Un accident mortel de la circulation routière s’est produit ce matin à Bouverans, en direction de Bonnevaux. Une seule voiture est en cause. La victime a été éjectée de son véhicule. L’occupant, un homme de 29 ans, n’a pas survécu à ses blessures.
Ce jeudi après-midi, s’est tenue à Besançon, dans les locaux de la Chambre de Commerce et d’Industrie Saône-Doubs, l’Assemblée Générale évènementielle France Horlogerie. A l’initiative de cet évènement, France horlogerie, qui regroupe environ 70 entreprises françaises, engagées dans la fabrication de marques de montres françaises, de composants et d’horlogerie de gros volume. Ce rendez-vous s’est déroulé dans la cité comtoise alors que le collectif travaille sur un grand programme de réindustrialisation de la filière horlogère française.
L'interview de la rédaction / Guillaume Adamn secrétaire départemental de France Horlogerie
A cette occasion, l’ensemble des acteurs industriels et pouvoirs publics locaux et nationaux ont répondu présent. Il faut dire que l’enjeu est de taille. Il est vrai que cette mobilisation est importante pour la pérennité et le bon développement de cette filière. A proximité de la frontière suisse, l’industrie horlogère française doit être en capacité de se démarquer, de se renouveler et de s’imposer. « Il faut retrouver confiance. L’horlogerie doit retrouver un avenir en France. Ayons une vision, développons une stratégie et adoptons un esprit collectif » a lancé la députée du Doubs Annie Genevard, qui a conclu cet évènement en terre bisontine.
Annie Genevard

Des volontés d’investissement
110 millions d’euros, c’est la somme qui pourrait être investie par les industriels pour redynamiser et relancer ce secteur d’activité en France. Soit un objectif de 175 millions d’euros de chiffres d’affaires supplémentaires et 1600 emplois supplémentaires créés. Le tout dans l’Hexagone et avec une finalité d’ici 2030. Des outils performants devraient voir le jour. Rappelons que ce projet s’inscrit également « dans le cadre du plan de réindustrialisation, initié par le gouvernement, avec comme cible privilégié cinq objets du quotidien que sont : le lin, la chaussure, le vélo, le jouet et la montre. « Pouvoirs publics et industriels se rejoignent sur cette volonté » explique Guillaume Adam, secrétaire général de France Horlogerie.
Jean-Pierre Bodet, président de France Horlogerie

Une collaboration entre entreprises et territoires
L'interview de la rédaction : Cédric Bole, Maire de Morteau
En 2022, le secteur de l’horlogerie, tous domaines confondus, représente environ 381 millions d’euros de chiffre d’affaires. Soit une progression de 12% par rapport à 2021. Il concentre entre 3000 et 3500 emplois sur le territoire national. Aux côtés de la député Annie Genevard, le Maire de Morteau Cédric Bôle et l’un de ses adjoints, Pierre Vaufrey, avaient fait le déplacement. L’édile mortuacien rappelle l’importance de l’horlogerie sur le territoire national mortuacien. « Nous sommes ici en soutien et pour accompagner nos entreprises de demain ». Il s’inscrit pleinement dans la démarche de réindustrialisation qui est lancée. « Il nous faut soutenir nos entreprises dans ces démarche et évolutions innovantes. Il nous faut accompagner ce développement et toutes les questions liées aux compétences. Cela passe par la formation, le logement, l’attractivité, … » explique M. Bole. Et de conclure : « réindustrialiser, c’est aussi une collaboration entre les entreprises et leur territoire ».
Hier, en début d’après-midi, les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus, à Villers-le-Lac pour un feu de végétation en falaise. Le sinistre s’est propagé sur une surface de 400 m2. Une équipe feux de forêt et d’intervention en milieux périlleux se sont rendues sur place. Un point chaud, qui se trouvait dans un endroit difficile d’accès, doit être traité ce vendredi matin.
Au lycée Tristan Bernard, la visite de la Rectrice, ce mardi 13 juin, n’est pas parvenue à rassurer le corps enseignant. Les inquiétudes concernant la réforme des lycées professionnels et son impact sur l’activité et la pérennité de l’établissement scolaire, qui pourrait perdre une grande partie de ses formations, demeurent. Face à cette situation et devant la détresse et les inquiétudes des enseignants, un courrier a également été envoyé à la médecine de prévention du Rectorat de Besançon.
Le groupe de médias lance officiellement ce jour sa nouvelle station Plein Air 2. Initié en 2020, cette station complémentaire doit couvrir à terme toute la Franche-Comté.
Plus qu'un simple lancement en ce 15 juin 2023, le groupe Plein Air bascule en numérique et met en service sa nouvelle station nommée Plein Air 2. Au programme de ce lancement, la numérisation de Plein Air 96,2 FM à Besançon avec pour les auditeurs équipés d'un récepteur DAB+ la possibilité d'écouter ce programme en haute définition dans le Grand Besançon.
Aux côtés de 26 autres stations, l'opérateur TDF a été choisi pour cette diffusion nouvelle génération. Le DAB+ permet une réception de qualité numérique mais impose aussi de disposer d'un terminal compatible. Cette technologie est de série sur tous les véhicules vendus depuis 2021. Pour le poste de cuisine ou le bon radio réveil, cela nécessite un nouvel équipement.

