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Grâce à des précipitations abondantes et des températures plus fraîches ces dernières semaines, les débits des rivières du Doubs sont désormais supérieurs aux seuils de vigilance sécheresse. Le préfet du Doubs a donc levé l’ensemble des restrictions d’usage de l’eau sur le territoire, précédemment en alerte renforcée. L’arrêté officiel est affiché dans les mairies et disponible sur le site de la préfecture : https://www.doubs.gouv.fr/Actions-de-l-Etat/Environnement/Eau/Secheresse

Ce jeudi, les vignes du Clos Rouget-de-Lisle ont accueilli élus, enfants et enseignants des écoles Rousseau pour une journée de vendanges placée sous le signe du partage. Ce moment emblématique, porté depuis plus de 30 ans, offre bien plus qu’une récolte : une immersion dans le métier de vigneron, au cœur du patrimoine jurassien.

Dans une ambiance conviviale, les participants ont découvert les gestes de la vigne et savouré les fruits de leur travail lors d’une dégustation finale. Une belle manière de relier générations et savoir-faire autour d’un terroir vivant.

e Grand Besançon Doubs Handball annonce l’arrivée de Robin Molliex, ailier droit de 20 ans, prêté par le Provence Aix Université Club Handball (Liqui Moly Starligue) jusqu’en 2026. Ce jeune gaucher talentueux vient renforcer l’effectif bisontin en tant que joker médical suite à l’absence de Valentin Laplace. International U21, il s’est distingué en Nationale 1 avec 88 buts en 22 matchs. Il apportera sa vitesse, sa précision et son esprit combatif à l’équipe de Christophe Viennet.

Le Grand Besançon Doubs Handball retrouve demain soir son Palais des Sports Ghani-Yalouz pour la 2ᵉ journée de ProLigue. Battus à Cherbourg lors de l’ouverture du championnat (29-32), les hommes de Christophe Viennet espèrent décrocher leurs premiers points de la saison face à Pontault-Combault, un adversaire en confiance. Le Coup d’envoi du match sera donné ce vendredi soir, à 20h30, au Palais des Sports bisontin.

Corriger les détails qui coûtent cher

À Cherbourg, le GBDH n’était pas loin. « On a été défaillants sur deux ou trois petits détails individuels », analyse Antoine Gros. Pas de naufrage collectif, mais une addition d’erreurs qui a pesé lourd dans le money-time. Depuis, le staff a orienté le travail de la semaine sur la correction de ces « petites bêtises » qui font basculer un match.

L'interview de la rédaction : Antoine Gros

L’importance de la dynamique

La ProLigue est réputée pour son homogénéité. Chaque équipe peut battre l’autre et la régularité se construit souvent autour d’une dynamique positive. « Les bonnes performances sans résultat ne suffisent pas », reconnaît Christophe Viennet. « Il faut des points pour enclencher une spirale favorable. C’est plus facile de travailler dans un climat positif, avec un classement qui sourit. »

L'interview de la rédaction : Christophe Viennet 

Pontault-Combault en pleine confiance

L’adversaire du soir n’arrivera pas en victime consentante. Pontault-Combault, qui a changé une grande partie de son effectif à l’intersaison, reste sur une préparation solide et une Coupe de France encourageante. « C’est une équipe dynamique, qui a montré de belles choses contre des formations de Starligue », prévient l’entraîneur bisontin.

Besançon veut s’appuyer sur son public

Pour le GBDH, la réception de Pontault-Combault doit être l’occasion de lancer la saison. Devant leur public, les coéquipiers d’Antoine Gros savent qu’il faudra montrer « la niaque, les crocs » et transformer les bonnes intentions en résultats concrets. « La seule vérité, c’est celle du tableau de classement », rappelle Viennet. Le décor est planté : Besançon devra conjuguer rigueur, intensité et efficacité pour décrocher une victoire qui lancerait véritablement sa saison et installerait une dynamique positive, indispensable dans un championnat aussi disputé.

Un grave accident de la route s’est produit ce jeudi matin, vers 9h15, à la Cluse-et-Mijoux sur la route nationale 57. Une voiture et un poids-lourd se sont percutés. Une jeune femme de 20 ans est grièvement blessée. Un homme de 55 ans est plus légèrement touché.

C’est un exploit sportif qui fera date dans l’histoire du club de triathlon de Pontarlier. Deux de ses licenciés, Virginie Couthier Peirrera et Manuel Vidberg, se sont qualifiés pour les prestigieux championnats du monde Ironman, l’épreuve reine du triple effort qui mêle natation, vélo et course à pied.

