Selon nos informations, Philippe Alpy, maire de Frasne, Vice-Président du conseil départemental du Doubs, serait candidat à la candidature aux législatives de juin prochain avec l’investiture de la majorité présidentielle, sous l’égide de la droite portée par « Agir Horizon », le mouvement d’Edouard Philippe. Philippe Alpy est loin d’être un inconnu. Engagé en politique depuis l’âge de 18 ans, l’élu du Haut-Doubs agit depuis de nombreuses années, tant au niveau associatif que politique, dans les domaines du social, de l’économie et de l’environnement. Ses engagements dans la préservation de l’eau, les transports et le tourisme, en tant que président du syndicat qui gère la station de Métabief, sont reconnus.
Plusieurs élus issus de la majorité départementale du Doubs et des parlementaires locaux soutiendraient cette démarche. Philippe Alpy vient affronter Annie Genevard ( LR) qui ambitionne de décrocher un troisième mandat de député dans la cinquième circonscription du Doubs.
Alors que la Guerre se poursuit, Eric Sémashkin, un jeune ukrainien, scolarisé au lycée Louis Pasteur à Besançon, a réalisé un court-métrage pour dénoncer la pression des combats sur les civils Ukrainiens. C’est en février, avant même que Poutine se manifeste, qu’il avait pour projet de réaliser ce film. Avec le début des combats son projet a pris un tout autre sens.
Cette création met en scène deux souris blanches, symbolisant des êtres innocents et purs, au milieu d’une décharge, oppressées par l’envahisseur russe. Cette réalisation veut aussi porter un message d’espoir. Certes, la situation est grave et la souffrance des civils ukrainiens est terrible, mais le jeune réalisateur veut croire que la situation va s’améliorer. Il exprime ainsi cette espérance en donnant symboliquement à l’un de ses acteurs principaux la possibilité de retrouver le grand air et l’espoir d’un monde meilleur.
Une création personnelle
Ce court-métrage a été réalisé par lui-même. Il explique que « c’est un avantage qui lui permet de tourner le film quand il le souhaite ». Passionné par le cinéma depuis sa plus tendre enfance, Eric Sémashkin réalise des films depuis 2013 en “stop-motion”. Cela consiste à prendre des objets de base immobile et les animer avec la capture de plusieurs images. C’est en 2017 qu’il s’est lancé dans l’aventure et l’écriture de cette technique cinématographique, en tant que réalisateur et parfois même acteur.
L'interview de la rédaction
Le résultat est tombé ce dimanche 24 avril à 20h : Emmanuel Macron est réélu à la présidence de la République pour un second mandat, en l'emportant à 58% contre 42% face à Marine Le Pen. Malgré ce résultat « attendu » pour certains, la course aux élections législatives, qui auront lieu les 12 au 19 juin prochains, est lancée.
« Un vote par dépit »
Revenant sur le résultat de dimanche soir, Matthieu Guinebert, le secrétaire départemental de la fédération du parti communiste français du Doubs, pense que « les français souffriront encore pendant 5 ans », mais cet épilogue a néanmoins permis « d'éviter le pire, le fascisme et l'anti féminisme primaire ».
L'abstention record (28,2%) démontre, selon le conseiller municipal bisontin, un « vote par dépit » des Français. Ajoutant qu’« ils ne choisissent plus mais qu’ils rejettent ».
Obtenir une majorité au Parlement
Prochain objectif en vue pour les différents partis politique : les élections législatives qui se dérouleront en juin prochain. Ces futures élections sont importantes afin « d'obtenir une majorité de parlementaires de gauche à l'Assemblée Nationale et donc d'exercer un contre-pouvoir ». Si cette possibilité se confirme, elle permettra, selon l’élu communiste, d’aborder différentes questions comme notamment « l'augmentation du pouvoir d'achat et les droits des travailleurs ». Cependant pour y arriver les différentes composantes de la gauche vont devoir « être intelligentes », travailler et discuter ensemble tout « en se respectant ».
L'interview de la rédaction :
Vendredi 22 avril, Adam a livré l’une de ses premières interviews. A cette occasion, le chanteur bisontin est revenu sur son parcours, et a évoqué la sortie de son prochain EP le lundi 29 avril.
Un projet bien huilé
En cuisine un jour, en studio le lendemain, voilà globalement le quotidien que le chanteur de 27 ans a choisi de mener. Depuis 2019, Adam s’est lancé en tant qu’amateur passionné afin de découvrir réellement le domaine musical. Un premier clip comme un premier pas qui l’a convaincu de s’investir plus considérablement. Quatre ans plus tard, le jeune homme de 27 ans annonce la sortie de son premier EP, le 29 avril prochain, un « message de force et d’espoir » délivré à tous les mélomanes. « Une bonne expérience » pour lui qui n’a pas lésiné sur les moyens et s’est entouré de professionnels de la chanson, tels que Benoit-Marie Pardieux ou encore le studio Dynamix d’Ivry-sur-Seine. Un apport colossal pour guider ses projets et mener à bien ses ambitions.
De grandes ambitions
Adam veut avant tout rester sincère et authentique. Cet EP, c’est le fruit d’un travail consciencieux réalisé jour après jour. Alors, le désir de reconnaissance est important pour le chanteur qui espère « parler à beaucoup de monde ». Et s’il reste focus sur un objectif principal, faire connaître sa musique, Adam aimerait, à terme, échanger définitivement ses couteaux contre un micro : « Oui, j’envisage de me professionnaliser vraiment, et pouvoir ensuite créer un salaire mensuel provenant de ma musique. » Mais il ne compte pas s’arrêter là. Rempli d’ambitions, le jeune homme tend même à développer, à l’avenir, une marque propre à son identité. Et c’est tout le mal qu’on lui souhaite.
En attendant, vous pourrez retrouver Adam sur scène à l’occasion de la Fête de l’Europe, le 7 mai, place de la Révolution à Besançon.
L'interview de la rédaction / Adam
L’individu qui a tagué des croix de lorraine sur des mosquées à Besançon et Pontarlier et sur les locaux de deux associations turques à Pontarlier et Montlebon a été condamné à 18 mois de prison avec sursis probatoire pendant deux ans et cinq ans d’inéligibilité.
Pour le préjudice matériel et moral, il devra verser 20.000 euros de dommages et intérêts aux associations qui se sont portées parties civiles. Il s’agit d’un ex-membre du Rassemblement National qui a reconnu les faits. Agé de 23 ans, il s’était présenté en juin dernier aux élections départementales dans le Doubs.
Un homme de 30 ans et une femme de 20 ans devront s’expliquer le 3 octobre prochain devant la justice. Le 23 avril, à 18h, ce dernier s’est rebellé, blessant des policiers, qui étaient venus les interpeller pour un vol à l’étalage commis dans un magasin, situé grande rue, à Besançon. Les vêtements ont été retrouvés au domicile du mis en cause. Le préjudice s’élève à 700 euros.
Ce lundi 25 avril commençait une semaine de mobilisation à l’initiative de l’association “Bonne route RN83” afin de protester contre la traversée des camions dans les villages situés sur la route nationale 83 entre Lons le Saunier et Besançon. Malgré la pluie, la mobilisation se composait d’un cortège d’une vingtaine de vélos partis du rond-point de Beure pour aller en direction de Larnod, avant de faire demi-tour, perturbant ainsi grandement la circulation.
2500 camions en transit
Les manifestants ne cachent pas leur exaspération. Ils dénoncent l’insécurité ambiante, les perturbations sonores et les impacts de ce trafic incessant sur la qualité de l’air. “Il y a plus de 2500 camions qui traversent cette route chaque jour" explique l'organisateur du rassemblement. Par cette semaine de mobilisation, les habitants attendent des réactions de la part des élus et des services de l’état. Les précédentes rencontres n’ayant rien données.

