Un incendie s’est déclaré ce jeudi 23 octobre au 9 rue du Quartier Neuf, à Villers-le-Lac. Les pompiers du Doubs sont intervenus dans un appartement totalement enfumé, au premier étage d’un immeuble de deux niveaux. L’origine du sinistre : des aliments oubliés sur le feu. L’intervention rapide a permis d’éviter toute propagation. Un chat a été retrouvé mort, deux autres animaux incommodés ont été pris en charge par la police municipale. Les locataires, absents au moment des faits, ont été relogés par la mairie.
Dans la salle de la bibliothèque de Montperreux, les visiteurs croisent des regards puissants, félins et autres animaux, presque vivants. Ceux peints par Eve Carme, artiste peintre animalière installée dans le Haut-Doubs depuis une vingtaine d’années. Après près de deux décennies d’absence, elle revient exposer dans son village avec une série d’œuvres d’une précision saisissante, où chaque poil semble respirer.
Une passion née très tôt
« Depuis toute petite, j’ai ce talent-là », confie l’artiste. Douée pour le dessin, Mme Carme a très tôt trouvé dans la peinture animalière un moyen d’exprimer sa sensibilité et son amour de la nature. « Depuis que je vis dans le Haut-Doubs, le lynx m’a particulièrement fascinée. C’est un animal élégant, puissant, un peu mystérieux… un vrai bonheur à peindre. ».
L'interview de la rédaction : Eve Carme
Le lynx, muse et défi artistique
Animal emblématique du Jura et du Haut-Doubs, le lynx est devenu au fil du temps la signature d’Eve Carme. « À force de le peindre, je connais presque le sens de son poil ! », s’amuse-t-elle. Ce félin aux allures de grand chat, complexe à représenter, demande patience et minutie : « J’aime le détail. Plus c’est difficile, plus je m’y plonge. Il m’arrive de travailler onze heures d’affilée, tant que je ne suis pas satisfaite du rendu. » Dans cette exposition, plusieurs toiles lui sont consacrées . « On me demande souvent des lynx, parfois cinq d’affilée ! », reconnaît-elle.
Entre pastel, acrylique et huile
Maîtrisant trois techniques – le pastel sec, la peinture acrylique et la peinture à l’huile –, l’artiste peintre choisit sa méthode selon son ressenti ou la demande de ses clients. « C’est un lien qui se crée avec la photo de départ. Certaines œuvres appellent naturellement l’huile, d’autres le pastel. C’est une question d’émotion. »

Une exposition attendue
Vingt ans après sa première présentation à Montperreux, l’artiste revient avec une douzaine d’œuvres soigneusement sélectionnées avec l’équipe de la Galerie des Halles et Fabrice Herard, chargé de mission à l’association des Amis du Musée de Pontarlier. On y retrouve, outre les lynx, un brame du cerf, une panthère des neiges, une panthèse noire… . « Le choix n’a pas été compliqué », raconte l’artiste. « On savait quelles œuvres avaient leur place ici. »
L'interview de la rédaction : Eve Carme

Infos pratiques
L’exposition d’Eve Carme se tient à la bibliothèque de Montperreux, accessible depuis la mairie. Horaires d’ouverture selon ceux de l’établissement communal . Une belle occasion de (re)découvrir l’univers poétique et réaliste d’une artiste qui, du bout de ses pinceaux, fait revivre la faune du Haut-Doubs. Rendez-vous jusqu’au 10 décembre.
Les tracés du 5e Tour de France féminin et du 113e Tour masculin ont été dévoilés ce jeudi. La Franche-Comté sera à l’honneur en 2026 avec trois étapes, confirmant son statut de terre de vélo. Le 17 juillet, Dole donnera le départ de la 13e étape masculine, longue de 205 kilomètres jusqu’à Belfort. Un parcours exigeant, à travers le Jura, le Doubs, la Haute-Saône et le Territoire de Belfort, qui sera également la plus longue étape de cette édition. Deux jours plus tard, le 19 juillet, les coureurs s’élanceront de Champagnole pour rejoindre le Plateau de Solaison, en Haute-Savoie, après 184 kilomètres taillés pour les grimpeurs. Le Tour de France féminin passera lui aussi par la région, le 3 août, entre Genève et Poligny, au terme d’une étape de 157 kilomètres.
