Un incendie s’est déclaré hier soir à Abergement-les Thésy, dans le Jura. Il concerne un bâtiment agricole. Au plus fort du sinistre, une trentaine de sapeurs-pompiers se sont rendus sur place. Affaire à suivre.
Un nouvel éco-centre est en construction par le Sybert, chemin du Gradion, à Ornans. Sur 6 310 m², il accueillera jusqu’à 40 000 usagers par an. Avec 3,2 M€ d’investissement, il sera doté de 14 bennes dont six compactrices, limitant les transports et l’impact environnemental. Des arbres et arbustes champêtres seront plantés pour favoriser la biodiversité. Les travaux, engagés en juin 2025 pour 16 mois, mobilisent plusieurs entreprises locales. L’ouverture est prévue en 2026.
Le 8 septembre prochain s’ouvrira devant la cour d’assises du Doubs le procès de Frédéric Péchier, ex-anesthésiste de 53 ans, accusé de 30 empoisonnements présumés, dont 12 mortels. Le procès, prévu jusqu’au 19 décembre, s’annonce comme l’un des plus longs et complexes de ces dernières années. Ce dimanche, Maître Randall Schwerdorffer et le journaliste bisontin Willy Graff étaient les invités d’« Affaire suivante » sur BFM TV, l’émission consacrée aux affaires judiciaires. Ils y ont évoqué notamment les enjeux d’équité du procès, la place des victimes et la préparation de la défense.
Chronologie judiciaire
L’affaire débute en 2017, lorsque plusieurs incidents médicaux « graves et concordants » surviennent. Très vite, les soupçons se portent sur l’anesthésiste Frédéric Péchier, accusé d’avoir manipulé des produits injectés à des patients. En 2019, le médecin est mis en examen une première fois pour sept cas d’empoisonnements présumés. Quelques mois plus tard, l’information judiciaire s’élargit à vingt-quatre nouveaux cas, dont celui particulièrement marquant d’un enfant de quatre ans. Malgré la gravité des faits reprochés, il évite la détention provisoire et reste placé sous contrôle judiciaire. Deux ans plus tard, en 2021, sous le poids de la procédure et de l’exposition médiatique, Frédéric Péchier est hospitalisé d’urgence après une tentative de suicide.
Le dossier connaît un nouveau tournant en septembre 2023 : l’ancien anesthésiste est cette fois mis en examen pour trente empoisonnements au total, dont douze mortels. Le parquet de Besançon, en mai 2024, requiert son renvoi devant la cour d’assises, l’accusant d’avoir empoisonné des patients en bonne santé dans le but de nuire à ses collègues. Trois mois plus tard, en août 2024, les juges d’instruction confirment cette orientation en signant l’ordonnance de mise en accusation. Le procès de Frédéric Péchier doit se tenir du 8 septembre au 19 décembre 2025 devant la cour d’assises du Doubs. Trois mois d’audience seront consacrés à l’examen de ce dossier hors normes, l’un des plus longs et complexes de ces dernières années, où se joueront à la fois la quête de vérité des victimes et l’équilibre des droits de la défense.
L’équité au cœur du débat
Au cours de ce dimanche, la défense a dénoncé une disparité de moyens : environ 40 000 € pour la défense contre plus d’1 M€ pour les parties civiles. Maître Randall Schwerdorffer s’est interrogé sur la capacité de juger « à armes égales » dans un dossier aussi technique et tentaculaire ? Dans ce contexte, il a été dénoncé la non-acceptation d’une solidarité financière entre parties civiles et défense, qui « aurait permis de rétablir un certain équilibre ».
Un marathon judiciaire
Trois mois d’audience : le rythme imposera une véritable épreuve d’endurance à toutes les parties. Chaque matin, Frédéric Péchier devra se présenter, répondre aux questions, affronter les regards, alors que pèse sur lui la menace d’une peine de réclusion criminelle à perpétuité. Son entourage le décrit comme un homme préparé mais fragile, conscient que sa vie pourrait basculer définitivement à l’issue de ce procès. Pour lui, qui vit libre depuis 2017, une condamnation assortie d’incarcération constituerait un choc immense.
