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Ce mardi 7 décembre, des élèves de seconde en bac professionnel Accompagnement Soins et Services à la personne (ASSP) scolarisés au lycée professionnel Toussaint Louverture ont pu participer à une action de sensibilisation à la vie affective et la sexualité.

Une intervention éducative

Effectué dans les locaux du point information jeunesse de Pontarlier, cette intervention est organisée et animée par des membres de ce même point information jeunesse, en partenariat avec l’Association départementale du Doubs de sauvegarde de l'enfant à l'adulte (ADDSEA). Porté autour des thèmes de la vie affective et de la sexualité, cette action a pour but d’apporter des connaissances supplémentaires aux lycéens. Différents sujets ont pu être abordés lors de cette matinée par les animateurs en utilisant comme point de départ les questions posées anonymement par les élèves. Les adolescents ont alors pu obtenir des réponses quant à leurs interrogations sur les différents moyens de contraception, les maladies sexuellement transmissibles, le rôle du planning familial, mais également sur les normes et le rapport à la sexualité dans notre société.

Essayer de briser le tabou

La sexualité est encore aujourd’hui un sujet tabou. Cette action permet aux lycéens de se libérer sur ces sujets qui sont très difficiles à aborder, notamment dans la sphère familiale. Les informateurs jeunnese, qui effectuent ce genre d’actions depuis plusieurs années maintenant, sont témoins des difficultés rencontrées par les jeunes étudiants à parler de ce sujet. « La sexualité est un sujet assez complexe et vaste. C’est également très difficile de l’aborder lorsque l’on est en famille Â» nous confie une animatrice. L’importance est de donner des clés aux jeunes pour leur permettre d’appréhender de meilleure manière l’entrée dans la vie sexuelle. L’objectif reste d’essayer de briser le tabou encore très présent. « La sexualité interroge énormément et est la source de beaucoup d’idées reçues. On intervient dans le but de casser ces idées reçues et de répondre à leurs craintes et interrogations Â».

Interview de la rédaction, Fanny et Gael (Informateurs jeunesse au Point Information Jeunesse de Pontarlier) :

 

Une action appréciée par les étudiants

Au terme de la matinée, les jeunes lycéens âgés pour la plupart de 15 et 16 ans, étaient contents d’avoir pu bénéficier de cette intervention. Un sentiment mis en lumière par le témoignage de deux étudiantes. « C’était très intéressant, notamment parce que c’est un sujet qu’on a du mal à aborder avec nos parents. On a appris plein de choses au sujet du SIDA, mais aussi sur comment utiliser et mettre un préservatif Â». Étant un sujet compliqué à aborder, les jeunes sont heureux de trouver une oreille attentive. « C’est très important de participer à ce genre d’actions, car plus le temps passe, et plus la sexualité devient un sujet tabou. C’est vraiment pratique de savoir qu’il y a des gens pour nous écouter Â». Des étudiants satisfaits donc, et qui ressorte du point information jeunesse avec moins d’appréhensions sur la vie affective et la sexualité.

 

Interview de la rédaction, étudiantes de seconde au lycée professionnel Toussaint Louverture :

 

La situation sanitaire se dégrade partout en France. Notre région n’échappe pas à la règle. Alors que le taux d’incidence était de 40 pour 100.000 habitants la semaine dernière, il est monté à 627 mercredi dans le Doubs. Le virus circule beaucoup et intensément. Ce qui provoque une pression importante sur le système hospitalier français. Au CHU de Besançon par exemple, le nombre de patients en soins critiques ne cesse de progresser.

Dans ces conditions, Jean-François Colombet, le Préfet du Doubs appelle tout un chacun à faire preuve de responsabilité en appliquant les mesures barrières et se faire vacciner. Le représentant de l’état le confirme, « le vaccin perd de son efficacité au fil du temps Â». D’où l’importance de faire ce rappel. Rappelons que pour faire face à l’épidémie, l’ARS Bourgogne-Franche-Comté, a choisi de déclencher le plan blanc pour les établissements de santé de la région. Le Préfet pourrait également procéder à des réquisitions pour assurer la prise en charge de tous les patients hospitalisés en soins critiques.