L'interview de la rédaction : Clément Pernot, sénateur du Jura
« Un bonheur absolu » pour la région
Pour le sénateur du Jura Clément Pernot, ce retour du Tour est une immense satisfaction : « Voir le Tour de France repasser par chez nous, c’est un bonheur absolu. Le Jura a tout pour accueillir cet événement : des paysages magnifiques, des routes techniques et un public passionné. » L’élu balaie d’un sourire l’idée que cette sélection soit due à sa proximité avec Christian Prudhomme, le directeur du Tour : « Ce choix repose sur des critères bien plus complexes. C’est un travail de longue haleine entre les collectivités, les services de l’État et l’organisation. »
Un événement patrimonial et populaire
Le parlementaire le rappelle : le Tour dépasse largement le cadre du sport. « C’est un moment de fête nationale. 3 500 kilomètres de sourire, de partage et de joie. Le Tour rassemble les Français, qu’ils soient passionnés de vélo ou simples spectateurs au bord de la route. ».
L'interview de la rédaction : Clément Pernot, sénateur du Jura
Le Jura, terre de sport et de stratégie touristique
Au-delà de la ferveur populaire, l’événement est un atout économique et stratégique pour la région. Le département entend profiter du Tour pour renforcer son image de destination nature et sportive, vitrine idéale pour le vélo, la randonnée ou le tourisme vert. « Nous soutenons le cyclisme à tous les niveaux, des clubs amateurs aux grandes courses nationales. Accueillir le Tour de France, le Tour de l’Avenir ou le Dauphiné Libéré, c’est une manière de valoriser notre territoire », souligne l’élu.
Un retour sur investissement immédiat
Si les villes doivent s’acquitter d’un droit pour devenir ville-étape, le pari est largement gagnant. Un départ du Tour attire au minimum 40 000 spectateurs, générant une activité économique intense pour les commerces, les hôtels et les restaurants. « Le retour sur investissement est quasi immédiat. L’image du territoire est renforcée, et les retombées économiques sont considérables », ajoute le sénateur Pernot.
Les derniers réglages en cours
Les détails du tracé ne sont pas encore définitivement fixés. Les équipes d’ASO travaillent main dans la main avec les préfectures et les collectivités locales pour définir le passage exact du peloton dans chaque département. Mais une chose est sûre : en 2026, la Franche-Comté vibrera au rythme du Tour
La tempête Benjamin traverse la région, provoquant d’importants dégâts matériels, mais sans faire de blessés selon les premières constatations. Des rafales puissantes, atteignant jusqu’à 120 km/h à Pontarlier, ont déraciné des arbres, arraché des toitures et endommagé plusieurs véhicules.
Des rafales records à Pontarlier
C’est dans le Haut-Doubs que les vents ont été les plus violents. À Pontarlier, des pointes à 120 km/h ont été enregistrées en matinée. Rue Gustave-Eiffel, le toit en tôle d’une entreprise s’est envolé sur une cinquantaine de mètres, endommageant une voiture, des bâtiments voisins et une maison. Aucun blessé n’est à déplorer.
Arbres couchés et routes coupées dans le Jura
Dans le Jura, plusieurs secteurs ont été touchés. Selon nos confrères du journal « Le Progrès », entre Salins-les-Bains et Cernans, des arbres se sont abattus sur la chaussée, parfois même sur des véhicules. À Champagnole, en plein centre-ville, un automobiliste a retrouvé son pare-brise pulvérisé par une branche. Les équipes de secours sont intervenues pour dégager les axes encombrés.
Jusqu’à 13 000 foyers privés d’électricité
Les chutes d’arbres ont également provoqué de nombreuses coupures d’électricité. Au plus fort de l’événement, 13 000 foyers étaient privés de courant en Franche-Comté. Ce jeudi à midi, Enedis poursuivait les réparations pour 7 000 clients encore impactés : 3 500 dans le Jura, 2 800 dans le Doubs et 700 en Haute-Saône.
Les autorités appellent à la prudence dans les déplacements et recommandent de signaler tout câble tombé ou arbre menaçant. La vigilance reste de mise dans les prochaines heures.
