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Une mobilisation sans précédent touche les officines françaises ce jeudi, avec près de 98 % des pharmacies en grève selon le syndicat des Pharmaciens de France. En cause : un arrêté gouvernemental visant à réduire les remises sur les médicaments génériques de 40 % à 20 %, une mesure jugée « assassine » par les professionnels du secteur. Plusieurs centaines de pharmaciens et kinésithérapeutes, venus de toute la région, ont répondu à la mobilisation de ce matin au centre-ville de Besançon.

L'interview de la rédaction : Jérôme Pheulpin, président de la Fédération des Pharmaciens de France en Haute-Saône (FSPF)

Une menace directe pour la survie des officines

Pour Jérôme Pheulpin, président de la Fédération des Pharmaciens de France en Haute-Saône (FSPF), cette baisse représenterait une perte moyenne de 30.000 euros par pharmacie, mettant en péril leur équilibre économique déjà fragilisé par l’inflation. « Si cet arrêté passe, 33 % des pharmacies françaises pourraient fermer définitivement », alerte-t-il.

Une mobilisation soutenue par les patients

Les pharmaciens comptent sur le soutien du public, notamment via des pétitions disponibles dans les officines. L’objectif : faire pression sur le gouvernement pour que le plafond des remises génériques soit inscrit dans la loi de financement de la Sécurité sociale 2026, et non laissé à la discrétion du pouvoir exécutif.

L'interview de la rédaction : Jérôme Pheulpin, président de la Fédération des Pharmaciens de France en Haute-Saône (FSPF)

Un service minimum maintenu

Malgré l’ampleur de la grève, les pharmacies de garde assurent un service sanitaire minimum pour répondre aux urgences. Le mouvement pourrait se durcir si aucune réponse n’est apportée par les autorités.

Ce jeudi, de 11h à 14h, le Campus de la Bouloie, à Besançon, accueille son 1er  forum « Trouve ton job », une initiative dédiée à l’emploi étudiant, qui rassemble une dizaine d’organismes et entreprises autour de secteurs clés comme le baby-sitting, le périscolaire, les cours à domicile et la restauration.

Un forum pour répondre à une demande croissante

Organisé en partenariat avec Info Jeunes Bourgogne-Franche-Comté, et soutenu par la Région et la Ville de Besançon, ce forum vise à faciliter l’accès à des emplois adaptés aux contraintes des étudiants. « Les jeunes cherchent avant tout à financer leurs études, leur logement, leur quotidien. Ce forum répond à une vraie nécessité », souligne une Jennyfer Gehin du service emploi étudiant du Crous Bourgogne Franche-Comté.

Des secteurs accessibles et flexibles

Les offres proposées sont variées et pensées pour s’adapter aux rythmes universitaires : Restauration : contrats de 10h/semaine, souvent sur le temps du midi. Périscolaire : missions de remplacement selon les disponibilités des étudiants. Baby-sitting : préférence pour les jeunes véhiculés, pour faciliter les gardes à domicile. Cours à domicile : réservés aux étudiants compétents dans les matières enseignées. Les contrats proposés sont principalement des CDD ou des contrats emploi étudiant, permettant une certaine souplesse.

L'interview de la rédaction : Jennyfer Gehin du service emploi étudiant au CROUS BFC 

Une réponse à la précarité étudiante

Face à une précarité grandissante, ce forum se veut une réponse concrète aux besoins financiers des jeunes. L’accès à un emploi ponctuel ou régulier devient souvent un passage obligé pour poursuivre sereinement ses études. « On voit de plus en plus d’étudiants, y compris internationaux, venir chercher un job. Le besoin est réel et croissant », confirme un représentant.

L'interview de la rédaction : Jennyfer Gehin du service emploi étudiant au CROUS BFC 

Une mobilisation collective

Le succès de cette première édition repose sur une synergie entre acteurs publics et privés. En plus des offres d’emploi, les jeunes peuvent échanger avec des professionnels, obtenir des conseils et s’inscrire sur des listes pour des missions futures. Ce forum marque une étape importante dans la lutte contre la précarité étudiante en Bourgogne-Franche-Comté.

 Ce jeudi 18 septembre, la France connaît une journée de mobilisation sociale d’ampleur. À l’appel de l’intersyndicale, plus de 250 rassemblements sont prévus dans tout le pays, réunissant salariés, fonctionnaires et étudiants. Près d’un million de manifestants sont attendus dans les rues pour dénoncer les politiques d’austérité et la dégradation des conditions de travail. Au programme : grèves massives, manifestations dans les grandes villes, et actions de blocage. Les secteurs des transports, de l’éducation, de la santé et de l’énergie seront fortement mobilisés.

A Besançon, les pharmaciens et les kinés, avec dans les rangs le monde étudiant, se réunissent sur la place de la Révolution ce matin. Une délégation doit être reçue à la préfecture. A 14h, à l’appel de l’intersyndicale, un grand rassemblement est annoncé au départ de la place de la Révolution.

Dans le Jura, des mobilisations sont prévues à Dole et Saint Claude ce matin. Le rendez-vous est fixé devant les sous-préfectures. A Lons-le-Saunier, on se rassemblera, à 15h, sur la place de la liberté.