Par ailleurs, de nouveaux centres de vaccination ouvriront à compter du 15 janvier prochain, après la fermeture du site de Microplis. Deux verront le jour à Besançon ( au gymnase du Résal et à la Polyclinique). Les deux autres seront installés à Saint-Vit et Saône.

L'interview de la rédaction / Jean-François Colombet

 

Bérangère Abba, Secrétaire d’Etat chargée de la Biodiversité, sera dans le Jura ce vendredi. Elle se rendra dans  les communes de Thoirette-Coisia et de Chaumergy afin de visiter des aménagements visant à restaurer leurs cours d’eau. Ces deux projets ont été accompagnés financièrement par l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse.

Hier soir, la Préfecture du Jura a pris la décision, en raison des conditions météo, de fermer la route nationale 5 et la départementale 1005 aux poids-lourds de plus de 7,5 tonnes. Cet arrêté préfectoral englobe le secteur de Champagnole, jusqu’à la limite départementale avec l’Ain. Et ce, dans les deux sens de circulation. Il a pris effet ce jeudi soir à 22h et se terminera ce vendredi soir à 19h.

En raison des conditions météo annoncées dès le petit matin, le Préfet du Doubs a pris la décision d’interdire la circulation des poids-lourds sur la nationale 57 à compter de minuit. Les transports scolaires ne circuleront pas également demain matin dans toutes les communes situées à partir de 600 mètres d’altitude.

Depuis mercredi, et jusqu’à vendredi, la cour d’assise du Doubs se penche sur l’affaire Askari. Rappelons que Rachid Askari est jugé pour le meurtre de son épouse, Razia. Le 30 octobre 2018, à Besançon, cette Afghane de 34 ans a été tuée de dix-neuf coups de couteau, en pleine rue,  au niveau de la tête, du crâne et du visage. Les trois enfants du couple ne verront plus jamais leur mère. Le verdict de ce drame sera connu ce vendredi soir. Jeudi, l’accusé a été interrogé par le président de la cour d’Assises. La personnalité de Rachid Askari a été déclinée par des experts. Le fils aîné a également pris la parole.

Une psychologue et une psychanalyste ont dressé la personnalité du meurtrier. Elles ont évoqué : « un homme d’intelligence normale, qui ne souffre d’aucun trouble psychologique ou psychique Â». Elles font cependant état « d’une fragilité narcissique Â», poussant Askari à se victimiser en permanence et à manquer d’empathie, surtout envers sa femme. C’est d’ailleurs un point qui a particulièrement surpris les experts, car Rashid Askari ne semble éprouver aucun remord quant à son acte. Il ne supportait pas l’idée qu’elle ne lui obéisse pas.

Son fils aîné, Homid, est aussi intervenu à la barre. Il souhaite que son père assume son acte, mais également qu’il assume toutes les violences qu’a pu subir Razia Askari au cours de leur mariage. Il a eu l’occasion de décrire sa mère. Selon lui, « c’est une femme qui aimait et qui donnait tout pour ses enfants Â». Elle ne cessait de leur répéter qu’elle ne souhaitait pas qu’ils connaissent la vie qu’elle avait pu avoir en Iran et en Afghanistan. 

Mohamed Rachedi suit le procès pour Plein Air

Un homme de 36 ans a été interpellé à la suite d’un vol ans une grande surface de Doubs ce jeudi. L’homme a reconnu les faits. Il a expliqué qu’il vivait une situation personnelle compliquée.  Ce qui était à l’origine de son larcin, dont le montant s’élève à 137 euros. De la nourriture et des objets de décoration ont été dérobés.  Le mis en cause a indemnisé le commerce. L’affaire a été classée sans suite.

Les autorités pontissaliennes restent sans nouvelles de Baptiste, le jeune pontissalien porté disparu depuis le 2 décembre dernier, à 17h, à Pontarlier. Les investigations se poursuivent après la mise à disposition de moyens importants pour sonder la rivière « Le Doubs Â».

Rappelons qu’en début de semaine, des plongeurs, un hélicoptère et un drone ont été déployés sur le terrain. De nouvelles recherches techniques vont être menées. Les personnes qui ont des informations à transmettre aux enquêteurs peuvent les joindre au 03.81.38.51.10