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Vendredi 27 janvier, à Besançon,  se déroulera le procès de plusieurs individus qui ont copieusement insulté la maire de Besançon, via les réseaux sociaux, en décembre dernier. Certains de ces écrits ont été envoyés sur les comptes Facebook et Twitter de l’édile. Parfois le contenu est menaçant pour l’intégrité de l’élue. Ce déchainement de haine est né dans le contexte de la restauration de la statue de Victor Hugo, création de l’artiste sénégalais Ousmane Sow.

« Je me battrai toute ma vie contre l’extrême droite Â» explique Anne Vignot, qui a saisi le Procureur de la République de Besançon. Et de poursuivre : «  Il n’est pas question de banaliser des gestes et des prises de parole, qui sont d’une très grave portée Â». L’édile met en parallèle ces propos et ces agissements avec l’objet du musée de la Déportation à Besançon et de sa réouverture en septembre prochain.  Â« C’est parce qu’il y a eu une dégradation du respect des valeurs républicaines depuis des décennies, que nous sommes arrivés un jour à un conflit majeur avec déportation et massacre de population. Il n’est pas question de considérer que ça n'arriverait plus et qu’il faut baisser la garde Â» conclut l’édile bisontine.

L'interview : Anne Vignot

Ce vendredi matin, Anne Vignot, la maire de Besançon, a présenté ses vœux à la presse. Durant cette rencontre, l’élue bisontine a rappelé son attachement à la liberté de la presse. Mme La Maire n’a pas caché ses inquiétudes sur les difficultés de cette dernière et les freins que les journalistes peuvent rencontrer dans l’exercice de leur mission d’informer. Anne Vignot, en compagnie d’Anthony Poulin, Abdel Ghezali et Kevin Bertagnoli, a décliné également les grands projets et actions qui verront le jour tout au long de l’année. Certains se poursuivront au-delà de 2023.

Malgré un contexte économique difficile, la cité comtoise continuera d’investir. Chaque année, ce sont 42 millions d’euros qui sont engagés. 97% de cette somme revient dans l’économie régionale, puisque les travaux missionnés sont confiés aux entreprises du territoire. Pour cette nouvelle année, les chantiers concerneront tous les quartiers bisontins, dans des registres divers et variés. Les objectifs sont multiples : associer la population locale et transformer la ville avec les enjeux du moment liés à l’écologie et au social.

Les projets

La Ville de Besançon poursuit son plan de rénovation des écoles et des crèches, qu’il s’agisse des bâtiments ou des cours. Elle continuera de décliner  son programme de végétalisation des espaces publics, d’aménagement urbain, notamment à Planoise et dans les secteurs Grette, Brulard, Polygone, la création de nouvelles voies cyclables (rue de Dole, rue de la Grette,…), d’aménagement du Campus de la Bouloie et d’amélioration des équipement sportifs ( création d’un terrain synthétique à Velotte, gradins autour de la piste BMX, â€¦). Le social n’est pas oublié. La Ville investira dans la rénovation de la boutique Jeanne Antide, la création d’un espace de vie social sur le quartier des Hauts de Saint-Claude et la rénovation du siège des locaux du Centre Communal d’Action Sociale.

L'interview de la rédaction / Anne Vignot

Hier, en fin d’après-midi, un homme de 43 ans a été placé en garde à vue différée au commissariat de police de Besançon. Elle était toujours d’actualité ce vendredi matin. Lors du contrôle, il est apparu qu’il conduisait avec un taux de 2,2 grammes d’alcool dans le sang.

Ce vendredi soir, Sochaux reçoit Caen pour le compte d’un match en retard en Ligue 2. Il s’agit de la rencontre polémique, que le FCSM avait refusé de reporter, dans un premier temps, alors qu’elle devait se disputer une semaine plus tôt, le jour des obsèques de la compagne de Stéphane Moulin, le coach normand. Le coup d’envoi de la rencontre sera donné à 18h30.

Ce jeudi, un homme de 41 ans a été interpellé par la police bisontine en marge de la manifestation contre la réforme des retraites. Il a été placé en garde à vue. Il était porteur d’un sac qui a suscité l’attention des forces de l’ordre. Des fumigènes et des pétards se trouvaient à l’intérieur. Au cours de son audition, il a reconnu vouloir « faire du bruit pendant la manifestation Â». Il est poursuivi pour ‘usage irrégulier d’artifices de divertissement sur la voie publique lors d’un évènement comportant des risques d’atteinte à la sécurité publique».  L’instruction est en cours.

Une première journée d’action pour dénoncer la réforme des retraites s’est déroulée ce jeudi.  Syndicats, lycéens, étudiants, travailleurs du secteur privé, fonctionnaires, et retraités veulent « faire reculer le gouvernement Â».

 

Ce jeudi 19 janvier, les manifestants se sont réunis place de la Révolution à Besançon, avant de battre le pavé au centre-ville. C’est un cortège solidaire et multigénérationnel, composé entre 8 000 et 11 000 personnes,  qui s’est rassemblé dans la cité comtoise. L’allongement du temps de travail et un âge de départ à 64 ans sont à l’origine de ce mécontentement. Ils sont là pour leur génération, mais aussi pour les futures. Pour la majorité d’entre eux, l’allongement du temps de travail est une hérésie : ils demandent une meilleure prise en compte de la « pénibilité physique et mentale au travail Â».

Ce soir, la suite du mouvement sera décidée. Les échéances du jeudi 26 janvier ou du mardi 31 janvier sont évoquées. Le gouvernement ne va pas tarder à réagir. Olivier Dussopt s’exprimera d’ailleurs ce jeudi soir, à 21 heures,  devant les français à la télévision.

La mobilisation contre la réforme des retraites est forte ce jeudi partout en France. Les manifestations ont su rassembler. Les comptes seront effectués en fin de  journée par l’intersyndicale pour connaître la suite qui sera donnée à ce mouvement d’ampleur. D’autres actions sont d’ores et déjà prévues.

Vu le succès rencontré, la résignation ne semble pas être au rendez-vous. 750 personnes ont défilé dans les rues pontissaliennes, 600 selon la police. On a enregistré plus de 3000 manifestants ce matin à Vesoul et environ 5000 à Lons-le-Saunier. Ils étaient près de 5000 à Belfort, 700 à Saint-Claude et 3000 à Dole et près de 6000 à Montbéliard selon la police. Plus de 10.000 ont répondu présent à Besançon, 8000 selon la police. Au total, 14.600 personnes se sont mobilisées dans le Doubs. 

Selon des chiffres communiqués par le rectorat de Besançon, le taux de grévistes à l’éducation nationale s’élève à 35,7% dans l’académie. Dans le détail, le taux d’enseignants mobilisés dans le 1er degré s’élève à 44,4%. Il est de 33,4% dans le second degré.