De nouveaux auditeurs
Pour les auditeurs de Belfort-Montbéliard, de l'Isle sur le Doubs, de Baume les Dames et de Besançon autre nouveauté ce jeudi, la possibilité de recevoir les programmes de la nouvelle station du groupe, Plein Air 2. La petite dernière promet un programme musical complémentaire mêlant les titres des années 70, 80 et 90, accompagnés de quelques variétés plus récentes de la chanson française. Sa grille officielle démarrera à la rentrée. La station couvrira à terme l'ensemble de la Franche-Comté avec une première extension dans la jura dans quelques mois. Par ce développement, le groupe entend développer son offre média dans les prochains mois et ce lancement est une première pierre portée au projet.
Ce n’est pas un scoop. La violence gangrène notre société. Un contexte qui fait rage dans notre quotidien. Si les réseaux sociaux sont connus pour y lire un déversement de haine sans pareil, si les élus ne sont pas épargnés, si les médias et les journalistes en prennent également pour leur grade, d’autres professions sont également régulièrement la cible de violences physiques et verbales. Rencontre avec Nadine Bodin-Brotelande, pharmacienne à Belfort et présidente du syndicat pharmaceutique de France, le syndicat majoritaire de la profession, en Franche-Comté.
Depuis 2019, dans la région, le nombre d’agressions dans les pharmacies de Bourgogne-Franche-Comté ne cesse de progresser. En 2022, 22 agressions ont été déclarées, mais elles pourraient être plus importantes. Tous les moyens sont utilisés : agressions physiques et verbales, sans oublier les vols. La période Covid-19 a accentué le phénomène. Mais ce dernier reste toujours d’actualité, alors que la maladie est désormais beaucoup plus discrète. La peur de la crise sanitaire a laissé place à d’autres facteurs que sont la rupture de médicaments, l’inflation ou encore l’impatience grandissante.
La peur d’exercer
La peur est devenue une réalité. Face à cette situation, qui semble prendre de l’importance, les pharmaciens assurent leur sécurité. « On fait en sorte de se protéger dans les équipes. Nous mettons en place des systèmes d’alarme ou d’appel direct vers les secours » explique Mme Bodin-Brotelande. Et de poursuivre : « la peur existe vraiment. Nous prenons nos gardes avec beaucoup de vigilance. On redouble de vigilance la nuit ». Le message de prévention reste toujours le même : trouver des moyens pour se protéger, travailler à plusieurs et déclencher des leviers pour alerter les secours au plus vite.
L'interview de la rédaction / Nadine Bodin-Brotelande
Les sapeurs-pompiers ont porté secours hier soir, vers 20h30, dans les bois à Thise, à une femme de 54 ans qui a chuté en VTT. Gravement blessée, elle a été prise en charge au moyen d’un véhicule 4X4, avant d’être transportée, médicalisée, en ambulance, sur l’hôpital Minjoz.
Le Grand Besançon Doubs Handball connaît son adversaire pour les 16ès de finale de la Coupe de France. Les Bisontins accueilleront la formation de Limoges, qui évolue en Starligue. La date de la rencontre est d’ores et déjà fixée. Elle se disputera le 29 août prochain.