La tension monte dans les rues du centre-ville de Besançon. Face aux nuisances sonores nocturnes devenues insupportables, un collectif de riverains baptisé « CHUT », localisé dans le quartier Quai Vauban, s’est constitué pour dénoncer le manque d’action des autorités et exiger le respect de la réglementation sur le bruit.
L'interview de la rédaction : Nathalie Bardey
Un ras-le-bol des nuits blanches
« On n’arrive plus à dormir la nuit », confie Nathalie Bardey, membre du collectif CHUT, excédée. Depuis plusieurs années, ces habitants vivent au rythme des rassemblements nocturnes. Les terrasses des bars débordent sur l’espace public, et les clients, souvent massés dans la rue, transforment le quartier en vaste piste de fête. « On vit dans un quartier vivant, et c’est très bien. Mais quand toute la voie publique est occupée par des gens qui boivent et parlent fort jusque tard, on finit par craquer », résume Mme Bardey. Malgré des rendez-vous répétés à la mairie et à la préfecture, les riverains affirment que la situation reste inchangée. Fatigue, insomnies, tensions de voisinage : le malaise est profond.
L'interview de la rédaction : Nathalie Bardey
Des mesures promises mais peu d’effets
Le collectif déplore l’absence de contrôle réel. Si la législation encadre les terrasses et les niveaux de bruit, elle est, selon eux, peu appliquée. « Les bars ont droit à des terrasses, bien sûr. Mais pas à occuper toute la rue. Ce sont des règles simples, qu’il faut faire respecter », martèle Nathalie Bardey. Le bruit ne se limite pas à un simple désagrément. À l’aide d’un sonomètre, certains habitants ont mesuré jusqu’à 75 décibels à l’intérieur de leur logement — l’équivalent d’un aspirateur en continu. Pour des personnes malades ou âgées, cette exposition répétée devient un problème de santé publique. « Le manque de sommeil accentue certaines pathologies, notamment cardiaques. C’est grave », alerte la porte-parole du collectif.
Des banderoles pour alerter l’opinion
Ce mercredi soir, les membres de CHUT ont installé plusieurs banderoles sur leurs façades : « On veut dormir ! » ou « Respectez la loi ! ». « L’idée, c’est de dire . Quand il y a du bruit, on mettra nos banderoles. On ne veut pas interdire la fête, on veut juste pouvoir dormir », explique la Bisontine.
L'interview de la rédaction : Nathalie Bardey
Un phénomène qui s’étend
Le problème dépasse leur seul quartier. D’autres zones du centre-ville, comme rue Bersot, Battant ou Square Saint-Amour, connaissent des situations similaires. « On parle de pollution sonore, parce qu’elle a de vrais effets délétères sur la santé. Ce n’est pas juste une question de confort », insiste la porte-parole.
L'interview de la rédaction : Nathalie Bardey
Un appel aux pouvoirs publics
Face à la multiplication des plaintes, les habitants demandent une réaction rapide : plus de contrôles, une meilleure régulation des terrasses et un soutien des élus. Le collectif CHUT, désormais bien organisé, prévoit de maintenir la pression pour que le calme revienne enfin dans les rues bisontines. « Nous aimons notre ville, nous aimons ses cafés et sa vie nocturne » conclut Mme Bardet. « Mais il faut que tout cela cohabite avec le droit au sommeil. »
La fréquentation est au rendez-vous. Depuis le début de l’année, plus de 71.000 visiteurs ont fréquenté le Pôle Courbet dans la Vallée de la Loue. Le record revient au musée d’Ornans, avec près de 42.000 curieux. L’atelier du peintre à Ornans a accueilli plus de 7.600 visiteurs. Vous êtes plus de 10.000 a être passés par la ferme de Flagey et près de 12.000 à vous êtes rendus à la maison de la source de la Loue à Ouhans.
La neige n’est pas encore tombée sur le Jura, mais l’hiver sportif s’annonce déjà intense pour les biathlètes de la région. Lou Jeanmonnot et Quentin Fillon Maillet, fers de lance du collectif tricolore, s’apprêtent à enchaîner les rendez-vous majeurs, entre circuit mondial et rêve olympique.
Le coup d’envoi sera donné le 29 novembre à Östersund, en Suède, pour la première manche de la Coupe du monde. Huit autres étapes rythmeront la saison : Hochfilzen (12–14 décembre), Le Grand Bornand (18–21 décembre), Oberhof (8–11 janvier), Ruhpolding (14–18 janvier), Nove Mesto (22–25 janvier), Kontiolahti (5–8 mars), Otepää (12–15 mars) et Oslo (19–22 mars).
Mais le sommet de l’hiver se jouera en Italie, à Antholz, où les Jeux olympiques se tiendront du 8 au 21 février. Une échéance capitale pour les Jurassiens, qui auront à cœur de briller sur la scène internationale. Entre régularité et pic de forme, le défi est lancé.
Le parcours du Tour de France 2026 sera dévoilé demain, jeudi. Pour l’heure, une chose est sûre : le Jura sera de la fête. Le département pourrait accueillir jusqu’à trois étapes : deux départs masculins à Dole et Champagnole entre le 17 et le 19 juillet, et une arrivée féminine début août à Poligny, en provenance de Genève. Les organisateurs misent sur les massifs intermédiaires pour dynamiser la course. Le retour de la Planche des Belles Filles via une étape jurassienne est aussi envisagé.
Alstom décroche un contrat majeur avec Eurostar : 50 trains commandés, dont 20 en option, pour 1,4 milliard d’euros. Les sites de Belfort et Ornans seront mis à contribution pour produire motrices et moteurs. Une belle perspective industrielle pour la région.
Après des mois d’attente, trois des cinq chevaux volés ce printemps à Étalans ont été retrouvés grâce aux investigations menées par les gendarmes français et roumains. Pour financer leur rapatriement depuis plus de 2 000 km, l’éleveur lance une cagnotte en ligne.
Les frais de transport restent lourds, et chaque don compte. Opaline, Obois et Olly sont en voie de retour, tandis que l’espoir demeure pour Olaine, Osaka et les chevaux d’autres éleveurs victimes du même réseau. Pour participer à cet élan de générosité. https://www.onparticipe.fr/c/SKp8r452
Le Centre hospitalier Paul Nappez de Morteau subit de plein fouet les conséquences de la cyberattaque ayant visé le Centre hospitalier intercommunal de Haute Comté, hébergeur de ses données. Logiciels de soins, messageries professionnelles et standard téléphonique sont hors service pour une durée indéterminée. Les équipes ont basculé en mode dégradé, avec un retour au « tout papier » pour assurer la continuité des soins. Malgré une surcharge de travail et des communications ralenties, les professionnels restent mobilisés pour garantir la sécurité des patients.
La Ville de Besançon rappelle l’importance de la vaccination contre la grippe, particulièrement recommandée pour les plus de 65 ans et les professionnels au contact de publics fragiles. Le vaccin, actualisé chaque année, est disponible chez les professionnels de santé et au service Vaccination municipal (15 rue Mégevand). Il devient efficace 15 jours après injection. En France, la grippe touche jusqu’à 8 millions de personnes chaque hiver. Gestes barrières et vaccination restent les meilleurs moyens de protection.