Après un début de saison contrasté, le Grand Besançon Doubs Handball s’apprête à relever un nouveau défi de taille ce vendredi soir : la réception d’Ivry, en pleine confiance et solide prétendant à la remontée en Starligue. Une affiche relevée, où les Bisontins veulent surtout retrouver leur rigueur défensive pour espérer créer la surprise.
Une préparation centrée sur la défense
Depuis plusieurs jours, les séances d’entraînement du GBDH ont pris un ton particulier. Le staff et les joueurs ont mis l’accent sur un secteur en difficulté ces dernières semaines : la défense. « Encaisser moins de 30 buts, ce sera essentiel si on veut faire un résultat contre cette équipe d’Ivry », glisse l’ailier gauche Jérémy Sucarrats. Si l’attaque tourne bien, très en forme sur le secteur droit, le coach Christophe Viennet regrette un certain déséquilibre. Et de compléter : « Ce n’est pas une question d’ajustement tactique, mais plutôt d’exigence et de concentration ». « Certains joueurs sont trop centrés sur leurs performances offensives. Or, on ne gagne pas un match uniquement en attaque. ».
L'interview de la rédaction : Jérémy Sucarrats
Recréer une culture défensive
La défaite frustrante face à Cournon a servi d’électrochoc. Trop de buts encaissés sur jeu rapide, des replis tardifs, un manque d’agressivité dans le temps long : autant de points que le staff a placés au cœur du travail de la semaine. L’objectif pour demain soir est clair : retrouver une défense capable de tenir sur la durée, pas seulement par séquences. La clé du match contre Ivry pourrait bien se situer là .
Neutraliser l’arme fatale d’Ivry
En face, Ivry se déplace fort de son statut de relégué de Starligue et de ses ambitions de remontée immédiate. Les adversaires ont confirmé leur dynamique en s’imposant face à Caen, une victoire qui a renforcé la confiance. Mais Jérémy Sucarrats veut croire à un possible coup : « Peut-être qu’il y aura un petit relâchement chez eux après leur victoire. À nous d’en profiter et de les surprendre. »
L'interview de la rédaction : Christophe Viennet
Trouver l’équilibre
Si le GBDH reste sur des contenus encourageants offensivement, il devra afficher une tout autre intensité sans ballon pour espérer rivaliser. « On s’appuie sur nos trois derniers matchs, où le contenu était bon, mais il faut montrer un autre visage en défense », reconnaît l’ailier gauche. La rencontre contre Ivry s’annonce donc comme un test majeur de maturité pour les Bisontins. Face à cette formation, actuelle quatrième, la rigueur, la solidarité et la discipline seront les maîtres mots. Et si Besançon parvient à allier sa dynamique offensive retrouvée à une défense resserrée, la surprise n’est pas impossible.
Le coup d’envoi de la rencontre sera donné ce vendredi soir, à 20h30, au palais des sports.
Rendez-vous, ce week-end, à la salle des Vallières et à la Maison de la Réserve de Labergement-Sainte-Marie pour découvrir 23 exposants passionnés de nature. L’invité d’honneur cette année est Xavier Delorme, photographe d’orages. Au programme : Diaporamas, samedi dès 14h et dimanche dès 13h45, films-conférences samedi à 16h30 et 19h et dimanche à 16h15 (entrée 3 €) et contes pour tous à 10h30, 14h et 16h les deux jours.
À l’approche de la Toussaint, la Ville de Morteau lance un site internet consacré aux cimetières de l’Église et du Bois Robert. Fruit d’un an et demi de travail du service de l’état civil, il permet de localiser les concessions, consulter les données des défunts et visualiser chaque emplacement grâce à une photo. Les familles peuvent aussi signaler erreurs ou oublis pour enrichir la base. Plus d’information sur https://portail.gescime.com/morteau
Le parquet de Besançon a ouvert une enquête pour viol après la diffusion d’une vidéo montrant un enfant de 8 ans agressant sexuellement un camarade de 9 ans en pleine rue. Les faits, filmés par un collégien de 13 ans, ont conduit à la mise en examen de ce dernier pour viol, complicité et enregistrement d’atteinte aux personnes. L’enfant auteur présumé ne peut être poursuivi en raison de son âge. Le rectorat a déclenché un dispositif d’accompagnement psychosocial dans les établissements concernés.
