65 ans d’histoire et 30 ans sous le nom de Toussaint Louverture
Le lycée professionnel de Pontarlier s’apprête à fêter plusieurs anniversaires le 9 octobre prochain. L’établissement, installé rue de Besançon depuis 65 ans, a pris le nom de Toussaint Louverture en 1995 et célèbre également les dix ans de son pôle hôtelier. Autant d’occasions pour mettre en lumière une identité forte et un ancrage local affirmé.
Une journée tournée vers les partenaires
Le proviseur, Philippe Rouillier, a imaginé deux temps forts : une réception l’après-midi pour les représentants institutionnels, suivie d’une soirée conviviale avec les entreprises partenaires. Les visites d’ateliers seront menées par des enseignants et des élèves ambassadeurs, avant un buffet « cuisine du monde » préparé par les terminales bac pro hôtellerie.
Des filières attractives et des résultats au rendez-vous
Avec près de 460 élèves cette rentrée et des effectifs en hausse, le lycée affiche des taux de réussite remarquables : plus de 90 % aux examens, tous diplômes confondus. Les formations bois, maintenance, électricité et hôtellerie-restauration affichent quasi-complet. « Nous avons gagné une centaine d’élèves en trois ans », se réjouit le chef d’établissement.
L'interview de la rédaction : Philippe Rouillier
Des partenariats économiques solides
Le lycée cultive un maillage étroit avec les entreprises locales : Nestlé, Schrader, Guillin Emballages ou encore Enedis. Le dispositif P-TECH, par exemple, permet un suivi des élèves sur trois ans par des entreprises partenaires. « Nos jeunes vivent la réalité du métier dès la seconde », souligne M. Rouillier.
L'interview de la rédaction : Philippe Rouillier
L'interview de la rédaction : Philippe Rouillier
L’ouverture à l’international avec Erasmus+
Autre fierté : l’ouverture européenne. Chaque élève du pôle hôtelier a la possibilité d’effectuer un stage de quatre à six semaines à l’étranger (Malte, Irlande, Belgique, Finlande, Tchéquie, Luxembourg, bientôt l’Italie). « Ils en reviennent transformés », insiste le proviseur.
Des valeurs incarnées
Le 9 octobre marquera aussi la réinstallation d’un grand portrait de Toussaint Louverture dans le hall du lycée. « Nous voulons rappeler aux élèves les valeurs de liberté, de courage et d’émancipation portées par ce personnage historique », conclut Philippe Rouillier.
Un projet pédagogique autour de la mémoire
Des jeunes en terminale bac professionnel hôtellerie restaurant du Lycée Toussaint Louverture de Pontarlier ont participé à un projet ambitieux intitulé « Sur la route des mémoires pendant la Seconde Guerre mondiale en Bourgogne-Franche-Comté ». Ce programme académique, mené conjointement par les académies de Dijon et de Besançon, a mobilisé une trentaine d’établissements et près d’un millier d’élèves autour de trois thématiques : la mémoire des Tsiganes, celle des tirailleurs coloniaux et celle des Justes parmi les Nations. En cette rentrée scolaire, pour poursuivre ce travail de Mémoire, ils ont participé à un voyage d’études à Paris, où ils ont visité le mémorial de la Shoah, le Panthéon et le Musée d’Orsay.
L'interview de la rédaction : Tiago et Romane
À la découverte d’une histoire méconnue
Les élèves et leurs enseignants Assiba Hamadi ( Lettres/Histoire) et Valérie Liger ( professeur documentaliste) ont concentré leurs recherches, en retraçant l’histoire de Lilian et Charles Schneider, un couple reconnu Justes de la Nation pour avoir sauvé quatre enfants juifs de la famille Tuchband à la Ferrière-Sous-Jougne, près de Pontarlier. L’enquête des lycéens débute avec peu d’informations. « On ne savait pas par où commencer », reconnaît Tiago. Peu à peu, à force de recherches sur Internet et dans les archives, de rencontres, et grâce aux apports de leurs professeurs, les élèves parvinrent à reconstituer l’itinéraire des enfants Tuchband. « C’était comme un puzzle », confie Chloé. L’aide de Daniel Pinard, de l’association Culture et Loisirs de Jougne, et le témoignage de Dominique Schneider, fille des Justes, leur ont permis de préciser l’histoire.
L'interview de la rédaction : Chloé
La force des rencontres
Moment fort du projet : la rencontre en visioconférence, puis à Paris, avec Joseph Tuchband, l’un des enfants sauvés, aujourd’hui âgé, ainsi qu’avec Dominique Schneider. « Les voir en vrai, après avoir travaillé si longtemps sur eux, c’était comme rencontrer des célébrités », raconte Tiago. Le voyage à Paris a permis aux lycéens de visiter le Mémorial de la Shoah, d’assister à une visite guidée et d’échanger directement avec les témoins. Le lendemain, la classe s’est notamment rendue au Panthéon, où figure depuis 2007 un hommage rendu aux Justes parmi les Nations, inauguré par Simone Veil.
Un travail reconnu et partagé
Le projet ne s’est pas limité à un simple podcast : les élèves ont également conçu un panneau explicatif qui sera intégré à un futur parcours mémoriel entre Vallorbe et La Ferrière-sous-Jougne. Un QR code renverra vers leur production sonore. Au-delà de l’expérience pédagogique, l’initiative vise à inscrire durablement ce travail dans le territoire, en lien avec Yad Vashem, institut international pour la mémoire de la Shoah, et les institutions mémorielles régionales.
L'interview de la rédaction : Zahia
Devenir passeurs de mémoire
Au terme de cette enquête, les élèves affirment avoir trouvé un rôle : celui de transmettre. « Ça nous a apporté de la culture générale, mais surtout le rôle de passeurs de mémoire », souligne Olivier, 17 ans. Conscients de l’urgence – les derniers survivants de la Shoah disparaissent peu à peu – les adolescents insistent sur la responsabilité de leur génération. « C’est important de ne pas oublier, pour éviter que les erreurs du passé ne se reproduisent », conclut-il
L'interview de la rédaction : Olivier
Pour retrouver le travail de la classe :
https://webdiff.region-academique-bourgogne-franche-comte.fr/2025/05/07/les-justes-parmi-les-nations-de-ferriere-sous-jougne/
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Exempt ce week-end suite à la rétrogradation de l’AC Ajaccio, l’effectif professionnel du FC Sochaux Montbéliard disputera tout de même une rencontre amicale ce vendredi 26 septembre. Les hommes de Vincent Hognon affrontent Jura Sud Foot, une formation de National 3, qui, éliminée de la Coupe de France, se retrouve sans compétition ce week-end. Le coup d’envoi du match sera donné, à 17h30, au Stade Bonal.
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