Depuis sa prise de fonction le 1er septembre 2023, Cathy Schmerber, présidente du tribunal administratif de Besançon, imprime sa marque sur une juridiction en pleine évolution. À l’occasion de l’audience solennelle de rentrée, elle a dressé un bilan des tendances marquantes et des défis à venir.

Une activité en hausse, portée par les procédures d’urgence

Avec près de 2 600 requêtes enregistrées, le contentieux global connaît une hausse modérée, mais c’est surtout le nombre de référés — procédures d’urgence visant à suspendre une décision ou à imposer une mesure dans des délais très courts — qui explose. Certaines affaires sont traitées en moins de 48 heures, illustrant la réactivité croissante de la juridiction.

L'interview de la rédaction : Cathy Schmerber, présidente du tribunal administratif de Besançon

Des affaires emblématiques

Parmi les dossiers marquants évoqués lors de l’audience :

L’affaire du rappeur Freeze Corleone, dont l’interdiction de se produire aux Eurockéennes a été confirmée par le tribunal.

Une décision rare en jugement de fond, où l’État a été enjoint de prendre les mesures nécessaires pour accueillir un jeune adulte handicapé, privé de structure d’accueil depuis des années malgré les démarches de son frère.

L'interview de la rédaction : Cathy Schmerber, présidente du tribunal administratif de Besançon

 

Une juridiction plus accessible et mieux connue

La présidente souligne une volonté de sortir de la tour d’ivoire : communication renforcée, médiatisation post-Covid, et surtout dématérialisation avec l’application Télérecours Citoyens, qui permet à tout justiciable de saisir le tribunal en ligne, parfois même à minuit. Si cette facilité d’accès est saluée, elle ne dispense pas des exigences de recevabilité, souvent mieux maîtrisées avec l’aide d’un avocat.

 

Renouvellement et excellence des délais

Deux nouvelles magistrates ont rejoint la juridiction en qualité de rapporteurs, affectées aux première et deuxième chambres. Les fonctions de rapporteur public restent réservées aux magistrats expérimentés. Côté délais, Besançon se distingue avec une moyenne de jugement de 1 an et 13 jours, bien en dessous de la moyenne nationale. Les référés peuvent être jugés en 48 heures, et les requêtes irrecevables parfois en quelques heures.

Une justice administrative à portée de clic

L’application Télérecours Citoyens permet à chacun de déposer une requête, joindre des pièces, et initier une procédure. Le greffe prend ensuite le relais pour l’enregistrement et l’instruction.

Sous l’impulsion de Cathy Schmerber, le tribunal administratif de Besançon s’affirme comme une juridiction plus ouverte, plus rapide et plus proche des citoyens, tout en maintenant l’exigence technique propre au contentieux administratif.

Les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus ce mercredi, vers 19h30,  Ã  la gare de péage de l’A36, commune d’Isle-sur-le-Doubs, pour une personne retrouvée inconsciente dans son véhicule. À leur arrivée, un homme de 74 ans était en arrêt cardio-respiratoire. La réanimation cardio-pulmonaire avait été initiée par un témoin. Malgré les efforts des secours et l’intervention du médecin du SMUR, la victime a été déclarée décédée sur place.

À peine dix jours après son succès au Tour de Grande-Bretagne, Romain Grégoire s’est illustré ce mercredi lors de la 1ère étape du Tour du Luxembourg. Le Bisontin, qui disputera les championnats d’Europe du 1er au 5 octobre, a franchi le 1er la ligne d’arrivée. Le jeune homme figure parmi les prétendants à la victoire finale.

En raison d’une journée de grève annoncée par les organisations représentatives des pharmaciens, la majorité des 885 officines de Bourgogne-Franche-Comté seront fermées ce jeudi 18 septembre. À ce jour, 87 % d’entre elles se sont déclarées grévistes.

L’ARS recommande aux habitants d’anticiper leurs besoins, notamment pour les traitements indispensables. Pour assurer la continuité des soins, une officine sera réquisitionnée dans chaque secteur disposant d’un service d’urgence ou d’une maison médicale de garde.

La liste des officines ouvertes de 9h à 19h est disponible sur le site de l’ARS Bourgogne-Franche-Comté : https://www.bourgogne-franche-comte.ars.sante.fr/greve-des-pharmaciens-du-18-septembre-2025-ou-puis-je-me-rendre-en-cas-durgence-0

A ce sujet, les pharmaciens de Bourgogne Franche-Comté  manifesteront  ce jeudi à 10h au départ de la place de la Révolution au centre-ville bisontin. Une délégation sera reçue à la préfecture du Doubs. Ils seront rejoints par les kinésithérapeutes. Les étudiants  de ces deux filières devraient également être présents.  

Le festival de musique « Black Metal Blitzkrieg V2 », initialement prévu dans la Meuse et rassemblant des groupes affiliés à la mouvance néonazie, pourrait se tenir en Bourgogne Franche-Comté à la suite de son interdiction locale. Compte tenu du caractère raciste, antisémite et néonazi de cet événement, Pierre-Édouard Colliex, préfet du Jura, a décidé d’interdire tout rassemblement lié à ce festival sur l’ensemble du département du Jura, du vendredi 19 au lundi 22 septembre 2025.