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Un rassemblement se tiendra ce lundi 16 mai devant le palais de justice de Besançon pour dénoncer la menace d’expulsion qui pèse sur Claire Guyon, agricultrice, installée depuis peu dans un chalet, situé à l’alpage de la Boivine, à 1220 mètres d’altitude, près du Mont d’Or. C’est dans la cadre d’un  imbroglio administratif familial, opposant les propriétaires du site, que ce procès se déroulera.

L’accord amiable, signé avec les gendres de la titulaire du bail initial, une ressortissante suisse, a été dénoncée. Dans ces conditions, l’attribution de l’alpage, accordée par la SAFER, en 2021, semble être remis en cause. C’est donc dans ces conditions, qu’à l’appel d’un collectif d’associations, qu’une mobilisation silencieuse est programmée ce lundi après-midi, à 14h30, à Besançon.

Sochaux a été tenu en échec ce samedi soir à Bonal par le voisin dijonnais. Score final 2 buts partout. Mardi soir, le FC Sochaux Montbéliard jouera son premier match de barrage au Paris FC, avant d’affronter éventuellement Auxerre, puis une équipe de Ligue 1 pour obtenir son billet définitif pour le haut niveau. C’est loin d’être fait. C'est finalement l'AC Ajaccio qui rejoint Toulouse en Ligue 1 ce soir.

Le Racing Besançon n’a pas tremblé ce samedi soir lors de la 23è journée de championnat en nationale 3. Les hommes de Jean-Marc Trinita se sont imposés sur le score de 3 buts à 1  face au CA Pontarlier. Autant dire que la rencontre de samedi prochain face au Besançon Football peut être salvatrice et propulsée les Racingmen en nationale 2.

Ligue 2

Sochaux 2 – 2 Dijon

Nationale 2

Belfort 0 – 1 Beauvais

Martigues 3  – 1 Jura Sud

Nationale 3

Jura Dolois 4 – 1 Sochaux Montbéliard (2)

Gueugnon 3 – 1 Morteau Montlebon

Racing Besançon 3 – 1 CA Pontarlier

FC Valdahon Vercel – Besançon Football

Un grave accident de la route s’est produit cet après-midi, vers 15h30, à Remondans et Vaivre. Une moto et une voiture se sont percutées. On déplore trois victimes, dont un grave, le conducteur de la moto. Il a été transporté à l’hôpital Nord Franche-Comté. L’automobiliste et sa passagère ont  également été pris en charge par les sapeurs-pompiers et transportés au même endroit.   

Séverine Véziès (48 ans – enseignante – mère de deux enfants)  et son suppléant Sami Fhima (38 ans – gérant de société et conseiller municipal à Serre-les-Sapins) ont officiellement lancé leur campagne pour les législatives de juin prochain dans la 1er circonscription du Doubs. C’est dans le quartier Planoise, place Cassin, devant la permanence du collectif, que le rendez-vous s’est tenu. Les deux candidats porteront les couleurs de la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Social (NUPES).

VEZIES RAVACLEY PAULIN

Pour Sévérine Véziès, cet emplacement à Planoise est tout un symbole. Il démontre la volonté du parti «  de ne pas oublier les quartiers populaires Â». « Nous voulons faire entendre cette voix. La porter au sein de l’Assemblée Nationale Â» explique-t-elle.  S’opposant aux propos d’Emmanuel Macron, prononcés en 2017,   affirmant « qu’il y a en France  des gens qui réussissent et des gens qui ne sont rien Â», Séverine Véziès a conclu son intervention en lançant « ceux qui n’ont rien, sont tout pour nous Â».

VEZIES 2

« Faire Barrage à Macron Â»

 

Sévérine Véziès a appelé le plus grand nombre à se mobiliser et aller à la rencontre des habitants de cette circonscription. « Le 3è tour de l’élection présidentielle s’annonce. Ensemble, on va construire un autre monde car un autre monde est possible Â» a-t-elle affirmé. Le blocage des prix pour les produits de première nécessité, ( nourriture, carburant, énergie), le SMIC à 1400 euros, la retraite à 60 ans, la mise en place d’une allocation jeune à 1.363 euros, … sont quelques-unes des grandes mesures qui seront défendues et mises en place par son groupe, s’il obtient la majorité au palais Bourbon. « Un programme de rupture sociale, écologique et démocratique Â».

