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Ce lundi après-midi, les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus pour du fourrage en surchauffe dans un bâtiment agricole à usage de stockage  aux Granges Narboz, près de Pontarlier. A l’arrivée des secours, 40 balles de 400kg de foins présentaient des températures à 90°C. Trois lances ont été établies en protection pendant l’évacuation du fourrage dans un champ situé à 500m du bâtiment.

Ce lundi, en fin d’après-midi, le rectorat de Besançon organisait la cérémonie de remise des prix du concours « Non au harcèlement », réunissant écoliers, collégiens et lycéens autour d’une cause essentielle : la lutte contre le harcèlement scolaire.

Sous l’impulsion du rectorat de Besançon et de sa référente académique au harcèlement, Emmanuelle Hardy, l'académie s’est une nouvelle fois fortement mobilisée dans le cadre du concours national « Non au harcèlement ». Élèves, enseignants et équipes éducatives ont travaillé main dans la main pour sensibiliser la communauté scolaire aux enjeux du harcèlement et de sa prévention.

L'interview de la rédaction : Emmanuelle Hardy, référente académique au harcèlement

Des productions riches et engagées

Du CP à la terminale, les élèves ont réalisé affiches, vidéos et projets variés pour alerter sur les conséquences du harcèlement et inciter chacun à agir. Plusieurs thématiques ont été abordées : le harcèlement ordinaire, le cyberharcèlement, ou encore l’importance de l’inclusion. « Nous avons vu des productions d’une grande richesse, témoignant d’une véritable implication des élèves », souligne Emmanuelle Hardy. « Ce sont des messages forts portés par des jeunes qui refusent que leur école ou leur collège soit un lieu de souffrance. » Parmi les productions présentées, certaines ont particulièrement marqué le jury, à l’image de cette affiche inspirée de l’univers des super-héros, conçue par un groupe d’élèves du collège Diderot de Besançon : « Sortir une personne du harcèlement, c’est comme être un super-héros », explique Ismaël, l’un des élèves participants. Pour eux, le message est clair : il faut agir, ne pas rester spectateur.

L'interview de la rédaction : Emmanuelle Hardy, référente académique au harcèlement

Les ambassadeurs en première ligne

Au-delà des productions artistiques, ce concours a aussi été l’occasion de mettre en lumière le travail quotidien des ambassadeurs contre le harcèlement. Ces élèves volontaires, formés pour détecter et accompagner les situations de harcèlement dans leurs établissements, jouent un rôle essentiel. « Notre objectif est d’exterminer le harcèlement, comme le précise Ismael. « Nous sommes plusieurs à veiller, à être à l’écoute dans la cour, dans les classes. Si nous repérons un élève en difficulté, nous en parlons aux adultes référents. » ajoutent Amaury et Nathan du collège de Pierrefontaine-les-Varans.  Un travail d'équipe qui associe élèves et personnels éducatifs, dans un esprit de coopération et de vigilance permanente. « Si le groupe est fort et refuse le harcèlement, alors celui-ci n’a pas sa place » insiste Emmanuelle Hardy.

L'équipe d'ambassadeurs du collège Diderot à Besançon 

 

L'équipe d'ambassadeurs du collège Louis Pergaud de Pierrefontaine-les-Varans 

Un dispositif académique renforcé

Depuis novembre dernier, l’académie de Besançon a officiellement lancé son pôle d’action académique « Non au harcèlement », visant une prévention renforcée, une détection précoce et une prise en charge systématique des situations. Formation des personnels, soutien aux établissements et accompagnement des familles sont au cœur de ce dispositif. Car si les chiffres nationaux restent globalement stables, l’objectif prioritaire demeure la détection rapide et la résolution des situations avant qu’elles ne dégénèrent. « La quasi-totalité des situations sont désormais prises en charge au sein même des établissements, grâce à des personnels mieux formés et à l’implication de tous les acteurs scolaires et familiaux », explique la référente académique.

