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Le visage de la prochaine carte scolaire se précise. Rappelons que son élaboration se décline en trois phases. Une première en ce mois de février. Les deux autres se tiendront en mai et septembre prochains lorsque le contexte local sera mieux connu. Patrice Durand, directeur de l’inspection académique du Doubs, explique, chiffres à l’appui, que, malgré les 52 suppressions de postes annoncées, Â« la qualité de l’enseignement ne sera pas dégradée Â». Il ajoute que le territoire  doit faire face à une importante baisse des effectifs, qu’il doit conjuguer également ave un « rééquilibrage Â» du nombre d’enseignants, après plusieurs années de crédits excédentaires.

Dans ce contexte de baisse importante de la démographie, avec 5.000 élèves en moins dans le 1er degré dans le Doubs, en cinq ans, il est annoncé la fermeture de 67 classes et 15 ouvertures. Pour rassurer, l’inspection académique annonce une moyenne de 80 % des classes de maternelle (hors éducation prioritaire) avec un effectif compris entre 21 et 25 élèves. Les autres ne dépassant pas les 26 enfants. Concernant les écoles élémentaires et primaires, selon des chiffres communiqués par l’instance départementale, 83% des classes auront un effectif compris entre 21 et 24 jeunes en septembre prochain. Les 17% restant affichent un nombre d’élèves ne dépassant pas les 26 jeunes également. Le nombre moyen d’élèves par classe en éducation prioritaire et en zones rurales serait en deçà des statistiques précédemment citées.

Les priorités de la rentrée

Quatre axes prioritaires ont été annoncés par le ministère de l’éducation nationale pour la rentrée 2023/2024 :

  • La poursuite du dédoublement des classes de grande section en éducation prioritaire 
  • La poursuite du plafonnement des classes de grand section, CP et CE1
  • L’école inclusive
  • L’accompagnement des territoires ruraux

Pour rappel, le département du Doubs, qui perd 882 élèves, se voit retirer 22 postes d’enseignants. Le Jura, avec une perte de 412 élèves, doit redonner six postes d’enseignants.

L'interview de la rédaction / Patrice Durand

 

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Le restaurant « la Cocotte Â» a été touché par un incendie ce jeudi matin à Chemaudin, près de Besançon. Deux victimes, ayant inhalées des fumées, ont été transportées sur le centre hospitalier Jean Minjoz. Quatre lances ont été établies, dont une sur échelle aérienne.

Le procès en appel de Nicolas Zepeda reprend ce jeudi matin, à 9h, à Vesoul. Il avait été suspendu mardi après la décision du meurtrier présumé chilien de refuser les deux avocates, Emmanuelle Huot et Catherine Bresson, qui avaient été désignées, après qu’il ait déjà récusé Me Vey, qui devait le défendre durant cette nouvelle comparution devant la justice. Zepeda sera défendu par Me Portejoie. Rappelons que le trentenaire est poursuivi pour la mort en 2016 de son ex-petite amie, la japonaise Narumi Kurosaki, venue étudier à Besançon. En première instance, il avait écopé de 28 ans de réclusion.

Dans l’académie de Besançon, comme dans toutes les autres, une minute de silence sera observée à 15h, ce jeudi,  dans l’ensemble des établissements scolaires du pays. Rappelons que mercredi une enseignante du lycée Saint-Thomas-d'Aquin de Saint-Jean-de-Luz, dans les Pyrénées-Atlantiques, a été tuée; après avoir été poignardée par un élève de sa classe. Le suspect est un jeune homme de 16 ans, qui a été placé en garde à vue hier après-midi.

L'interview de la rédaction / Patrice Durand, direction de l'inspection académique du Doubs

La Ville de Besançon a décidé de modifier sa grille tarifaire de ses accueils périscolaires pour la rentrée prochaine. L’objectif est « d’assurer une meilleure équité sociale Â». Elle s’appuie sur le coefficient familial de la Caisse d’Allocations Familiales pour définir le tarif appliqué. Le temps d’accueil périscolaire du matin demeure gratuit pour tous les enfants inscrits. Concernant le temps périscolaire du midi, la ville veut faciliter l’accès à la cantine aux enfants des familles les moins favorisées en abaissant le tarif du repas de 1,50 euro à 1 euro.

