Le conseil fédéral du Parti Socialiste du Doubs réaffirme son soutien à Jean-Sébastien Leuba comme unique chef de file socialiste pour les élections municipales de 2026 à Besançon. Il rappelle « la légitimité de son élection, validée à l’unanimité », tout en appelant « Nicolas Bodin à respecter le choix des militants et à renoncer à toute candidature parallèle sous l’étiquette socialiste ». Le PS du Doubs prône « une campagne sous le signe du rassemblement et de la transparence ».
Le 26 juillet, Villeneuve-d’Amont, près de Levier, dans le Haut-Doubs, vivra un véritable moment populaire et sportif, avec le passage du Tour de France. A cette occasion, une partie de ses habitants a décidé de se mobiliser pour que la fête soit la plus belle possible.
L'interview de la rédaction : Alain Grassa
Une mobilisation collective
Derrière cette initiative festive, c’est toute une collectif motivé qui s’est rassemblé. À l’origine du projet : l’association Vernicelloise, présidée par Alain Grassa, épaulée par plusieurs structures locales, notamment l’association des parents d’élèves et le club de football. Ensemble, elles ont uni leurs forces pour offrir au village une animation à la hauteur de l’événement. Depuis plus de trois mois, une poignée de bénévoles – une petite dizaine au départ – a répondu présent. Collecte de vieux vélos dans les greniers, remise en état, peinture colorée, décorations : le village s’est petit à petit métamorphosé aux couleurs de la Grande Boucle.
Un village décoré et fier
Parmi les créations les plus remarquées, deux vélos géants en bois trônent désormais à l’entrée du village, devant la fromagerie locale. Cette dernière participera elle aussi à sa manière, en exposant un comté monumental, clin d’œil savoureux au patrimoine gastronomique régional. Ces installations témoignent de l’investissement de tout un village. « C’est important de marquer le coup, d’autant plus que nous sommes la première commune du Doubs traversée cette année », explique M. Grassa. Villeneuve-d’Amont, qui compte à peine 200 habitants, espère ainsi montrer toute l’énergie des petites communes rurales.
Une journée de fête
Le 26 juillet, l’effervescence sera au rendez-vous. Dès 13h, la célèbre caravane publicitaire fera son entrée dans le village. Les coureurs, eux, sont attendus entre 15h30 et 16h. Pour l’occasion, des buvettes, de la restauration rapide, et des animations conviviales seront proposées tout au long de la journée. De nombreux bénévoles et habitants prêteront main-forte pour accueillir habitants, curieux et amateurs du Tour.
Un appel aux caméras de France Télévision
Du côté des bénévoles, un petit espoir subsiste : que les caméras de France Télévisions prennent le temps de filmer le village et ses décorations. « On aimerait bien que la publicité ne tombe pas au moment du passage des coureurs. Ce serait une belle reconnaissance pour tous ceux qui se sont investis », souffle Alain Grassa. Ce passage du Tour est aussi l’occasion pour Villeneuve-d’Amont de faire parler du Doubs, « un département souvent discret dans les grandes compétitions cyclistes, au profit du Jura voisin ».
L'interview de la rédaction : Alain Grassa
Un moment à ne pas manquer
Le Tour de France, c’est bien plus qu’une course : c’est une fête, un rendez-vous populaire, une vitrine pour les territoires. Et Villeneuve-d’Amont compte bien en profiter pleinement. Le 26 juillet, tout sera prêt pour accueillir chaleureusement les spectateurs et les coureurs. Une date à noter, un village à découvrir.
Ce lundi, la ville de Besançon a reçu la visite de Béatrice Lefrançois, secrétaire générale de l’UNICEF France, venue dresser un point d’étape du programme « Ville amie des enfants ». L'occasion de mettre en lumière l'engagement durable de la cité comtoise en faveur des droits et du bien-être de ses jeunes habitants.
Depuis 2020, Besançon fait partie du réseau des « Villes amies des enfants », un label attribué par l’UNICEF aux collectivités locales investies dans des politiques publiques centrées sur l’enfance. Pour Madame Billerey, adjointe à l'Éducation, l’Enfance et l’Inclusion, cet engagement est au cœur du projet municipal : « Besançon tient à offrir un cadre éducatif de qualité, qui accompagne les enfants à chaque étape de leur vie, de l’école au quartier, du temps scolaire à l’extrascolaire ».
L'interview de la rédaction : Béatrice Lefrançois, secrétaire générale de l’UNICEF France
Des actions concrètes au service des plus vulnérables
Plusieurs initiatives phares ont été saluées. Parmi elles, le Service de Réussite Éducative, qui accompagne près de 300 enfants issus de familles en grande précarité. « On travaille à restaurer leur confiance, à redonner à ces familles une légitimité à participer à la vie de l’école et de la ville », souligne Pascale Billerey. L’élue évoque aussi la tarification sociale à la cantine, garante d’un repas équilibré par jour pour tous les enfants, ou encore les « tickets loisirs », qui permettent à plus de 1 700 familles bisontines de profiter d’activités culturelles ou de vacances, souvent pour la première fois.