Des ressources accessibles et un numéro clé

Pour les situations complexes, les élèves et leurs familles peuvent également s’appuyer sur des ressources extérieures, notamment le numéro d’appel national 3018, permettant de signaler des cas de cyberharcèlement et de faire supprimer des contenus nuisibles sur les réseaux sociaux. Toutes les productions réalisées dans le cadre du concours sont disponibles sur le site de l’Académie de Besançon, permettant de prolonger cette action de sensibilisation et de partager les messages portés par les élèves.

Ensemble, plus forts contre le harcèlement

Ce vendredi 20 juin, le CHU de Besançon célèbre la musique à l’hôpital Jean-Minjoz et, pour la première fois, à l’hôpital Saint-Jacques. À Jean-Minjoz, une chorale, une pianiste et plusieurs groupes animeront le hall de 11h à 15h30 avec des styles variés allant du rock au jazz.

Saint-Jacques accueillera, quant à lui, l’orchestre d’harmonie “La Concorde de Saint-Ferjeux” à partir de 20h dans la cour d’honneur Paulette-Guinchard. Ce concert ouvert au public sera aussi l’occasion de soutenir le fonds Phisalix dédié aux projets du service de psychiatrie. Un rendez-vous musical et solidaire à ne pas manquer !

Les 2 et 7 juin, des dizaines d’habitants de Saint-Vit se sont réunis pour envisager la création d’une nouvelle option pour les élections municipales de 2026. Organisées à la salle des Sapins, ces rencontres ont permis d’échanger autour de sujets essentiels pour l’avenir de la commune et ont marqué un tournant vers une participation citoyenne plus active.

À travers des discussions ouvertes et apartisanes, un groupe de réflexion s’est formé pour améliorer la qualité de vie à Saint-Vit. Les habitants ont exprimé leurs idées sur l’urbanisme, l’environnement, la mobilité et la convivialité, affirmant leur volonté de voir émerger une liste citoyenne indépendante, fondée sur des valeurs sociales et écologiques. Dans les prochains mois, des ateliers thématiques seront mis en place pour approfondir ces échanges et construire un projet commun. Une initiative prometteuse qui pourrait redonner du choix aux électeurs en 2026.

Ce lundi 16 juin, plus de 530 000 lycéens des voies générale et technologique ont lancé les écrits du baccalauréat 2025 avec la traditionnelle épreuve de philosophie. Dès 8 heures du matin, les élèves se sont confrontés à des sujets mêlant réflexion personnelle et culture philosophique. Les candidats de la voie générale avaient le choix entre deux dissertations : « Notre avenir dépend-il de la technique ? » et « La vérité est-elle toujours convaincante ? ». Ils pouvaient également s’atteler à un commentaire de texte portant sur un extrait de La Théorie de la Justice de John Rawls (1971), qui aborde les notions de démocratie et d’égalité de traitement des citoyens.

Pour les élèves de la voie technologique, les sujets étaient : « Sommes-nous libres en toutes circonstances ? » et « Avons-nous besoin d’art ? ». Le commentaire de texte portait, quant à lui, sur un extrait de Théorie des sentiments moraux d’Adam Smith (1789). Bien que toujours redoutée, cette épreuve de philosophie revêt des enjeux allégés depuis la réforme du lycée, qui a modifié le poids des différentes épreuves dans la note finale du baccalauréat.

Prévenir plutôt que guérir : c’est le message fort porté cette année encore par la campagne "Juin Jaune", mois de sensibilisation aux dangers du soleil et de prévention des cancers de la peau. En 2025, le focus est mis tout particulièrement sur la protection solaire de la petite-enfance, véritable enjeu de santé publique.

Sous l’impulsion de l’ASFODER (Association des dermatologues de Franche-Comté), de l’association À Fleur de Peau et du CHU de Besançon, la campagne « Juin Jaune » redouble d’efforts pour faire passer un message essentiel : les bonnes habitudes de protection solaire doivent s’acquérir dès la petite enfance.

L'interview de la rédaction : Caroline Biver Dalle, présidente de l’ASFODER et dermatologue à Saône. 