Une première avancée majeure dans la lutte contre la dermatose nodulaire contagieuse. La première des cinq zones réglementées vient d’être officiellement levée. Le préfet du Jura a validé hier le passage en zone vaccinale de 55 communes du sud du département.
La liste complète est publiée sur la page Facebook de la Préfecture. Ce passage en zone vaccinale facilite dès à présent les mouvements de bovins entre cette zone et les zones indemnes. Les autorités précisent qu’il reste essentiel de maintenir les efforts dans le reste du département et de respecter strictement les règles sanitaires afin de poursuivre la maîtrise de la maladie.
Le bureau politique des Républicains, réuni mercredi soir, a acté la suspension de six ministres LR du gouvernement Lecornu 2 : Annie Genevard (Agriculture), Rachida Dati (Culture), Philippe Tabarot (Transports), Vincent Jeanbrun (Logement), Sébastien Martin (Industrie) et Nicolas Forissier (Commerce extérieur). Quelques heures plus tôt, les intéressés avaient annoncé « se mettre en retrait de toute fonction » au sein du parti, tout en réaffirmant leur attachement aux Républicains. Aucune exclusion formelle n’a été prononcée. Plusieurs figures du parti, dont Jean-François Copé, Xavier Bertrand et Laurent Wauquiez, se sont opposées à cette suspension.
Dans un communiqué publié ce mercredi, les ministres membres des Républicains (LR) annoncent « s’être mis en retrait de toute fonction » au sein du parti. Cette décision intervient alors que le bureau politique s’est réuni, en fin d’après-midi, pour statuer sur le sort de six figures ayant intégré le gouvernement malgré la ligne officielle : Annie Genevard (Agriculture), Rachida Dati (Culture), Vincent Jeanbrun (Logement), Philippe Tabarot (Transports), Sébastien Martin (Industrie) et Nicolas Forissier (Commerce extérieur et attractivité).
À la Maison Victor Hugo, au pied de la citadelle de Besançon, le silence est lourd et les regards s’attardent sur des images venues d’Ukraine. L’exposition « Et soudain le ciel s’obscurcit », présentée jusqu’au début de l’année 2026, rend hommage au photojournaliste Antoni Lallican, disparu tragiquement sur le front ukrainien alors qu’il exerçait son métier.
Un hommage à un regard engagé
Lauréat du prix Victor Hugo de la photographie engagée en 2024, Antoni Lallican incarnait une vision profondément humaniste du photojournalisme. Aline Chassagne, élue en charge de la culture à la ville de Besançon , explique : « Suite à son décès en Ukraine, on souhaitait lui rendre hommage. Nous avions conservé tout son travail photographique, et il nous semblait essentiel de le reproposer aux Bisontins ». L’exposition réunit les clichés pour lesquels le photographe avait été récompensé — un ensemble d’images poignantes, où la guerre se mêle à la dignité du quotidien. Plus que le tumulte des combats, il cherchait à témoigner du courage ordinaire, de ces visages qui résistent, de ces gestes de vie au milieu du chaos.
L'interview de la rédaction : Aline Chassagne
Le photojournalisme comme acte de liberté
Au-delà de l’artiste, c’est toute une profession qui est mise à l’honneur. Le prix Victor Hugo, souligne Mme Chassagne, « s’inscrit dans les combats du grand écrivain, notamment celui de la liberté d’expression ». À l’heure où le métier de journaliste est fragilisé, l’œuvre d’Antoni Lallican rappelle la force du témoignage et la nécessité de raconter le réel, sans détour ni sensationnalisme. « Ce qui l’intéressait. Ce n’était pas les images spectaculaires, mais le soutien aux populations, le partage de leur quotidien. ».
Des images comme mémoire du présent
Dans les salles de la Maison Victor Hugo, les visiteurs découvrent tour à tour un blessé soutenu par ses proches, une vieille dame refusant de quitter sa maison, des rues désertes ou habitées d’une résistance silencieuse. Chaque photographie devient une trace, un fragment de mémoire qui, demain, participera à reconstituer l’histoire d’un conflit vu à hauteur d’homme.
L'interview de la rédaction : Aline Chassagne
Informations pratiques
L’exposition « Et soudain le ciel s’obscurcit » est visible à la Maison Victor Hugo de Besançon, au pied de la citadelle, jusqu’au début de l’année 2026.
Une invitation à découvrir ou redécouvrir le travail d’un photographe disparu trop tôt, mais dont le regard continue d’éclairer notre compréhension du monde.