.

Interviewé par BFM,  Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie a déclaré qu’il ne jugeait « pas responsable Â» une aide de l’Etat sur l’essence. Et ce malgré, un prix à la pompe qui frôle les 2 euros le litre. Le ministre réagissait à son collègue Xavier Bertrand, président de la région des Hauts-de-France,  qui préconisait une ristourne pour les Français. Pour Bruno Le Maire, cette aide, qui avait cessé en décembre dernier,  fut onéreuse pour les comptes de l’état. Soit huit milliards d’euros.

C’est la rentrée des classes. Bonne reprise à tous. Comme chaque année, des nouveautés sont attendues dans la transmission des savoirs et leur organisation. Des évaluations en français et en mathématiques en quatrième, une allocation de stage, de 50 à 100 euros par semaine, pour les lycéens en CAP ou en bac professionnel, 1h30 de mathématiques par semaine, intégré au tronc commun, pour les élèves de 1ère générale n’ayant pas choisi cette spécialité et le report des épreuves de spécialité du baccalauréat en juin font partie des changements annoncés.

Ce lundi matin, une voiture électrique a pris feu dans un garage, situé au sous-sol d’une maison individuelle, à Damparis (39). A leur arrivée, les soldats du feu ont réalisé l’extinction du foyer principal et une action défensive pour limiter la propagation de l’incendie au logement. Quatre personnes ont été relogées par le propriétaire.

Le Racing Besançon s’est fait peur samedi soir pour son deuxième match de la saison en national 2. Pour leur première rencontre à Léo Lagrange de la saison, les Bisontins ont égalisé durant les arrêts de jeu en fin de match face à Wasquehal. Score final 2 buts partout. Ce début de saison est compliqué pour le groupe de David Le Frapper. On notera la défaite, en national 3, du Besançon Football. La formation de Benoît Pansier s’est inclinée sur le score de 1 but à 0 face à Moulins.