C’est le sujet de société et économique du moment. L’inflation est au cœur de toutes les préoccupations. Elle impacte durement le pouvoir d’achat des consommateurs, en rendant le coût de la vie de plus en plus cher. La rédaction a rencontré Xavier Monchois de l’Insee Bourgogne Franche-Comté.

Les chiffres sont têtus et parlent d’eux-mêmes. Depuis l’été 2021, l’inflation ne cesse de progresser. Les prix à la consommation, l’indicateur de référence, laissent apparaître une évolution franche entre janvier et avril derniers, passant de 3,6% à 4,8% sur un an. Les dernières estimations tablent désormais sur  5,7% en juin. M. Monchois rappelle que ces données sont loin d’être historiques puisque dans la période après-guerre et les années 70, et jusqu’au début des années 80, les taux d’inflation pouvaient atteindre jusqu’à 13, voire 14%.

Pourquoi une telle situation ?

Les explications sont toutes trouvées. La reprise de l’activité économique, l’automne dernier, à la sortie de la crise sanitaire, engendrant une forte demande en matière première et en énergie, conjuguée à la crise en Ukraine, provoquant une hausse significative de ces mêmes matières premières, ont contribué à l’augmentation des prix. Une situation que les dernières décisions gouvernementales, telles que  le bouclier tarifaire et la remise à la pompe, ont permis de contrôler. « S’il n’y avait pas eu ces mesures, nous aurions enregistré deux points de plus d’inflation Â» ajoute M. Monchois.

Est-ce que cela va durer ?

Avec le contexte international actuel, les économistes ont bien du mal de se projeter. La situation en Ukraine et la stratégie « zéro Covid Â» en Chine sèment le trouble et inquiètent. Les difficultés d’approvisionnement peuvent perdurer et font l’objet de toutes les attentions. La dernière note conjoncturelle de l’Insee prévoit une croissance nulle au 2è trimestre, portant la croissance annuelle à 2,6% pour l’année 2022.

L'interview de la rédaction

 

Les talents de l’abbé Garneret n’ont pas fini de nous surprendre. Grâce à un nouveau don, né de la collaboration entre l’association Folklore Comtois et le Musée comtois (ville de Besançon), ce dernier, basé à la Citadelle, vient d’obtenir de nouveaux dessins et photographies qui viennent enrichir la collection de l’établissement bisontin. Ils apportent de précieuses informations sur le patrimoine franc-comtois. Toute une histoire…

CITADELLE MUSEE COMTOIS 3

Jean Garneret est un prêtre originaire du Doubs, né à Clerval en 1907,  qui avait un amour fou pour la Franche-Comté et ses habitants. C’est grâce à lui qu’ont été créés quatre musées entièrement consacrés au territoire, il est le fondateur des musée comtois à Besançon et de plein air des maisons comtoises à Nancray. Fervent conservateur du patrimoine régional, au cours de sa vie, armé de son stylo, de sa planche à dessin et de son appareil photographique, il sillonne la Franche-Comté et se forme à l’ethnologie de terrain. Cette collection est constituée de dessins de divers formats sur feuillets libres, réalisés par Jean Garneret entre 1923 et 1998, et concernant la Franche-Comté en grande partie. L'estimation quantitative du fonds est de 4 500 à 5 000 feuillets. Cet ensemble de dessins est un témoignage historique et artistique précieux pour l'histoire de la Franche-Comté au XXème siècle.

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Un don inestimable

L'acquisition de cet ensemble par le Musée comtois permet d'enrichir de manière exceptionnelle ses fonds, en cohérence étroite avec les axes de son projet scientifique et culturel. Ces dessins viennent ainsi compléter le fonds photographique produit par Jean Garneret et les membres de Folklore comtois, déjà donnés par l’association au musée en septembre 2007.  Au total, l’établissement dispose d’un fond de près de 60.000 clichés et un ensemble de près de 69.500 clichés. Un vrai trésor patrimonial.

L'interview de la rédaction / Bruno Chaton ( président de l'association Folklore comtois)