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Le CA Pontarlier Football a reçu l’aval de la DNCG pour son budget 2025-2026. Une validation qui confirme la bonne santé financière du club et ouvre la voie à une saison ambitieuse. Avec cette étape franchie, les regards se tournent désormais vers le terrain, où les Pontissaliens entendent faire parler leur football. Cela se poursuit ce samedi en championnat, avec en déplacement sur la pelouse de la réserve sochalienne. Puis, place à la Coupe de France, pour un septième tour, à Paul Robbe, face à l’équipe fanion du FC Sochaux Montbéliard. La rencontre se disputera le 15 novembre, à 16h. La fête promet d’être belle. La rencontre devrait se jouer à guichets fermés.

Le Conseil départemental du Jura s’est réuni en séance publique le 7 novembre pour réaffirmer ses engagements en faveur du territoire et de ses habitants. Face à la dermatose nodulaire bovine, les élus ont voté des aides directes aux éleveurs ainsi qu’une subvention au Groupement de Défense Sanitaire, illustrant une mobilisation rapide face à une crise agricole préoccupante.

La séance a également été marquée par l’adoption du Plan Logement 2026-2031, qui vise à renforcer l’accès au logement, prévenir les expulsions et lutter contre la précarité énergétique.

Sur le plan budgétaire, les ajustements effectués permettront de solder les travaux de la piste de l’aéroport Dole Jura, de poursuivre l’amélioration de l’accessibilité des bâtiments publics, de soutenir les projets communaux et de renforcer les actions sociales. Enfin, le débat d’orientations budgétaires pour 2026 a posé les bases « d’une trajectoire claire et responsable, conciliant investissement dans l’avenir du Jura et solidité financière du Département Â».

En Nationale 1 masculine, le BesAC a décroché sa deuxième victoire de la saison. Hier soir, dans l’ambiance du Palais des Sports Ghani Yalouz, les Bisontins ont dominé Salon-de-Provence sur le score sans appel de 84 à 61. Ce succès permet au collectif de respirer un peu au classement, où il grimpe à la 11e place avec 13 points.

Le Grand Besançon Doubs Handball a concédé une nouvelle défaite en ProLigue. En déplacement à Valence, les hommes de Christophe Viennet ont payé cher leurs largesses défensives en première période. Malgré un sursaut en seconde mi-temps, ils n’ont pas réussi à inverser la tendance et se sont inclinés 29 à 27.

Le FC Sochaux Montbéliard a été tenu en échec à Fleury ce vendredi soir. Les deux équipes se sont quittés sur un score nul et vierge (0-0). Les Francs-Comtois redescendent à la troisième place au classement. Ils présentent 21 points. Place désormais à la Coupe de France pour les Lionceaux, avec un 7e tour sur la pelouse du CA Pontarlier le week-end prochain.

Un accident impliquant trois véhicules légers s’est produit ce vendredi sur la départementale 673, dans le sens Besançon-Dole, à hauteur de la commune de Franois. Quatre personnes ont été impliquées dans la collision. Seul un homme de 34 ans, légèrement blessé, a été pris en charge par les secours et transporté au CHU Minjoz.

Ce dimanche à 15h, le CA Pontarlier reçoit Grand Dole pour un choc très attendu en Fédérale 3. Pontarlier, 2e au classement, affronte le leader dolois dans un véritable derby. Après six journées, les deux formations affichent un bilan serré : 22 points pour Pontarlier, 25 pour Grand Dole. Un duel prometteur entre deux prétendants à la montée.

Le collectif Organisation, à l’origine du Festival de la Paille, a annoncé que l’édition 2026 serait la dernière. Une décision prise « la mort dans l’âme », révélatrice d’une crise profonde qui touche l’ensemble du secteur des musiques actuelles.

Une fin programmée face à des coûts insoutenables

Depuis plusieurs années, les organisateurs du Festival de la Paille font face à une explosion des coûts de production : cachets des têtes d’affiche en surenchère, frais techniques et de sécurité en hausse, et financements publics en baisse. Ce cocktail explosif rend le modèle économique du festival intenable, malgré une forte adhésion du public. David Demange, directeur de La Rodia et du festival Détonation, confirme : « Ce n’est pas tant le coût en soi, mais l’augmentation très significative de tous les postes depuis plusieurs années. On ne peut pas augmenter les prix des billets de manière exponentielle, les gens ne suivraient plus. »

Une crise généralisée dans le monde des festivals

Le Festival de la Paille n’est pas un cas isolé. Selon David Demange, 93 % des festivals en France se disent en difficulté financière. La marchandisation du secteur musical, la financiarisation croissante et la spéculation sur les cachets des artistes mettent en péril l’ensemble de l’écosystème. « Si les prairies disparaissent, les forêts finissent par disparaître. Il faut une conscience collective. Les artistes, les producteurs, les organisateurs : nous sommes tous interdépendants. »

L'interview de la rédaction : David Demange, directeur de La Rodia et du festival Détonation

Repositionner les festivals dans l’intérêt général

Face à cette crise, certains festivals comme « Détonation Â» ont choisi de se repositionner. Exit la course aux têtes d’affiche : place à la découverte artistique, à des tarifs accessibles, et à une programmation en lien avec les associations locales. « Ce repositionnement nous permet de rester fidèles à notre mission d’intérêt général. »

L'interview de la rédaction : David Demange, directeur de La Rodia et du festival Détonation

Une dernière édition comme acte de résistance

La dernière édition du Festival de la Paille, prévue en juillet 2026, sera un moment fort, à la fois festif et symbolique. Le collectif Organisation espère que cette ultime célébration servira de catalyseur pour une prise de conscience collective. « Ce n’est pas l’acteur qui disparaît, mais l’événement. On a bon espoir que le collectif Organisation saura réinventer quelque chose Â» explique M. Demange.  Ce clap de fin n’est pas une défaite, mais un appel à repenser le modèle des festivals. Une invitation à retrouver le sens, la mission, et l’équilibre entre passion artistique et viabilité économique.