« C’est dès le plus jeune âge qu’on adopte la solaire attitude »

Caroline Biver Dalle, présidente de l’ASFODER, insiste : « Ici, c’est la petite enfance qui est ciblée  cette année. Il faut dès le départ adopter les bons réflexes pour limiter les risques des expositions solaires futures. Les dommages causés par les UV pendant l’enfance peuvent se payer cher plusieurs décennies plus tard. »  « Les rayons ultraviolets (UV), qu’ils soient UVB ou UVA, altèrent progressivement l’ADN des cellules cutanées. Cette altération silencieuse favorise, au fil des années, le développement de cancers de la peau ». En France, comme ailleurs, une exposition excessive et non protégée dans l’enfance est identifiée comme l’une des principales causes de ces cancers à l’âge adulte.

Une mobilisation collective en Franche-Comté

Pour enrayer ce phénomène, de nombreux partenaires locaux se mobilisent : la Ville de Besançon, la MSA Franche-Comté, la CPAM du Doubs, la Ligue contre le cancer, , l’UNSS,… . Ensemble, ils organisent des actions concrètes tout au long du mois de juin :

  • Distribution de bobs et de supports pédagogiques aux élèves des écoles élémentaires de Besançon et Grand Besançon Métropole.
  • Ateliers ludiques et formations pour les animateurs périscolaires afin d’ancrer ces réflexes de protection dès le plus jeune âge.
  • Campagnes de communication et d'information destinées aux familles et au grand public.

Les 6 règles d’or de Juin Jaune

Afin d’assurer une protection optimale, les organisateurs rappellent les gestes essentiels à adopter :

  1. Porter des vêtements couvrants.
  2. Mettre un chapeau ou un bob.
  3. Porter des lunettes de soleil adaptées.
  4. Rechercher les zones d’ombre (attention à la réverbération sur l’eau, le sable, la neige).
  5. Éviter l’exposition directe au soleil entre 11h et 16h.
  6. Appliquer une crème solaire indice 50+, toutes les deux heures.

« Il faut prendre conscience qu’avant de sortir, il faut systématiquement penser à la protection solaire, comme on pense à mettre des chaussures », souligne Caroline Biver Dalle. « Dans les sacs d’école, il devrait toujours y avoir une casquette et un tube de crème. »

L'interview de la rédaction : Caroline Biver Dalle, présidente de l’ASFODER et dermatologue à Saône. 

Légiférer pour mieux protéger

Au-delà de la sensibilisation, l’ASFODER milite pour une véritable politique de santé publique autour de la protection solaire des enfants, à l’image de l’Australie qui a prouvé l’efficacité de telles mesures obligatoires. « Une lettre a été envoyée aux parlementaires pour ouvrir le débat sur la nécessité de légiférer en France », précise la dermatologue. « En Australie, ces mesures ont permis de réduire significativement l’incidence des cancers de la peau vingt ans après leur mise en place. »

L'interview de la rédaction : Caroline Biver Dalle, présidente de l’ASFODER et dermatologue à Saône. 

Jusqu’au 17 octobre, SNCF Réseau mène des travaux de sécurisation des parois rocheuses à Novillars (Doubs). Le chantier vise à remplacer le système de détection des chutes de pierre par un dispositif plus performant, garantissant une meilleure régularité et sécurité du trafic ferroviaire sur la ligne Besançon-Belfort.

De nouveaux écrans filets pare-blocs seront installés afin d’éviter la chute de rochers sur les voies. SNCF Réseau Bourgogne-Franche-Comté investit 1 million d’euros dans ce projet pour réduire les impacts des aléas naturels sur l’infrastructure. En raison du relief accidenté de la ligne et des effets du changement climatique, ces travaux visent à adapter le réseau ferroviaire aux risques croissants tels que les éboulements, sécheresses et inondations.

Auteur d’une belle performance, sous des conditions météorologiques difficiles, le coureur bisontin Romain Grégoire, sociétaire de l’équipe Groupama-FDJ, s’est imposé lors de la première étape du Tour de Suisse ce dimanche. Une course maîtrisée qui le propulse du même coup en tête du classement général. La deuxième étape se tiendra ce lundi, sur un parcours de 177 kilomètres.