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Football

Ligue 2

Sochaux 0 – 1 Guingamp

National 2

Racing Besançon 1 – 1 Boulogne

Epinal 1 – 0 ASM Belfort

AJ Auxerre (2) 0 – 0 Jura Sud

National 3

Quétigny 0 – 3 Pontarlier

Saint Apollinaire 3 – 3 FC Sochaux Montbéliard (2)

FC Morteau Montlebon 0 – 1 Gueugnon

UF Maconnais 1 – 1 Besançon Football

Grandvillars  2 – 3 Selongey

Cosne 0 - 1 Jura Dolois

Régional 1

Groupe B

Lons-le-Saunier 5  – 0 Levier

Bresse Jura 1 – 0 Jura Lacs

Louhans Cuiseaux (2) 1 – 2 Champagnole

Saint Vit 2 – 2 Pontarlier (2)

Chalon 5 – 1 Jura Sud Foot (2)

Groupe C

Audincourt 3 – 3 USPV

Ornans 4  – 3 Belfort (2)

Belfort Sud 2 – 0 Valdahon Vercel

Baume les Dames 1 – 1 Vesoul

4 Rivières 70 3 – 2 Lure

Jura Dolois (2) 0 – 1  Racing Besançon (2)

 

Hier après-midi, les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus, rue Gambetta, à Besançon, pour porter secours à un agent d’ENDEDIS, gravement brûlé au visage suite à la formation d’un arc électrique. Il a été transporté sur l’hôpital Jean Minjoz.

Jusqu’à vendredi soir, dans le cadre du 220è anniversaire de la mort de Toussaint Louverture, l’association « des amis d’Haïti Â» organise une exposition vente d’artisanat d’art haïtien à l’annexe de la Chapelle des Annonciades à Pontarlier. Cette association, créée en 1994, apporte, grâce aux ventes qu’elle réalise, son soutien aux artistes locaux, met en lumière toute cette richesse artistique et permet à des centaines d’enfants d’être scolarisés.

Un peuple en souffrance

Michel Buzzoni, le vice-président  de l’association jurassienne, ne cache pas que la situation du pays l’inquiète. La pauvreté est grandissante. Tout comme la violence qui gangrène la société haïtienne. En avril dernier, 600 personnes ont perdu la vie dans ce contexte dramatique. Depuis 42 ans, M. Buzzoni voit le pays s’effondrer. Il appelle la communauté internationale à prendre ses responsabilités et à ne pas laisser tomber Haïti. On pourrait presque déclarer « non-assistance à personne en danger Â» conclut le militant associatif, qui a rapporté, l’hiver dernier, lors de son énième déplacement,  plus de 100 kilos de marchandises dans quatre mallettes. Un véritable trésor, composé de peintures, sculptures métalliques et autres réalisations locales que les Francs-comtois peuvent  acheter en signe de solidarité et bien entendu par coup de cÅ“ur.

L'interview de la rédaction : Michel Buzzoni

 

Les filles de la section sportive excellence du lycée Jules Haag à Besançon peuvent être fières d’elles. Elles ont décroché la deuxième place du championnat de France UNSS qui se disputait à Tarbes. Elles reviennent à Besançon avec le titre de vice-championnes de France.

Seulement huit équipes s’étaient octroyées le droit de participer à ce tournoi. Malheureusement, ce jeudi après-midi, après s’être brillamment qualifiées pour la finale, en battant Périgueux, sur le score de 23 à 16, elles ont été accrochées par Strasbourg (23 à 20) lors de l’ultime match de cette compétition.

Ce jeudi matin, Français Braun, le ministre de la santé, était à Besançon où il s’est rendu dans  deux laboratoires privés, implantés dans le pôle Témis santé. Peu avant, il a échangé, en  compagnie de Marie Guite Dufay, avec la commission santé de régions de France. Réunis en intersyndicale ce matin, une centaine de soignants de l’hôpital Minjoz de Besançon ont tenté d’interpeller François Braun pour échanger avec lui sur les moyens et la situation des hôpitaux publics en France et le prolongement de l’âge de départ à la retraite. Empêchés par les forces de l’ordre et gazés à deux reprises, les manifestants n’ont pu que rester à distance.