Virginie Couthier Peirrera en route pour Hawaï

Passionnée de sport depuis de nombreuses années, Virginie Couthier Peirrera s’est offert son billet pour les championnats du monde lors de l’Ironman de Francfort en août 2024. Déjà habituée aux compétitions internationales en duathlon, elle vivra en octobre une première participation à la mythique finale mondiale d’Ironman, organisée le 11 octobre 2025 à Hawaï. Pour la triathlète, il s’agit d’un rêve de longue date : « C’est un rêve que j’avais depuis toujours en tant que triathlète. Je voulais tenter un Ironman pour mes 40 ans, et tout s’est aligné au bon moment », confie-t-elle. Si elle se fixe avant tout l’objectif de profiter pleinement de l’expérience et de finir dans de bonnes conditions, Virginie sait que l’épreuve sera exigeante. La chaleur, l’humidité et le vent d’Hawaï représentent un défi supplémentaire, mais elle compte sur sa préparation et son mental pour relever ce pari. Comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, elle s’est dernièrement qualifiée, lors du 70.3 de Vichy,  pour le championnat du monde 70.3 qui aura lieu en 2026 à Nice.

L'interview de la rédaction : Virginie Couthier Peirrera 

 

Manuel Vidberg qualifié pour Nice

De son côté, Manuel Vidberg, autre figure du club pontissalien, s’est qualifié en juillet 2025 lors de l’Ironman de Vitoria-Gasteiz, en Espagne. Fort de plus de vingt ans d’expérience en triathlon et d’un passé de cycliste, il disputera la finale mondiale de l’Ironman le 14 septembre  Ã  Nice. « J’ai commencé le triathlon un peu par hasard grâce à mes ex-beaux-parents. Je faisais déjà du vélo, je courais bien, et comme j’étais en études de sport, je devais aussi nager. Finalement, je suis tombé dedans », raconte-t-il avec simplicité. Sacré champion de France longue distance, de sa catégorie,  en 2023,  Ã  Vichy, l’athlète s’entraîne aujourd’hui près de 20 heures par semaine, alternant natation, course à pied et vélo, avec plus de 12 000 km parcourus depuis janvier. Son objectif : boucler le marathon en moins de 3h10 et maintenir une puissance d’environ 250 watts sur le vélo.

L'interview de la rédaction : Manuel Vidberg 

manu vidberg triathlon

Une fierté pour Pontarlier

Le club de triathlon de Pontarlier voit donc deux de ses représentants s’élancer sur les plus grandes scènes du triathlon mondial. Un double succès qui illustre l’engagement, la rigueur et la passion de ces athlètes amateurs capables de rivaliser avec l’élite. Christian Schwalb, le président du club, ne cache pas sa satisfaction. « Cette double qualification avec une femme et un homme la même année est assez exceptionnelle pour notre petit club Â» exprime-t-il. Le responsable n’en n’oublie pas pour autant  de saluer également la formation déclinée par le club. L’école de triathlon, pour les jeunes de 8 à 18 ans, les sections sportives dans les collèges de la capitale du Haut-Doubs et la section excellence sportive au lycée Xavier Marmier permettent au club de triathlon de Pontarlier de promouvoir cette discipline et de former les Virginie Couthier Peirrera et Manu Vidberg de demain.

Elles la tiennent leur victoire les filles de l’ESBF. Hier soir, au Palais des Sports, elles ont vaincu Strasbourg/Achenheim/Truchtersheim sur le sore de 31 à 22. Un épilogue de match qui rassure, avant des semaines intenses en championnat, comme en Coupe d’Europe. Au classement, le groupe de Jérôme Delarue apparaît en quatrième position. La prochaine journée de championnat en D1 féminine est programmée le mercredi 24 septembre face à Stella Saint Maur.  Jérôme Delarue, le coach bisontin, est au micro de la rédaction.

Alors que la France traverse l’un des étés les plus éprouvants de son histoire, marqué par une sécheresse exceptionnelle et des incendies d’une ampleur inédite, plusieurs associations environnementales, dont le centre jurassien Athenas, chargé de la protection de la faune et de la flore sauvage, ont dernièrement lancé un appel urgent : suspendre la chasse sur l’ensemble du territoire. Ils demandent un moratoire immédiat sur la chasse et dénoncent une activité incompatible avec l’état de fragilité extrême des écosystèmes.