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Ce samedi matin, de 10h à 12h, le collectif  ANV-COP21 Besançon a mené  une action de sensibilisation et de désobéissance civile « pour replacer au centre du débat la question de la gratuité des transports en commun Â» dans l’agglomération bisontine. Elle s’est effectuée  aux arrêts de tramway « Révolution Â» et « Chamars Â». Une vingtaine d’activistes ont investi les lieux, tapissant les arrêts et les tramways d’affiches réclamant la gratuité des transports en commun.

Les machines permettant d’acheter des tickets de transport ont été recouvertes de draps mentionnant que cette mesure serait « Ã©cologique, sociale et solidaire Â». Dans le même temps, les usagers se sont vus remettre un ticket factice promettant « un voyage gratuit et illimité vers un monde moins pollué Â», ainsi qu’un tract expliquant les raisons de cette action.

On prend des nouvelles de nos biathlètes qui disputent actuellement une nouvelle manche de Coupe du Monde à Oberhof, en Allemagne. Ce samedi après-midi, Anaïs Bescond et l’équipe de France ont pris la troisième place du relais mixte. On notera l’absence de Quentin Fillon Maillet, qui a été laissé au repos.

Ce samedi, le corps sans vie d’une femme a été retrouvé dans le parc Croichet de Poligny. Le corps se trouvait dans le kiosque. Le pôle judiciaire de la gendarmerie nationale s’est rendu sur les lieux. Un périmètre de sécurité a été établi. La victime présentait plusieurs blessures à la tête. Le corps a été transporté à l'institut médico-légal de Besançon. Une autopsie sera pratiquée ce lundi. L’enquête a été confiée à la gendarmerie du Jura et à la section de recherche de Besançon.


Ce samedi après-midi, un nouveau rassemblement de personnes s’est tenu au centre-ville bisontin. Elles sont venues dire leur opposition à la politique sanitaire menée par le gouvernement. Ces manifestants dénoncent des propositions « liberticides Â». Les derniers propos d’Emmanuel Macron, qui voulait « continuer à emmerder les non-vaccinés Â», ne sont pas passés inaperçus. Chacun à ses arguments.

manif covid macron

 Pour certains, le gouvernement « manipule Â» les chiffres. « On arrive à faire dire ce que l’on veut aux statistiques Â» explique cette manifestante. Beaucoup veulent conserver leur « liberté Â» et craignent un basculement « vers un régime autoritaire Â». D’autres réfutent le terme de « vaccin Â» et préfèrent parler « d’un traitement Â». « Je ne suis pas anti-vaccin. Le jour où il y aura un vaccin qui permettra d’éradiquer la maladie, j’irai, mais pas avant Â» ajoute cette militante.

MANIF COVID MACRON 2

 Ces personnes refusent d’être mises au ban de la société. Elles dénoncent la façon dont on les oblige à se faire vacciner. Enfin, quelques-uns s’interrogent sur d’éventuelles prises d’intérêts des grands groupes industriels. La position de Pfizer par exemple est contestée. « Il faudrait se faire vacciner pour qu’eux encaissent les sous. Il n’en est pas question Â» conclut cet homme.

Le reportage de la rédaction :

Ce samedi, comme le veut la tradition, Anne Vignot, Maire de Besançon, a présenté ses vÅ“ux à la presse. Durant cet échange, qui aura duré près de 2 heures, la Maire écologiste bisontine, est revenue sur la situation politique régionale et ses attentes, qu’elle a pu exprimer dernièrement auprès du préfet, et les projets pour la Ville de Besançon. Des choix  qui devraient donner un tout autre visage à la cité comtoise. « En 2023, nous ne reconnaîtrons plus Besançon’ a-t-elle lancé.