A l’image de Marc Paulin du syndicat Sud Santé, les syndicats et le personnel soignant de l’hôpital Minjoz dénoncent « la méprise de ce gouvernement Â». Ils regrettent que François Braun n’ait pas dénié rencontrer les 7200 personnes qui travaillent au centre hospitalier dans des conditions difficiles. « Ces femmes et ces hommes qui se sont dévoués corps et âmes durant trois ans Â» explique M. Paulin. Et de conclure : « sans doute que le ministre avait d’autres préoccupations. Notamment la défense des laboratoires privés, qu’il a visité ce matin Â».

L'interview de la rédaction : Marc Paulin ( syndicat Sud Santé)

 

MARC PAULIN

Une prise de conscience nécessaire

Depuis deux ans, la situation de l’hôpital bisontin ne s’améliore pas. Les arrêts de travail sont une réalité. Ils atteignent plus de 10% des effectifs aujourd’hui. 149 lits sont actuellement fermés faute de personnel. Les recrutements sont difficiles et ne permettent pas de combler les départs. « Nous n’arrivons pas à reprendre une activité normale. Le pôle chirurgie fonctionne à 80% de ses capacités. Sans parler de la situation des urgences Â». La réforme des retraites cristallise également la colère. Marc Paulin rappelle que « Â¼ des infirmières et 1/3 des aides-soignantes, qui partent en retraite, ont développé des pathologies liées directement à leur travail Â». Le responsable syndical ajoute que « l’espérance de vie d’une infirmière est de 6 à 10 ans inférieure à la moyenne nationale Â». Des arguments que le gouvernement peine à entendre.

L'interview de la rédaction : Marc Paulin (syndicat Sud Santé)

Ce samedi, les musées du centre-ville de Besançon, les Musées des Beaux-Arts et d’Archéologie et du Temps, participent à la nuit européenne des musées. Cet évènement, organisé par le ministère de la Culture, s’est fixé comme objectif de s’adresser au plus grand nombre, afin que tous les publics viennent découvrir ces lieux et toute la richesse culturelle qu’ils concentrent.  

Pour l’occasion, les deux établissements proposent plusieurs rendez-vous qui devraient séduire les visiteurs. Onze visites, thématiques ou plus traditionnelles, seront proposées au Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie. Il y en aura douze au musée du Temps. En plus, deux ateliers en continu rythmeront la soirée. Au musée des Beaux-Arts, il sera possible de s’initier à la mosaïque romaine de 19h30 à 22h, et de composer une œuvre avec les deux médiatrices culturelles présentes. Au musée du Temps, c’est la marqueterie qui sera mise à l’honneur. Là aussi, les participants, petits ou grands, pourront repartir avec leur création.

Des visites thématiques et accessibles

Tout le monde, quelque soit ses connaissances, y trouvera son compte. Les organisateurs ont souhaité mettre en place des visites thématiques, qui répondront à toutes les attentes. Personnes valides, en situation de handicap, connaisseurs, ou non, jeunes ou moins jeunes, les approches répondront à la diversité des publics. Une démarche intellectuelle qui s’inscrit pleinement dans les valeurs défendues par la nuit européenne des musées. Visite guidée des sculptures de l’établissement, visites guidée et sensorielle, des collections archéologiques, pour explorer les émotions, … . Les propositions ne manquent pas.