Participation citoyenne à hauteur d’enfant
Loin de se contenter d’une approche descendante, la ville favorise aussi la participation directe des enfants. Un projet récent a vu de jeunes élèves de l’école d’Arènes, dans le quartier Battant, explorer leur quartier avec un regard d’urbanistes en herbe. « Ils ont fait des propositions très concrètes pour améliorer leur cadre de vie. On est là dans une vraie mise en pratique des droits de participation des enfants », s’enthousiasme l’élue bisontine.
L'interview de la rédaction : Pascale Billerey, adjointe à l'Éducation, l’Enfance et l’Inclusion,
Un partenariat durable salué par l’UNICEF
De son côté, Béatrice Lefrançois a salué l’engagement de la municipalité sur les cinq axes clés du label : bien-être de l’enfant, lutte contre les discriminations, parcours éducatif cohérent, participation des enfants et sensibilisation aux droits. « Besançon a mené de nombreuses actions en faveur de l’intérêt supérieur de l’enfant. C’est plus qu’un affichage : c’est un engagement structurant pour les politiques locales », a-t-elle déclaré.
Un bilan officiel sera rendu en septembre, mais selon la secrétaire générale de l’UNICEF France, « les conditions sont réunies pour une évaluation positive » et une éventuelle reconduction du label pour le prochain mandat (2026-2032). Une reconnaissance que Besançon semble bien partie pour mériter à nouveau.
Les coiffeurs se mobilisent ce lundi à Paris pour dénoncer des charges fiscales et une TVA jugées excessives. Une délégation de professionnels venus de Bourgogne Franche-Comté était attendue ce matin dans la capitale. Ils réclament une baisse de ces prélèvements et alertent également sur la concurrence jugée déloyale de certains salons où les responsables n’ont pas le diplôme requis. Un rassemblement est prévu en début d’après-midi place de la Bastille.
Grand Besançon Métropole lance un projet solaire innovant. La centrale « Les Andiers » verra le jour à Chalezeule sur le site d’un ancien centre d’enfouissement, avec une mise en service prévue début 2026. Ce site produira près de 3 350 MWh par an, soit la consommation de 1 700 habitants.
Dans le cadre de ce projet exemplaire de transition énergétique, deux réunions d’information sont proposées : le 30 juin à la Maison commune de Chalezeule (en présentiel) et le 3 juillet en visioconférence. Objectif : présenter les possibilités de financement participatif.
Deux options sont ouvertes aux citoyens :
Infos : lesandiers-pv.fr – Contact : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
« Les Mardis des Rives », le festival itinérant du Grand Besançon, font leur grand retour pour une 12ᵉ édition festive et éclectique. Du 8 juillet au 26 août, chaque mardi soir, une commune du Grand Besançon, riveraine du Doubs, accueillera un concert gratuit en plein air. Huit soirées, trois groupes par date, du rock au reggae en passant par la chanson : une programmation riche en découvertes. En 2023, plus de 15 000 spectateurs avaient répondu présent.
Parmi les infos pratiques : une navette gratuite partira de Besançon pour faciliter l’accès.
Le lancement s’effectuera à Saint-Vit le 8 juillet. Le festival prendra fin le 26 août à Besançon, au parc de la Rhodiacéta. Réservations conseillées.
Plus d’infos sur : https://www.mardisdesrives.fr/
Dans un communiqué de presse, Alternatiba Besançon et Beure Respire montent au créneau contre le financement du doublement de la RN57. Les deux collectifs fustigent une dépense jugée « climaticide », « avec 15,3 millions d’euros engagés par Grand Besançon Métropole pour une première phase et 17 millions prévus ensuite, soit 39 millions d’euros par kilomètre ».
« Arrêtons de financer ce type de projets nuisibles au climat ! », clament-ils. Selon eux, « fluidifier la circulation tout en prônant les alternatives à la voiture est une contradiction flagrante ». À la place, ils imaginent 77 km de pistes cyclables ou 13 000 vélos Ginko financés avec la même enveloppe. Un recours a été déposé au tribunal administratif contre la déclaration d’intérêt public. L’urgence climatique, rappellent-ils, « exige des choix cohérents et courageux ».
La préfecture du Doubs organise un exercice de sécurité civile « risque industriel » le mercredi 2 juillet à partir de 8h30, sur le site du dépôt pétrolier SFPLJ de Gennes. L’opération inclura l’activation très brève des feux sur la RD 464, sans interruption de circulation.
Cet exercice sera également l’occasion de tester le système national FR-Alert. Une alerte sera envoyée sur les téléphones situés dans les communes de Gennes et Nancray, avec la mention EXERCICE – EXERCICE – EXERCICE. Elle pourrait apparaître dans d’autres communes voisines, sans conséquence réelle. Les conducteurs sont priés de ne pas consulter leur téléphone au volant. Plus d’infos sur FR-Alert : https://fr-alert.gouv.fr/actualites/fr-alert-bien-alerte-bien-protege