Faire société

L’édile est tout d’abord revenue sur le climat délétère de ces derniers mois, pointant « la stratégie Â» de l’opposition de droite locale et plus largement des politiciens nationaux à des fins électoralistes. Anne Vignot fait ainsi référence aux fausses informations et intentions qui ont été lancées sur « la galette des rois Â» et « le fantastique décembre Â» par exemple. Madame La Maire appelle ses opposants à faire preuve de « responsabilité morale Â». « En utilisant l’information comme certains le font, on contribue à renforcer la perte de confiance dans les institutions, y compris la presse, et on renforce les extrêmes Â» explique-t-elle.

Une autre politique nationale

Pour Anne Vignot, il est urgent, notamment en cette période crise, que l’état mène ‘une politique en concertation avec les élus locaux Â». La Maire ne veut plus de cette politique « unilatérale Â» et de « contractualisation Â» permanente. Elle demande à l’Etat de donner les moyens aux collectivités de mener une politique proche des besoins de leur territoire d’action. Anne Vignot évoque sans vergogne les récentes décisions liées au social qui ont « des effets néfastes sur le quotidien des Bisontines et des Biosntins».

Défendre le CHU Minjoz

La Maire de Besançon, présidente également du conseil de surveillance du CHU, entend prendre sa part dans le soutien que la Ville peut apporter à l’hôpital et ses soignants. Anne Vignot souligne « la gravité Â» dans laquelle l’établissement  et ses équipes se trouvent Â». « Ils n’en peuvent plus Â» explique-t-elle. Et de poursuivre : « L’hôpital connaît un véritable étranglement et une saturation certaine ». Selon Mme Vignot, l’amélioration doit s’articuler autour d’une coordination des soins, qui doit passer par la création d’un Comité Professionnel Territorial de Santé Â», conjointement avec l’ARS et tous les partenaires engagés dans ce domaine.

Les projets pour 2022

La majorité municipale travaille actuellement sur sa prochaine feuille de route. La mise en place d’un nouveau plan de circulation, de nouveaux espaces de vie, une nouvelle dynamique à la Citadelle, … Anne Vignot évoque la construction d’une nouvelle ville qui prend forme, où tous les modes de déplacement auront leur place. Cette façon de penser la Ville de demain n’a pas fini de susciter de nombreuses réactions à Besançon.

L'interview de la rédaction / Anne Vignot

Le FC Sochaux Montbéliard s’est imposé sur le score de 1 but à 0 ce samedi après-midi au Havre. L’unique but de la rencontre a été inscrit à la 65è minute par Yann Kitala. Les Lionceaux disputaient la 20è journée de Ligue 2. Cette victoire permet au groupe d’Omar Daf de prendre de la distance par rapport à leur adversaire au classement. La différence est désormais de quatre points.

Le Musée de la Résistance et de la Déportation de Besançon lance un appel à la population. Dans le cadre de la création d’un futur outil multimédia, qui prendra place dans le musée entièrement rénové, le site bisontin cherche à approfondir sa connaissance sur les 100 fusillés de la Citadelle entre 1941 et 1944. L’objectif est de donner un visage à chaque nom et faire connaître ceux qui ont fait le choix de la Résistance au prix de leur vie. Les personnes qui peuvent répondre à cette demande peuvent se faire connaître via l’adresse mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Un homme, âgé d’une vingtaine d’années, a été incarcéré ce vendredi pour effectuer une peine de huit mois d’emprisonnement. Le 5 janvier, aux environs de 17h, lors d’un contrôle, mené rue Grignard, à Besançon, les policiers de la BAC ont constaté que cet individu était au volant alors que son permis de conduire avait été suspendu.

Il était également en possession d’une quarantaine de bonbonnes de produits stupéfiants (héroïne et cocaïne pour une valeur marchande d'environ 1800 euros) qu'il avait dissimulé au niveau de la ceinture de son pantalon. Placé en garde à vue, il niait les faits. Il a été déféré ce vendredi en vue d’une comparution immédiate devant le tribunal judiciaire de Besançon.