Choix du secteur :
Se connecter :
 

Comme chaque année, les sapeurs-pompiers rappellent les consignes utiles pour éviter les feux de cheminée et les intoxications au monoxyde de carbone, dévastateurs pour ses biens et néfastes pour sa santé. En 2021, les sapeurs-pompiers du Doubs ont réalisé près de 470 interventions liées à ces incidents.

Concernant, les feux de cheminée, le Commandant Claudet, chef du cabinet du corps départemental, rappelle l’importance de faire procéder au ramonage de la structure une fois par an pour sa sécurité, mais aussi pour  Ãªtre indemnisé par son assurance. L’installation de détecteurs de fumée est également plus que conseillée.

Le monoxyde de carbone : un piège mortel

Le monoxyde de carbone est un gaz très dangereux. Incolore et inodore,  il est indétectable. Seule l’apparition de quelques symptômes peut mettre en alerte la victime. Des maux de tête, des nausées et des vomissements apparaissent. Dans ce cas, pensez à bien aérer les locaux, sortez de la pièce et appelez les secours. Pour éviter ce genre de désagrément, faites  contrôler vos appareils de chauffage par un professionnel et entretenez-les. S’ils sont défectueux, ils peuvent dégager du monoxyde de carbone, avec toutes les conséquences que cela engendrera. L’installation de détecteurs spécifiques peut également être un bon rempart.

L'interview de la rédaction / Le Commandant Charles Claudet

 


Face au fort afflux de patients ces derniers mois vers les services d’urgences de Besançon, le CHU Minjoz demande à chacun de prendre les bonnes décisions et de ne pas surcharger inutilement l’endroit. Il est rappelé que si la situation ne relève pas d’une urgence, il faut déjà en passer par son médecin traitant ou le médecin de garde, en contactant le 39.66. Le 15 est accessible pour les cas les plus urgents. Un assistant de régulation prendra les renseignements et les transmettra au médecin régulateur qui proposera la solution adaptée à la situation

Plus que quelques heures avant la demi-finale de la Coupe du Monde  entre la France et le Maroc. Il devrait y avoir de l’ambiance dans les rues de l’Hexagone. A Pontarlier, le rendez-vous est fixé à 20h salle Jean Renoir, au théâtre Bernard Blier. L’ouverture des portes est prévue à 19h30. Samedi dernier, 150 personnes avaient suivi la rencontre entre la France et l’Angleterre à la salle Morand. N’hésitez pas à nous envoyer vos photos à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Les bénévoles de la Croix Rouge de Pontarlier sont ravis. Ils vont pouvoir gâter les enfants qui bénéficient de l’aide alimentaire. La collecte de jouets a été généreuse cette année et la salle du rez-de-chaussée de l’association  s’est transformée en atelier du Père Noël. Il est encore possible de faire un don jusqu’au 24 décembre. Les enfants peuvent venir chercher un jouet en présentant un coupon qu’il faut retirer auprès du P’tit Panier, de la Croix-Rouge ou d’un travailleur social.

Les conditions météo d’hier soir ont rendu les chaussées particulièrement glissantes. Dans le Jura, un accident s’est produit hier soir, vers 18h, à Thervay. Trois personnes légèrement blessées, ont été prises en charge par les secours. Vers 17h30, sur l’A39, à hauteur de Tassenières, dans le sens Dijon/Bourg, les sapeurs-pompiers ont également secouru trois blessés légers.

Un quadragénaire a été condamné ce jour à six mois de prison dont 3 mois avec sursis pendant 18 mois. Il a été laissé libre à l’issue de l’audience. Cet individu a dérobé des parfums aux Galeries Lafayette à Besançon. Lors de son interpellation, rue de Dole, il était porteur d’un sac à dos qui contenait sept flacons de parfum emballés, pour un montant de 648 euros, et une dose d’héroïne.


