Ce sont trois belles journées de cyclisme qui se préparent en Franche-Comté. Les épreuves débuteront le 14 avril par la « Classic Grand Besançon Doubs », puis le « Tour du Jura », le 15 avril, et le « Tour du Doubs », le 16 avril. Les organisateurs unissent leurs forces afin d’optimiser la visibilité et l’attractivité des compétitions qu’ils proposent. Une bonne nouvelle est d’ores et déjà annoncée avec la présence de Thibaut Pinot sur les trois courses.
Le biathlon féminin français se porte bien. Ce dimanche, la Haut-Doubienne Lou Jeanmonnot a pris la deuxième place de la Mass-Start lors d’une nouvelle manche de Coupe du Monde. Sa compatriote Julia Simon termine en troisième position. Ce qui lui permet de figurer en bonne place pour le titre final. On notera le cinquième place de la Meuthiarde Caroline Colombo.
Rappelons que samedi, grâce à une deuxième place obtenue lors du relais, les Bleues ont décroché le petit globe de la spécialité. Le quatuor français était composé de Lou Jeanmonnot, Chloé Chevalier, Anais Chevalier-Boucher et Caroline Colombo.
Un grave accident de la route s’est produit ce dimanche après-midi, vers 13h15, à Brognard (25). Une seule voiture est en cause. Un jeune automobiliste de 19 ans est grièvement blessé. Il a été pris en charge par Héli 25 et transporté sur le centre hospitalier de Besançon. Un autre occupant, âgé de 19 ans, plus légèrement touché, a été transporté sur l’hôpital Nord Franche-Comté.
« Les amis des arbres », comme ils aiment se présenter, se sont réunis, ce dimanche matin, à Arçon, dans l’allée des tilleuls, où les quinze arbres qui animent les lieux sont désormais sous la menace d’un abattage. Vendredi, le tribunal administratif de Besançon faisait savoir que l’association « Arçon nature et patrimoine » était déboutée de sa demande d’annuler l’autorisation qui était accordée, par le préfet du Doubs, au Maire de la commune du Haut-Doubs, pour abattre ces arbres remarquables.
Les manifestants, réunis autour de Christine Stumpf, la présidente du collectif, sont venus dire leur incompréhension. Ils en sont convaincus « ces arbres ne représentent aucun danger ». Les dernières rafales de vent sont venues confirmer ces dires. La perte de ce patrimoine naturelle déchire les cœurs. « C’est somptueux. C’est une véritable cathédrale » explique Mme Stumpf. Elle s’interroge d’ailleurs sur le bienfondé d’une telle décision, alors que les périodes de sécheresse et les îlots de fraîcheur sont recherchés. « Je ne comprends pas qu’au 21è siècle, on bafoue ainsi l’environnement et la biodiversité. Je pense qu’il y a deux humanités. Une humanité qui respecte les arbres et l’ autre » conclut-elle.
L'interview de la rédaction / Christine Stumpf
Le communiqué de la police vaudoise ne laisse peu de doute sur les circonstances à l’origine du drame qui s’est produit jeudi matin à Yverdon-les-Bains, en Suisse voisine. Les autorités privilégient la thèse d’un drame familial, qui se serait produit à huis clos. Néanmoins, l’origine de l’incendie n’est pas encore formellement établie et les investigations se poursuivent. L’examen médico-légal des cinq victimes a permis de relever, sur chacune, des impacts consécutifs à des tirs d’arme à feu pouvant conduire au décès. Une arme a été retrouvée à proximité du père qui pourrait être l’auteur des quatre autres homicides avant de mettre fin à ses jours. L’intervention d’un tiers semble exclue à ce stade des investigations. Les causes de l’incendie n’ont pas encore pu être formellement établies, mais les experts ont relevé la présence dans les différentes pièces de la maison d’une grande quantité d’accélérant, potentiellement de l’essence, ce qui explique l’ampleur des dégâts dans le bâtiment. Les investigations se poursuivent avec l’appui des experts en incendie de l’École des sciences criminelles de l’Université de Lausanne.
Les cinq victimes ont été formellement identifiées comme étant bien les membres de la même famille composée de trois fillettes de 5, 9 et 13 ans, de leur maman de 40 ans et du père âgé de 45 ans.
Un accident de la circulation s’est produit cette nuit, vers 00h05, à Montaigu (39). Une seule voiture est en cause. Deux personnes sont impliquées.
Vers 23h30, une voiture a terminé sa course sur le toit à Rans (39). Une personne se trouvait à bord.
Grâce à une deuxième place obtenu, ce samedi, lors du relais à Ostersund, en Suède, l’équipe de France féminine de biathlon a décroché le petit globe de la spécialité. Le quatuor français était composé de Lou Jeanmonnot, Chloé Chevalier, Anais Chevalier-Boucher et Caroline Colombo.
De son côté, l’équipe de France masculine, composée d’Oscar Lombardot, Antonin Guigonnat, Eric Perrot et Fabien Claude, a pris la deuxième place du dernier relais hommes de la saison. La Norvège s’est imposée. Elle remporte le petit globe de cristal.
500 personnes se sont rassemblées ce samedi après-midi, sur le parking Battant, à Besançon, pour « défendre le loup et la biodiversité ». « Stop aux tirs de loup », « Pour une montagne vivante », « I love loup », « Préfet ne touche pas à mon loup », … tels sont les slogans qu’ont crié et chanté les manifestants. Venus de toute la Franche-Comté, de l’Ain, de Grenoble, de Valence, de Suisse, les participants ont déambulé dans les rues de Besançon. Lors du parcours, ils ont symboliquement réalisé une minute de silence en hommage aux 174 loups qui seront abattus cette année, comme l’autorise la loi. Par ailleurs, malgré le refus du Préfet du Doubs de les recevoir, ils ont manifesté devant la préfecture, où ils ont déposé une gerbe de fleurs et un courrier qui aurait dû être remis au représentant de l’état.
L'interview de la rédaction / Patrice Reydelet - Militant pôle grand prédateur

« Un préfet sous la pression du lobbying agricole » ?
Les manifestants en sont convaincus, Jean-François Colombet, le préfet du Doubs, « subit la pression des représentants locaux de la FDSEA du Doubs ». Ecartés de l’instance mise en place par l’Etat, les défenseurs du loup dénoncent une volonté affichée et claire de ne pas vouloir les associer à la réflexion en cours, au niveau des services de l’état. « Il n’y a plus de négociations possibles avec les autorités. Révoltons-nous. Notre seul salut passe désormais par une écologie de combat » analyse Alain Prêtre. Dans sa ligne de mire, le préfet du Doubs, et notamment sa dernière campagne de recrutement de louvetiers, la politique d’Emmanuel Macron, et les 80 millions d’euros de subventions accordées aux chasseurs, les agriculteurs et les chasseurs.
L'interview de la rédaction : Fabrice Monnet, créateur du collectif "Defend The Wolf", dans le Jura Suisse

La filière comté dénoncée
Une lettre a été déposée en préfecture. Dans cet écrit, les défenseurs du loup demandent une politique volontariste en matière de protection des élevages, type patous et clôtures électriques, l’abandon des tirs létaux, la fin de l’omerta sur les impacts de la filière comté sur l’environnement, la modification du modèle agricole en place, le développement d’un écotourisme… .

Cette manifestation pacifique et bon enfant, même si la détermination et les valeurs défendues étaient bien réelles, s’est conclue sur la place Granvelle, au centre-ville. Pour clore cet après-midi revendicatif, les responsables d’association étaient invités à prendre la parole pour exprimer leurs doléances.