D’autres mobilisations à venir
Cette action se poursuit ce mardi sur les secteurs de Quingey et Mouchard. Mercredi, la mobilisation se tiendra dans le village de Samson, avant de rejoindre les communes d’Arbois et de Buvilly. Enfin, une manifestation au giratoire de Beure est programmée ce samedi matin.
Le reportage de la rédaction
C’est 32 foyers qui ont été expulsés de l’immeuble rue du Chaillot et qui ont dû l’être relogés et c’est en tout 48 appartements qui vont disparaître. Michel Boutonnet, militant de la CNL, a mené et mène encore un long combat depuis l’annonce de la démolition qui date de 2015 : « Nous devons continuer à dire à la municipalité que ce n’est pas une façon de traiter les êtres humains, que de décider de les déplacer comme des pions sur un échiquier ». Cela représente un gaspillage énorme en ce qui concerne le vie des habitants car, l’immeuble comptait beaucoup de personnes âgées, malades et aux faibles revenus. Un gaspillage financier est aussi à prendre compte car le coût de la démolition est estimé à plus de 2 millions d’euros.

Michel et Monique, anciens locataires de l’immeuble rue de Chaillot ont vécu pendant 10 ans dans ce dernier pour aujourd’hui se retrouver un peu plus loin rue de Vesoul, avec un logement plus petit et plus cher (64m2 contre 50 aujourd’hui). Michel est très attristé de voir son ancien immeuble en cours de démolition : « C’est la misère, ça fait mal au cœur parce que on s’est assez battu pour le garder », Monique elle déplore avec tristesse le choix de la municipalité : « On préfère détruire plutôt que réparer » avant d’ajouter : « Maintenant on vit dans des cages à lapin ». Une réhabilitation a pourtant été proposée à tous les locataires mais entrainant pour eux une augmentation des loyers, ils ont refusé cette réhabilitation.

Les décideurs ont maintenant pour projet la démolition de 1100 logements à Planoise avec « les mêmes dégâts humains, écologiques et économiques » regrette Michel Boutonnet avant d’ajouter que tout cela se fait « sans aucune concertation sans tenir compte de ce que veulent les gens, on va les déplacer, les enlever de toute leur vie ». Ce programme de destruction doit s’étaler sur 10 ans et la CNL est présente pour s’opposer à cette démolition qui représente 23 fois celle de l’immeuble rue de Chaillot.