C’est bien connu, le territoire frontalier est très plébiscité. Ce qui n’est pas sans interroger les élus sur la capacité de ce secteur géographique à faire face à ces sollicitations. Si l’on en croit les récentes statistiques, cette demande devrait encore croître. Le nombre de travailleurs frontaliers est en constante évolution et d’ici les prochaines années, 35.000 emplois devraient se libérer de l’autre côté de la frontière. Si ce contexte semble favorable économiquement, il n’en reste pas moins que les terrains disponibles se font rares et le développement de nouveaux projets immobiliers n’est pas toujours possible. A Charquemont, dans le Haut-Doubs, onze nouveaux logements sont sortis de terre. Ces constructions, à destination de retraités, célibataires ou couples avec enfants, s’inscrit dans le cadre d’un nouveau programme d’Habitat 25.

 Pas question de rogner sur des terres disponibles, le bailleur social a choisi de construire ces structures en lieu et place d’un immeuble, qui avait été démoli en 2016. Ajoutons également que ces appartements et maisons complètent les neuf autres appartements livrés l’an dernier, par Habitat 25, dans l’ancien bureau de poste du village. Concrètement, il a été construit 4 T2, 2 T3, 4 T4 et 1 T5. Les nouvelles habitations de la rue des Perce-Neige ont trouvé leurs nouveaux occupants. Quant aux loyers pratiqués, ils varient entre 325 et 623 euros (charges comprises).

 Un projet de près de 2 millions d’euros

 Le coût de cette opération s’élève à environ 1,8 millions d’euros. Elle a été financée à hauteur de 1,76 million d’euros par Habitat 25. Cet investissement s’inscrit dans le plan stratégique de Patrimoine du bailleur social qui prévoit, sur la période 2017-2026, la réhabilitation de 1959 logements, la construction de 950 nouveaux logements et la démolition de 926 autres.

L'interview de la rédaction / Lucie Louvet, chargée de communication à Habitat 25


C’est une situation qui est prise très au sérieux par tous les entrepreneurs français. Des coupures de courant ne sont pas exclues sur le territoire national pour alléger le réseau et gérer les éventuels risques d’approvisionnement cet hiver. Rencontre avec Damien Tournier, le président de l’UIMM (L’Union des industries et métiers de la métallurgie) du Doubs.

 Le responsable doubiste espère éviter ce scénario qui aurait des conséquences lourdes et fâcheuses sur le bon fonctionnement des firmes françaises. Rappelons que les secteurs de l’industrie et de la métallurgie disposent de machines lourdes et qu’un simple délestage de deux heures peut annuler toute une production journalière. « Cela peut être compliqué de couper une installation durant deux heures sans préparer cette intervention. Certains process fonctionnement pour la plupart  en continu et demandent un maintien en électricité de manière permanente » explique M. Tournier, qui ne cache pas son agacement. ‘Réindustrialiser la France sans électricité, c’est pénible Â» poursuit-il.  Certes il y a les machines de production, mais aussi tous les travaux menés en laboratoire, qui demandent le respect d’un cahier des charges précis pour le bon déroulement des études et des procédés mis en place. « Certaines productions doivent se dérouler dans des conditions particulières, notamment en termes de températures, et pendant une durée très précise, et sans doute par intermittence Â».

 L’homme et la machine

Les salariés sont également concernés. « Au niveau de l’IUMM, on pousse à trouver d’autres solutions. Ces conditions ne sont pas facilement assumables » ajoute Damien Tournier. Le risque de chômage partiel plane. « Sans électricité, on ne peut plus travailler. Le recours à l’activité partielle fait partie de la réflexion Â» ajoute-t-il. ‘Tout cela pollue le dialogue social Â». « Fallait-il fermer les centrales nucléaires ? Peut-on reprocher à EDF de ne pas les avoir entretenues alors qu’elles devaient fermer Â» pointe Damien Tournier.

« Pour un pays comme le nôtre Â»

M. Tournier reconnaît que, pour un pays comme la France, cette situation n’avait pas été anticipée. Il est vrai qu’une pénurie d’électricité, au sein de la 7è puissance économique mondiale, selon le fonds monétaire international, et la 3è puissance économique en Europe, est surprenante. Encore plus dans  un contexte qui s’inscrit dans une pénurie de médicaments, de matières premières et de produits de consommation.  

L'interview de la rédaction / Damien Tournier