Pensez à réserver votre place. Pour ce faire et obtenir de plus amples informations : www.mbaabesancon.fr

L'interview de la rédaction : Nicolas Bousquet, chef du service développement culturel des musées de Besançon

Le 11 avril dernier, une enquête menée par l’IGAS a été publiée. Ce rapport relate de nombreuses situations de maltraitance dans différents établissements et propose également plusieurs directives pour tenter de remédier à cela.  C’est dans ce contexte que la rédaction de Plein Air est allée à la rencontre de Lucie Troutet, chargée de communication et responsable de la vie associative à l’UDAF du Doubs,  et Gil Grosperrin, directeur de la fédération Familles Rurales du Doubs,  pour mieux comprendre leurs actions respectives et la manière dont ils entendent se saisir des résultats de cette enquête nationale.

Qu’est-ce que le rapport IGAS ?  

Suite à une demande du ministre des Solidarités, l’inspection générale des affaires sociales a réalisé une enquête qu’elle a publiée début avril, dans un contexte tendu. En effet, en plus d’une pénurie de personnels, plusieurs mois auparavant, une jeune enfant de 11 mois mourait dans une micro-crèche lyonnaise. Prenant en compte de nombreux critères,  tels que la formation des professionnels, ou encore la sécurité et le développement des jeunes enfants, les enquêteurs se sont immergés dans 36 établissements à travers la France. 
Les investigations ont révélé une qualité d’accueil très hétérogène. Alors que dans plusieurs établissements, l’intérêt du tout petit est au centre des réflexions, un certain nombre de points restent inégalitaires : nombre d’effectifs, formation du personnel, état des bâtiments intérieurs et extérieurs, etc. 

Zoom sur la Bourgogne-Franche-Comté 

Lucie Troutet représentante de l’UDAF, reconnaît que l’offre et la demande ne sont pas en adéquation. Trop de parents rencontrent des difficultés pour trouver un mode de garde pour leur enfant. Elle dénonce également les trop faibles indemnisations des congés parentaux, qui constituent l’une des raisons pour lesquelles ces derniers reprennent plus rapidement le travail  et placent leur enfant dans des structures d’accueil, déjà surchargées. La structure associative ne cesse de porter la voix des familles auprès des différentes instances qu’elle rencontre. Grâce à son engagement, elle a obtenu, par exemple, l’allongement du congé paternité. Beaucoup d’autres sont encore discutées, comme la remise en question du taux d’encadrement, la rémunération des prestations, la revalorisation du métier d’assistante maternelle, … .

L'interview de la rédaction

Soutenir le monde rural

Gil Grosperrin, directeur de la fédération Familles Rurales du Doubs,  plaide, quant à lui, pour la cause des familles en zone rurale. Il défend le nombre important de structures qui fonctionnent correctement et qui sont en adéquation avec le bien-être de l’enfant. Après avoir pris connaissance du rapport de l’IGAS qu’il qualifie de « bien fait », il reconnaît des difficultés,  telles que le manque de personnel. La responsabilité liée au métier, les salaires et les conditions de travail ne sont pas occultés.   Il a conscience de la complexité de la situation, mais tient à rester positif quant à l’avenir de la profession. Il constate les avancés et les remises en question permanentes pour accompagner eu mieux les enfants et les familles.

L'interview de la rédaction

 

La préfecture du Jura dresse le bilan des opérations de sécurisation, menées du 6 au 9 mai dernier lors de la « free-party Â» qui s’est déroulée dans la commune de Crans, où près de 3000 personnes s’étaient rassemblées. Et ce, malgré un arrêté d’interdiction du préfet du Jura. Près de 200 gendarmes ont été déployés. Aucun incident grave ne s’est produit durant ce rassemblement. Plusieurs infractions ont néanmoins été relevés : conduites sous stupéfiants, usage et détention de stupéfiants, conduite sous l’empire d’un état alcoolique ou encore conduite malgré une suspension de permis de conduire.

L’ensemble du mur du son, les deux poids-lourds servant au transport de matériel et un générateur électrique ont été saisis. Il est également précisé que, durant le week-end, une quarantaine d’interventions pour secours à personne ont été nécessaires, dont cinq nécessitant une évacuation vers un centre hospitalier.