Le 22 juin, vers 22h45, un homme de 20 ans a été interpellé dans le parking souterrain de la gare Viotte à Besançon, au volant d’une Citroën C4 volée. Repéré grâce à l’intervention d’un agent de sécurité, il avait endommagé cinq véhicules, une grille métallique et une borne de protection.
Sans permis de conduire, il a expliqué avoir causé les dégradations faute de savoir manœuvrer. Placé en garde à vue, il a reconnu les faits. Il a été convoqué devant la justice le 19 janvier 2026 et immédiatement incarcéré pour une peine de 7 mois.
Un rassemblement festif et revendicatif est annoncé ce samedi 28 juin à 16h30, place Granvelle à Besançon, pour dénoncer la loi Duplomb, qualifiée de « loi poison » par ses opposants. Organisé par un collectif emmené par la députée écologiste Dominique Voynet, ce rassemblement entend alerter sur les menaces que ferait peser le texte sur la santé, l’environnement et l’agriculture paysanne.
À l’approche de son examen en Commission mixte paritaire le 30 juin, les militants réclament l’abandon d’une loi qu’ils jugent « imposée sans débat public », et appellent « à une mobilisation forte pour défendre la biodiversité, la santé et la démocratie ».
a responsable insoumise Séverine Vézies monte au créneau après l’intervention du député Renaissance du Doubs Laurent Croizier auprès du préfet, visant à faire retirer le drapeau palestinien hissé devant la mairie de Besançon, aux côtés de celui de l’Ukraine. Une décision que Mme Véziès dénonce comme un « deux poids, deux mesures intolérable ». Elle appelle la maire et les habitants à ne pas céder à cette injonction et à maintenir une solidarité claire envers les peuples opprimés.
Le Racing Besançon annonce le retour de Matteo Fenollar, ailier de 22 ans formé au club, en provenance du FC Vesoul. Passé par les équipes U17 à National 3, il avait déjà évolué sous les couleurs bisontines lors de la saison 2021-2022 avant de poursuivre sa progression à Vesoul. « Joueur rapide et percutant, capable d’évoluer sur les deux ailes », il vient renforcer le secteur offensif pour la saison 2024-2025.
À Besançon, un projet d’envergure destiné à améliorer la prise en charge des femmes victimes de violences ou en difficulté est en cours de réalisation. Portée par les associations Solidarité Femmes et le CIDFF, la future Maison des Femmes verra le jour en mars 2026 au 11 rue Jean-Wyrsch, dans les locaux de l’ancienne maison Huot. Précisons que ce chantier représentant un investissement de 1,4 million d’euros.
L'interview de la rédaction : Valérie Haller
Un guichet unique pour les femmes
Pensée comme un lieu de convergence, cette maison permettra de réunir en un même site les nombreux acteurs œuvrant au service des femmes. « Aujourd’hui, une femme victime de violences doit se rendre à plusieurs endroits différents pour être aidée. Ce parcours éparpillé devient souvent un frein. L’objectif est de simplifier, fluidifier et sécuriser cet accompagnement », explique Valérie Haller, conseillère municipale déléguée aux droits des femmes. Au-delà des violences conjugales, l’accompagnement portera également sur d'autres aspects cruciaux : accès à la santé, à l’emploi, à la contraception, à la formation et à la sexualité. La maison fonctionnera ainsi en synergie avec le CHU de Besançon et d’autres structures partenaires
Un espace de 1 000 m² dédié au maillage associatif
Répartis sur trois étages, les 1 100 m² du bâtiment accueilleront des espaces dédiés pour Solidarité Femmes, le CIDFF, ainsi que des bureaux mutualisés pour les associations partenaires, selon un planning tournant. Un accueil sécurisé et un espace santé compléteront le dispositif. Cette centralisation offre une réponse adaptée à la réalité des femmes, tout en renforçant l’efficacité du réseau associatif : « Le mot-clé, c’est l'efficacité. Concrètement, cela permet un accompagnement global, au bon endroit, au bon moment », résume Valérie Haller.
L'interview de la rédaction : Valérie Haller
Un projet soutenu et financé collectivement
Estimée à 1,4 million d’euros, l’opération est financée par un partenariat entre l’État, la Région Bourgogne-Franche-Comté, le Département du Doubs et la Ville de Besançon. Une campagne d’emprunt citoyen a déjà permis de collecter 700 000 €, signe de l’adhésion locale au projet. Les travaux ont démarré en janvier 2025. « On construit bien plus qu’un bâtiment, on construit un espace de reconstruction pour les femmes », conclut la conseillère.
Le mardi 24 juin 2025 à 6h36, un camion-citerne transportant 20 000 litres de petit lait s’est renversé sur la RN 57 au lieu-dit La Morelle, à Aubonne. Les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus rapidement. Le conducteur, un homme de 58 ans, non incarcéré, a été extrait de la cabine, légèrement blessé et transporté au centre hospitalier de Pontarlier. L’accident a entraîné une fuite importante : environ 10 000 litres de lait se sont écoulés. Une équipe spécialisée en risques technologiques a été mobilisée pour maîtriser la pollution. La gendarmerie est intervenue pour sécuriser les lieux.
Après la demande du préfet du Doubs de retirer le drapeau palestinien hissé lundi soir sur l’esplanade des Droits de l’Homme à Besançon, la maire Anne Vignot a adressé une lettre officielle pour défendre ce geste. Elle y évoque « une solidarité assumée avec le peuple palestinien » et rappelle « les engagements constants de la Ville en faveur des droits humains ». Elle précise qu’il a été déployé aux côtés des drapeaux français, européen et ukrainien. L’élue appelle le préfet à reconsidérer sa position, invoquant notamment les propos récents du Président de la République sur la reconnaissance de l’État palestinien.