On connait les noms des athlètes qui évolueront la saison prochaine au sein des équipes de France de ski de fond. On notera la sélection : d’Eve Ondine Duchaufour du ski club du Grandvaux, Chloé Pagnier du Risoux Club Chaux Neuve, Rémi Bourdin du ski club Frasne-Drugeon, Luc Primet de l’Olympique Mont d’Or et Romain Gallois du ski club Bois d’Amont en équipe de France B.
« La mairie n’ayant pas tenu ses promesses », les parents de l’école Rivotte à Besançon ont décidé de se mobiliser de nouveau ce jeudi matin pour demander la mise en place d’une signalisation et les 20 km/h au sol pour faire ralentir les voitures à proximité de l’école. Le collectif « bien vivre à Besançon » dénonce quatre ans de combat sans fin. C’est la raison pour laquelle, un rassemblement se tiendra ce jeudi matin, à 7h30, au square Castan.
Ce mercredi, sur le site de la Malcombe, 200 lycéens et collégiens, venus des établissements scolaires du Grand Besançon, ont participé à une riche après-midi sportive et festive, organisée par les étudiants en 2è année de licence Management du sport de l’université de Franche-Comté. Au total, ce sont une cinquantaine d’étudiants, qui ont encadré les jeunes participants.
Au programme, une Color Run, du cécifoot, un ventrigliss, un parcours du combattant, du volley-ball, du street golf, … . Depuis plusieurs mois, en partenariat avec l’UNSS, les jeunes organisateurs, s’investissent dans la préparation de cet évènement. Organisés en pôle, ils ont pensé complètement ce rassemblement. Communication, partenariat, logistique, règles du jeu, … , tout a été minutieusement préparé. Une mise en pratique des connaissances théoriques acquises tout au long de l’année.
Des ados à fond
Certes, le plaisir et la joie des participants ne sont pas suffisants pour décréter la qualité d’un évènement, mais il faut bien avouer que c’est déjà un premier signe. Dans les prochains jours, avec leurs professeurs, les étudiants vont évaluer cette belle après-midi. A l’image de Julien, les jeunes organisateurs esquissent déjà les griefs qui pourraient leur être formulés. Sans anticiper les évaluations à venir, les étudiants peuvent être fiers d’eux. Le défi est relevé.
Le reportage de la rédaction
Les quatre individus, des Kossovars et un Serbe, impliqués dans un cambriolage, survenu dans la nuit du 9 au 10 mai dernier à l’agence postale de l’avenue Île de France, dans le quartier Planoise, à Besançon, ont été présentés à la justice ce mardi soir. Ils avaient été aperçus sur des caméras de vidéosurveillance. Ils ont été interpellés dans une cage d’escalier de la rue de Savoie.
Ils sont âgés de 43, 31, 28 et 20 ans. Ces malfrats présumés, dont l’un d’eux disposait d’une affaire de revente de voiture à Pouilley-les-Vignes, pourraient également être impliqués dans une affaire similaire, enregistrée le 19 avril dernier, au préjudice de l’agence postale d’Ecole Valentin. Mais d’autres méfaits pourraient également leur être imputés.
Concernant le cambriolage de Planoise, le butin, dont le montant s’élève à près de 50.000 euros, n’a pas été retrouvé. Deux d’entre eux ont reconnu les faits lors de leur audition. A Ecole Valentin, le préjudice est estimé à 20.000 euros. Précisions également que la situation de ces individus sur le sol français reste à éclaircir.
L'interview de la rédaction
Après deux éditions annulées en raison du Covid, la Foire Comtoise revient à Micropolis à Besançon, dès le 21 mai et jusqu’au 29 mai avec comme invité d’honneur cette année, le Sénégal.
« C’est un grand plaisir de retrouver tous nos amis qui participent habituellement à notre Foire », ce sont les mots de Didier Sikkink, directeur de Micropolis qui se réjouit à la fois d’accueillir les quelques 500 exposants qui viennent pour 40% de la région Bourgogne Franche-Comté et la centaine de forains également présents sur le site. Ce sont 28 000 mètres carrés couverts qui sont utilisés pour réceptionner tous les exposants. Concernant le nombre d’entrées, le directeur de Micropolis ne pense pas atteindre la fréquentation de 2019 qui était de 136 000 entrées : « Si j’atteins 125 000 entrées, je serai très satisfait vu le contexte. »

Le Sénégal : invité d’exception
C’est la première fois que la Foire Comtoise accueille un pays noir africain. C’est une fierté pour le directeur d’accueillir ce pays, mais également pour le directeur du pôle restauration de Micropolis, Eric Ferrand, qui a été accompagné d’une cheffe cuisinière du Sénégal pour élaborer le menu sénégalais qui sera proposé aux visiteurs. « On veut faire voyager les visiteurs sans les faire décoller » relate le chef qui décrit la cuisine sénégalaise comme épicée : « Épicé ne veut pas dire fort ! La cuisine sénégalaise est agrémentée de gingembre, de coriandre ou encore d’oignons ». Il ajoute : « La pâte d’arachide est aussi un produit de base qu’on utilise énormément ». Le chef espère faire entre 2600 et 3000 repas sur la période. 30 autres restaurants seront présents pour régaler les visiteurs.

Des stars au rendez-vous
Pour cette 94ème édition de la Foire Comtoise, des invités de marque seront là telles Miss France, le mercredi 25 mai ou encore la finaliste de The Voice, Ecco en showcase le vendredi 27 mai. Le grand spectacle sera aussi de la partie avec ses trois à quatre représentations par jour et ses 70 000 entrées disponibles. Spectacle aux couleurs du Sénégal et plus particulièrement de l’Ile de Gorée, avec comme le dit Didier Sikkink : « Des rythmes, des sons et des odeurs » qui vont faire voyager les spectateurs en Afrique. Il l’assure « Le Foire n’a pas changé ». Cinq nocturnes par semaine sont également prévues à partir de 20h jusqu’à 23h.

