L’heure de la reprise a sonné pour les Sochaliens. Pour le compte de la 20ème journée de Ligue 2, ils affronteront Le Havre demain à 15 h, dans un match déjà important pour la suite du championnat.
Un match incertain
À l’heure actuelle, le match est bel et bien censé se jouer demain au Stade Océane du Havre. Oui mais voilà , les cas de COVID recensés récemment chez les Havrais laissent planer l’hypothèse d’un potentiel report de la rencontre. Cela étant, les Sochaliens se sont préparés normalement pour ce match déjà important pour la suite du championnat. Cinquième avec 33 points, les joueurs d’Omar Daf devancent d’une petite longueur les Havrais, sixième avec 32 points au compteur. Un gros morceau donc, pour entamer cette année 2022.
« On y va pour gagner, il faut marquer le coup » Aldo Kalulu.
Un match qui s’annonce difficile
Face au Havre, deuxième meilleure défense du championnat, la tâche s’annonce rude pour des Sochaliens qui connaissent d’ailleurs des difficultés sur le plan offensif. « C’est une équipe prétendante à la montée en Ligue 1. Malgré le fait qu’ils cachent leurs ambitions, ils ont un groupe très étoffé et c’est la deuxième meilleure défense de Ligue 2. Ça sera un match très difficile » déclare le technicien sochalien Omar Daf. Même son de cloche pour l’attaquant Aldo Kalulu, qui s’attend à un match forcément difficile, face à un adversaire direct dans cette course à la montée. Mais le Sochalien reste confiant avant ce match et espère que lui et ses partenaires réaliseront une grosse performance. « Quelle que soit l’issue du match, on sait que rien ne sera joué pour la suite du championnat, mais on va là -bas pour gagner, il faut marquer le coup » déclare Aldo Kalulu. Le match est lancé.
Interview de la rédaction, Omar Daf (coach du FC Sochaux Montbéliard) et Aldo Kalulu (Attaquant du FC Sochaux Montbéliard) :
Concernant l’épidémie de Covid-19. Selon des chiffres du rectorat de Besançon, arrêtés à la date de ce jeudi 6 janvier, aucune structure scolaire et aucune classe ne sont fermées à ce jour. En cumul sur les quatre jours, 770 cas confirmés d’élèves et 72 cas de personnels ont été déclarés. Le communiqué de presse précise que l’éducation nationale a commandé 55 millions de masques chirurgicaux afin d’équiper les personnels des écoles et des établissements scolaires, avec des premières livraisons dès la mi-janvier
Pour la 3ème année consécutive, l'Université Savoie Mont-Blanc réalise une Enquête nationale sur la qualité du lien entre la population et les forces de sécurité intérieure. Chaque citoyen peut ainsi donner son avis au travers d'un questionnaire qui lui sera adressé par mail. Pour s'inscrire, il faut télécharger une demande de participation sur le site www.eqp21.fr, l'imprimer et la rapporter complétée au commissariat central de Besançon ou Planoise, Montbéliard, Héricourt ou Pontarlier. Pour les personnes qui ne peuvent pas imprimer le formulaire, il est également possible de se rendre directement dans les divers commissariats pour s'inscrire.
Un jeune homme, âgé d’une vingtaine d’années, sera présenté ce vendredi à la justice. Mercredi, vers 17h, lors d’un contrôle routier, mené rue Grignard, à Besançon, il a été découvert en possession d’une quarantaine de bonbonnes, composées d’héroïne et de cocaïne, pour une valeur marchande de 1800 euros. Ces produits stupéfiants avaient été dissimulés au niveau de la ceinture de son pantalon. Placé en garde à vue, il nie les faits.
Ce début d’année est dramatique. Depuis le 1er janvier dernier, trois féminicides ont été enregistrés en France, dont un survenu à Besançon. Les associations mobilisées dans la lutte contre les violences faites aux femmes s’en inquiètent. A Solidarité Femmes, on explique que le développement de moyens de protection doit absolument s’accompagner d’une augmentation des moyens humains ». L’association demande également une meilleure formation des policiers et des professionnels de la justice et une application des peines encourues « pour éviter à tout prix le sentiment d’impunité ».
Eva Dronnenkant, l’une des trois présidentes de l’association bisontine, demande un plan à hauteur d’un milliard d’euros ‘pour agir efficacement’ contre ce fléau qui gangrène la société. La formation passe notamment par l’accueil de la parole des plaignantes, mais aussi sur la connaissance réelle des pratiques psychologiques comme les mécanismes d’emprise et les violences psychologiques par exemple. L’ouverture de brigades, la nuit, pour permettre le dépôt d’une plainte tout au long de la journée et la création de tribunaux dédiés aux violences conjugales sont également souhaités.
L'interview de la rédaction / Eva Dronnenkant, l’une des trois présidentes de l’association "Solidarité Femmes"
La soirée a été mouvementée à Pontarlier. Hier soir, vers 19h30, une course poursuite s’est produite entre des braqueurs et la police. Une patrouille aurait tiré sur eux, avec des pistolets mitrailleurs, derrière la caserne des pompiers. Selon l’Est Républicain, ces individus auraient commis un violent car-jacking à Neuchâtel, en Suisse voisine. Ils ont été interpellés et placés en garde à vue.
Entre décembre 2019 et mars 2020, le quartier de Planoise avait été gangrené par bons nombres d’affrontements armés entre bandes rivales sur fond de trafic de stupéfiants. De nombreuses fusillades avaient eu lieu en l’espace de quatre mois. Etienne Manteaux, le procureur de Besançon, a annoncé aujourd’hui que les huit principaux membres de la bande arrêtés seraient jugés au tribunal correctionnel. Pour l’heure, le juge d’instruction en charge de cette affaire est en train de réaliser des interrogatoires récapitulatifs, au vu de la masse très importante d’informations à disposition.
Le 19 novembre dernier, une femme âgée d’une trentaine d’années avait été retrouvée dans un fossé au côté du corps de son fils de 4 ans, mort asphyxié. Arrêtée par la gendarmerie, elle avait été placée en garde à vue, mais en raison de son état psychiatrique, il était impossible de l’auditionner et elle avait été transférée à l’hôpital psychiatrique de Novillars. Après un séjour de plus d’un mois au sein de l’hôpital, elle a été appréhendée par les gendarmes et a pu être entendue le 4 janvier. Elle a reconnu les faits, mais ses explications sur les raisons de son acte sont encore très confuses. L’enquête se poursuit afin de mettre en lumière les circonstances exactes du drame, et de déterminer le degré de responsabilité pénale de la mère, au vu de son état psychiatrique. En attendant, elle a été placée en détention provisoire ce mercredi soir à Dijon, après sa mise en examen pour homicide volontaire sur mineur de moins de 15 ans, crime pour lequel elle encourt la réclusion criminelle à perpétuité.