La tempête Benjamin secoue la Franche-Comté. Aucune victime n’est semble-t-il à déplorer. Des chutes d’arbres ont provoqué des coupures d’électricité : jusqu’à 13 000 foyers privés de courant au pic de l’événement en Franche-Comté. A midi, Enedis poursuivait les réparations pour 7 000 clients, dont 3 500 dans le Jura, 2 800 dans le Doubs et 700 en Haute-Saône.
Frissons garantis pour ces vacances de la Toussaint ! Le parc Métabief Aventures se met aux couleurs d’Halloween jusqu’au 2 novembre, transformant la célèbre Forêt des Contrebandiers en un véritable repaire de monstres et de citrouilles géantes.
Un parc entièrement plongé dans l’ambiance d’Halloween
Depuis le week-end dernier, décors fantastiques, lumières et sons effrayants plongent petits et grands dans un univers à la fois ludique et mystérieux. « L’ensemble du parc, et particulièrement la Forêt des Contrebandiers, a été envahi par Halloween et ses créatures », explique Sylvain Monciaud, responsable du site. Le concept ? Mélanger aventures, sensations et immersion : un Halloween grandeur nature, accessible à toute la famille.
L'interview de la rédaction : Sylvain Montciaud, le directeur du site
Des activités pour tous les âges
Pendant les vacances, Métabief Aventures propose plusieurs activités en plein air : Accrobranche pour ados et adultes, glissades en bouée pour petits et grands, forêt des Contrebandiers, transformée pour l’occasion en sentier hanté, peuplé de monstres cachés, de citrouilles lumineuses et de décors féériques. Tout au long de la journée, des animations sensorielles et un labyrinthe de la peur viendront compléter l’expérience pour les plus téméraires.
Une soirée spéciale Halloween le 31 octobre
Le clou du spectacle aura lieu le jeudi 31 octobre, dès 16h30, avec une grande soirée de l’horreur organisée en partenariat avec le Comité des fêtes de Métabief. Au programme : balade nocturne dans la forêt, labyrinthe de la peur, effets spéciaux, et bien sûr, distribution de bonbons pour les enfants déguisés. Ambiance garantie jusqu’à 21h !
L'interview de la rédaction : Sylvain Montciaud, le directeur du site
Un dernier grand rendez-vous avant l’hiver
Cette parenthèse ensorcelante clôture la saison estivale du parc, avant une pause bien méritée et la réouverture prévue pour les vacances de Noël. « Halloween, c’est toujours un moment fort pour nous », confie M. Monciaud. « On aime voir les familles s’amuser, se faire un peu peur et profiter de la magie de la montagne autrement. » Alors, prêts à affronter les créatures de la Forêt des Contrebandiers ?
Informations pratiques
Rendez-vous à Métabief Aventures, jusqu’au 2 novembre, de 13h à 18h. Soirée spéciale : le 31 octobre, ouverture prolongée jusqu’à 21h. Pas de réservation nécessaire pour le grand public ; les groupes peuvent s’inscrire à l’avance.
Les tracés du 5e Tour de France féminin et du 113e Tour masculin ont été dévoilés ce jeudi. La Franche-Comté sera à l’honneur avec trois étapes au programme. Le Jura sera à l'honneur.
Le peloton féminin traversera le département le 3 août 2026, lors d’une étape de 157 kilomètres entre Genève et Poligny. Côté masculin, Dole accueillera le départ de la 13e étape le 17 juillet, direction Belfort sur 205 kilomètres. Ce sera la troisième visite du Tour à Dole en dix ans, et l’étape la plus longue de cette édition, à travers le Jura, le Doubs, la Haute-Saône et le Territoire de Belfort.
Enfin, le 19 juillet, les coureurs s’élanceront de Champagnole pour rallier le Plateau de Solaison, en Haute-Savoie, au terme d’un parcours de 184 kilomètres taillé pour les grimpeurs.
Un accident matériel de la circulation routière s’est produit ce jeudi matin, peu après 9h, à Besançon, rue de Dole. Deux véhicules sont impliqués dans cette collision. Deux personnes sont concernées. Ne présentant pas de blessures, elles ont été laissées sur place. Les polices nationale et municipale ont assuré la circulation et mené les investigations nécessaires.