Choix du secteur :
Se connecter :
 

Le groupe d’opposition de gauche au Conseil Départemental du Doubs,  "Doubs social écologique et solidaire", réagit vivement au rapport accablant de la Chambre régionale des comptes sur la gestion de la Saline royale d’Arc-et-Senans. L’Etablissement public de coopération culturelle, présidée par Christine Bouquin,  est mis en cause pour ses liens opaques avec Musicampus, société privée financée par des fonds publics.

Les élus dénoncent une dérive qu’ils pointent depuis 2023 : incompatibilités de fonctions, personnel public mobilisé gratuitement, projet déficitaire… Face à l’aggravation de la situation, ils demandent un débat public lors de l’Assemblée départementale du 29 septembre.

À l’occasion de la reconnaissance officielle de la Palestine comme État souverain par la France, les élu·e·s de la majorité municipale de Besançon annoncent la levée du drapeau palestinien ce lundi 22 septembre à 21 h 30 sur l’Esplanade des Droits de l’Homme. Ce geste fort coïncidera avec la prise de parole du Président Emmanuel Macron. La décision a été prise en concertation avec l’ensemble des groupes politiques du conseil municipal.

Représentante de la Bourgogne-Franche-Comté, la Citadelle de Besançon s’est hissée à la 5ᵉ place du classement du Monument préféré des Français 2025, dévoilé le 17 septembre sur France 3. Signe de la valeur médiatique d’une telle reconnaissance, le reportage de 7 minutes consacré au site Vauban et à ses musées a séduit 1,4 million de téléspectateurs en prime time.

 

Quatre accidents en deux heures dans le Haut-Doubs

Ce dimanche matin, entre 5 h et 7 h, les sapeurs-pompiers du Doubs ont été mobilisés à plusieurs reprises pour intervenir sur quatre accidents de la circulation dans le secteur du Haut-Doubs. Le bilan est particulièrement lourd : 17 personnes impliquées, dont deux blessés graves, huit blessés légers et sept indemnes. La majorité des victimes sont des jeunes âgés de 16 à 26 ans.

L'interview de la rédaction : Colonel Elodie Montet 

L’alcool, facteur aggravant

Selon le Colonel Elodie Montet, la patronne des gendarmes du Doubs, l’alcoolémie est en cause dans l’ensemble des accidents survenus ce dimanche matin. « 100 % des conducteurs impliqués présentaient un taux positif », a-t-elle précisé. La vitesse a également joué un rôle déterminant dans plusieurs cas. « Quand on conduit, on ne boit pas », rappelle fermement le colonel Montet, qui souligne aussi l’importance du port de la ceinture et du respect du code de la route.

L'interview de la rédaction : Colonel Elodie Montet 

Un grave accident de moto à Champlive

Samedi soir, un jeune motard a été victime d’un spectaculaire accident à Champlive. À la suite d’une vitesse excessive, il a perdu le contrôle de son deux-roues dans un virage et a été éjecté à près de 40 mètres dans un ravin. Son pronostic vital était engagé.

Les gendarmes du Doubs en première ligne pour sauver une vie

Dans l’urgence, les motards de la gendarmerie du Doubs se sont mobilisés pour acheminer rapidement des poches de sang depuis le CHU Minjoz de Besançon jusqu’au lieu de prise en charge à Champlive. Une action saluée, qui illustre le rôle solidaire, au-delà du répressif, des forces de l’ordre. « Notre mission, c’est aussi de sauver des vies », a insisté le capitaine Romain Houllier, commandant de l’escadron départemental de sécurité routière de la gendarmerie du Doubs. 

L'interview de la rédaction : capitaine Romain Houllier, commandant de l’escadron départemental de sécurité routière de la gendarmerie du Doubs. 

Sécurité routière : des contrôles renforcés annoncés

Face à cette recrudescence d’accidents et aux comportements dangereux, la gendarmerie du Doubs annonce un renforcement des contrôles routiers dans les prochains jours.
« Ce n’est pas une tendance propre au Doubs, mais le département n’échappe pas à l’accidentalité nationale », souligne le colonel Montet, appelant les automobilistes et motards à la plus grande prudence, notamment avec l’arrivée de conditions météo plus difficiles.

Un accident de la route, impliquant deux voitures, s’est produit ce lundi, vers 8h, à Thise, près de Besançon, sur la départementale 683. Deux femmes, âgées de 71 et 21 ans, ont été légèrement blessées. Elles ont été transportées sur l’hôpital Minjoz à Besançon.

Ce lundi 22 septembre à 22h50, France 3 diffuse J’ai pas les codes : les aventures inattendues du boulanger de Besançon, un documentaire inédit signé Pedro Brito da Fonseca et Paul Moreira. Le film retrace le parcours de Stéphane Ravacley, artisan devenu militant, depuis sa grève de la faim en 2021 pour sauver son apprenti guinéen jusqu’à sa candidature aux législatives dans le Doubs sous la bannière NUPES.

Porté par une notoriété inattendue, le boulanger bisontin s’est engagé pour la régularisation des jeunes apprentis étrangers, a fondé deux associations et lancé des convois humanitaires vers l’Ukraine. Aujourd’hui secrétaire national du Parti socialiste, il sillonne la France à la rencontre des petits commerçants. Un portrait sensible d’un homme ordinaire devenu symbole d’une France solidaire.

L’Association France Palestine Solidarité de Besançon et de sa région appelle à un large rassemblement ce lundi 22 septembre à 18h, Place du 8 Septembre à Besançon, pour exprimer un soutien fort au peuple palestinien. Alors que plusieurs pays, dont la France, s’apprêtent à reconnaître officiellement l’État de Palestine, les Bisontins sont invités à se mobiliser massivement.

La procédure engagée par la CNL contre l’arrêté préfectoral autorisant la démolition de l’immeuble situé 2 à 8 rue de Champagne à Planoise revient devant le tribunal administratif de Besançon  ce vendredi. Ce bâtiment fait partie des dernières démolitions prévues dans le cadre du Nouveau Programme National de Rénovation Urbaine (NPNRU), « qui vise à détruire 1700 logements sociaux à Besançon pour n’en reconstruire que 440 Â».

Le rapporteur public a conclu le 19 juin à l’annulation de l’arrêté préfectoral pour vice de forme, pointant l’absence de concertation avec les habitants. Mais le dépôt d’une note en délibéré par le Préfet a repoussé le jugement de plus de trois mois, entraînant une nouvelle audience ce 25 septembre.

Pendant ce temps, le bailleur Loge.GBM poursuit les travaux préparatoires, risquant de rendre irréversible la démolition. La CNL dénonce une politique urbaine brutale, coûteuse et écologiquement irresponsable, qui expulse les habitants modestes de leur quartier sans justification structurelle.