En revanche, les ménages les plus aisés contribueront davantage à l’effort de solidarité, avec un tarif maximum porté à 8,50 euros. Ce qui est bien en deçà du véritable prix du service, évalué à 13,50 euros. Le tarif du temps d’accueil périscolaire de l’après-midi s’inscrit dans cette même démarche. La baisse des tarifs concerne 78% des enfants. Cette augmentation permettra également d’absorber en partie la revalorisation des conditions de rémunération des animateurs et prend en compte l’augmentation du coût des services périscolaires, liée à l’inflation et à l’énergie.  

La Ville de Besançon souhaite également continuer à augmenter ses capacités d’accueil. Depuis l’arrivée aux responsabilités de la nouvelle équipe plus de 800 places ont été créées à Besançon pour permettre à plus de familles de bénéficier de l’organisation périscolaire mise en place le midi.

Le budget 2023 sera au cÅ“ur des débats du conseil municipal bisontin de ce jeudi soir. Dans un contexte de crises : sécheresses, canicules, covid, guerre en Ukraine, augmentation de la facture énergétique, … la majorité municipale proposera un exercice comptable de 212 millions d’euros. Malgré ce contexte socio-économique, Anne Vignot et son équipe prévoient 42 millions d’euros d’investissement. Malgré les 8 millions d’euros supplémentaires, qu’il a fallu appréhender, en raison du contexte du moment, la ville annonce que les taux de fiscalité ne bougeront pas.

Anthony Poulin, l’élu en charge des finances, à la Ville de Besançon, présente un budget construit autour de quatre piliers : la solidarité, l’économie locale, l’implication des habitants le climat et le vivant. Parmi les investissements accordés : la poursuite de la rénovation des écoles et des crèches (10 millions d’euros par an), le réaménagement de la boutique Jeanne Antide (250.000 €), une subvention de 150.000 euros supplémentaires sur les 10 millions d’euros accordés au CCAS de Besançon, le lancement du projet de la maison des femmes, 8 millions d’euros pour l’investissement dans la production d’énergies renouvelables et l’amélioration de la gestion de la ressource en eau, un plan de sobriété énergétique à hauteur de 1,2 million d’euros ou encore la restructuration du pôle sportif Diderot à Planoise pour 10,5 millions d’euros, … .

L'interview de la rédaction / Anthony Poulin

 

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Olivier Dussopt, le ministre du travail, du Plein emploi et de l’Insertion  sera dans le Jura ce vendredi. Il se rendra à Gevingey, où il échangera avec des apprentis sur les thématiques de la formation et de l’apprentissage, et à Port Lesney, où il échangera avec les acteurs de la filière du bois  sur les actions conduites pour réduire les tensions de recrutement.

Alors que le tribunal de commerce de Bordeaux a validé, ce mercredi après-midi,  la demande de placement en procédure de sauvegarde des 26 magasins Galeries Lafayette de province, propriété du milliardaire bordelais Michel Ohayon, Anne Vignot, maire de Besançon  annonce que la ville se positionne sur  l’achat des murs qui accueillent le commerce et ses 75 employés au centre-ville de Besançon.  Elle le fera via la société d’économie mixte patrimoniale Aktya, qui dispose déjà de plusieurs immeubles sur Besançon, le Haut-Doubs et le Jura.

La cité comtoise veut s’assurer que l’activité commerciale perdure sur ce secteur. « Nous avons tous les moyens de racheter ces murs. Si une autre proposition intéressante se manifeste nous ne nous présenterons pas Â» indique Anne Vignot. Par cette démarche, l’élue veut également rassurer tous les employés bisontins. « Dans tous les cas, nous n’abandonnerons pas ce site et nous le porterons s’il faut le porter Â» indique-t-elle.

L'interview de la rédaction / Anne Vignot