La fête foraine innove
C’est près d’une centaine de forains qui seront présents pendant ces 8 jours. Une nouveauté fera son apparition, en effet une boîte à rires sera sur le parking de Micropolis. Cette attraction pour petits et grands fait 100m de long et haute de six étages. On y passe au moins 40 minutes avec une série de gags et de jeux amusants. Le Super Bowl apportera de belles sensations avec son plateau inclinable et ses voitures qui tournent dans tous les sens. A partir de lundi 8h, le montage officiel des manèges et attractions commence.
Les interviews de la rédaction
Didier Sikkink, directeur de Micropolis
Le château de Vaire, situé à une vingtaine de minutes de Besançon, est un lieu qui mérite le coup d’œil. Avec son château construit en 1713 et ses jardins à la française, Virginie, qui fait visiter ce monument nous en dit plus.
Ce château a vu défiler un grand nombre de personnages de l’histoire, tout d’abord la famille Boisot, qui va acquérir la baronnie de Vaire par un don que leur fait Louis XIV, va construire un édifice de type classique. La famille va œuvrer pour que la Franche-Comté soit annexée à la France. Le château restera dans la même famille jusqu’en 1770 où à cette date une des demoiselles de la famille Jean Jacques Pourcheresse d'Estrabonne s’y installera après avoir épousé le marquis de Verseilles. Elle vendra par la suite le château à une famille de maitre de forge, les Cugnotet Finot qui auront l’idée de faire réaliser un plan du jardin. Cette famille restera propriétaire jusqu’en 1930. Ce seront ensuite des marchands de bien qui vont acheter et en 1948 le château revient à une société d'industrielle du textile les Boussac, qui va le transformer en colonie de vacances. En 1985, les parents de Virginie rachètent le château, le remettent en état, et le remeublent.
Des jardins à la française depuis 1718
La date d’aménagement du jardin est connue car la présence d’un acte notarié explique que deux jardiniers, un Dijonnais et un Parisien s’engageaient à entretenir les structures mises en place. Dézallier d'Argenville reprend la théorie du jardinier de Louis XIV, le Nôtre. Il en simplifie les plans. « Le mot « perspective » résume le jardin à la française de Vaire », raconte la guide car un dialogue se crée entre le paysage et l’architecture. Tout cela se symbolise par la présence du chiffre trois, qui représente la Sainte Trinité. Chiffre que l’on retrouve dans le nombre de terrasse, d’allée de tilleuls ou encore dans les parterres d’eau.
Des visites pour l’été
C’est depuis les années 2000 qu’il est possible de visiter le château. Ces dernières auront lieu cet été, tous les dimanches à partir du mois de juillet et tous les jours durant le mois d’août. Le château ouvrira également ses portes le 14 juillet ainsi que le dimanche du Patrimoine.
Les interviews de la rédaction : Virginie, guide des lieux
Passionné par le sport, deux étudiants en BPJEPS ( brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport) Prune Blondeau et Fernand Bressan ont décidé de créer un club d’haltérophilie en terre pontissalienne. Baptisé “Haltérophilie Pontissalienne”, il a ouvert ses portes en août dernier. Le samedi 30 avril il organisait sa première compétition régionale.
C’est quoi l’haltérophilie ?
Ferdinand Grassen, président du club, mais aussi rugbyman à Pontarlier, explique que l'haltérophilie consiste « à déplacer un poids donné au-dessus de sa tête bras tendu ». Pour cela, on peut utiliser deux mouvements, soit la technique de l’arraché ou la technique de l’épaulé jeté. Le technicien précise que le total des deux mouvements plus le poids et l’âge de chaque personne permet d’attribuer une position au classement IWF, ( International Weightlifting Federation) qui représente la fédération d’haltérophilie.


Arrêt sur image : L'arraché

La technique de l’arraché fait partie des deux mouvements d’haltérophilie. Celui-ci a pour principe d'amener une barre chargée avec les bras tendus au-dessus de sa tête en ayant une coordination parfaite entre le haut et le bas de son corps. Il est important de bien comprendre les muscles à engager pour réaliser parfaitement le mouvement.
L’haltérophilie un sport de “bonhomme” ?

Le président explique qu’il ne suffit pas d’être très grand et très fort pour être bon en haltérophilie. Prune Blondeau, la co-créatrice du club, veut lutter contre les clichés, en indiquant que ce sport est accessible à tous les gabarits et à tous les sexes. « Il reste néanmoins vrai, que chaque physique à sa propre catégorie en compétition ». La misogynie n’est donc pas la bienvenue. Prune Blondeau n’a pas peur d’affirmer que cette discipline, grâce à la technicité qu’elle demande, plaît autant aux filles qu’aux garçons. Si la force fait partie des compétences à déployer, d’autres qualités sont également exigées.
Les interviews de la rédaction
Prune Blondeau
Fernard Bressand
Tout au long de ce mois de mai, la Ville de Morteau procède à la distribution de l’édition 2022 du livret « Grandir à Morteau ». A travers ce document, la cité du Haut-Doubs entend aider les parents dans leur mission. L’objectif étant de répondre à leurs interrogations et leur permettre d’anticiper au mieux leurs préoccupations. Ce livret regorge d’informations sur les actions et les services mis en place par la ville. En attendant de le recevoir, il est possible de consulter en ligne. Rendez-vous le site internet : www.ville-morteau.org