Les victimes au premier plan
Derrière les chiffres – 30 empoisonnements, 12 décès – il y a des visages, des familles, des vies bouleversées. Certaines victimes ou proches vivent encore aujourd’hui avec des séquelles physiques et psychologiques. Toutes expriment une soif de vérité. Pour beaucoup, la question de la culpabilité de Péchier ne fait plus de doute ; pour d’autres, c’est avant tout le besoin de reconnaissance et de réparation qui domine.
Une affaire emblématique
Le procès Péchier dépasse le cadre d’une simple affaire criminelle. Il met en lumière : la vulnérabilité des patients face à des soignants en position de pouvoir, les limites du système judiciaire lorsqu’il s’agit de procès techniques et longs et les inégalités persistantes entre la défense et les parties civiles. Entre doute judiciaire et certitude morale, ce procès sera avant tout celui de la vérité et de la mémoire des victimes.
Un violent accident de la circulation s’est produit ce samedi 30 août, vers 19h, sur la départementale 50, à hauteur d’Autechaux (Doubs), impliquant deux véhicules. Les sapeurs-pompiers sont intervenus rapidement sur les lieux. Le choc, d’une forte cinétique, a fait trois victimes. Une femme de 40 ans, grièvement blessée, a dû être désincarcérée de son véhicule. Sa fille de 14 ans, également présente à bord, s’en sort avec des blessures légères. Le conducteur du second véhicule, un homme de 23 ans, est lui aussi blessé légèrement.
Toutes les victimes ont été transportées vers le CH Minjoz en transport non médicalisé. La gendarmerie et les services de la Direction des Routes Interdépartementales (DRI) étaient sur place pour sécuriser la zone et établir les circonstances de l’accident.
Dans une tribune au ton grave, Benoît Vuillemin, maire de Saône, s’adresse directement aux députés : « Vous faites peur aux Français ». Il dénonce l’immobilisme et les querelles partisanes qui, selon lui, fragilisent la France et l’Europe. L’élu appelle à des réformes structurelles, dont la création d’un haut commissariat au pouvoir d’achat et la simplification des collectivités territoriales. Il plaide aussi pour un « gouvernement hybride », associant techniciens et élus locaux. Enfin, il exhorte le Président de la République à convoquer le Congrès à Versailles pour tracer « un cap clair » et mettre les parlementaires face à leurs responsabilités.
Préval Haut-Doubs, en partenariat avec les communautés de Communes et au Syndicat Mixte de Collecte des Ordures Ménagères de son territoire, lance une vaste enquête pour améliorer les services de déchèterie et développer les filières de réemploi. Cette démarche, soutenue par l’ADEME, s’inscrit dans un projet ambitieux de schéma directeur territorial du réemploi.
Entre le 2 septembre et le 17 octobre, des observations sur site et une enquête auprès des usagers permettront de mieux cerner les attentes et d’imaginer des solutions concrètes.
L’objectif : réduire le gaspillage, valoriser les objets en bon état et construire un maillage territorial efficace. Chaque réponse compte pour façonner des services plus adaptés et durables.
Ce samedi 30 août, l’antenne locale de L214 a marqué les esprits sur la place de la Révolution avec une mise en scène inspirée des enquêtes criminelles. Silhouettes tracées au sol, sacs mortuaires et faux sang ont attiré l’attention des passants, souvent persuadés d’être face à un crime humain. L’objectif : dénoncer les souffrances des animaux d’élevage et sensibiliser à leur invisibilisation.
Plus de 300 tracts, présentés comme des rapports d’enquête, ont été distribués par une douzaine de bénévoles. L’action s’inscrivait dans le cadre de la 11e Journée mondiale pour la fin du spécisme et faisait écho à la campagne "Le Sauvetage du Siècle", qui propose 20 mesures pour transformer notre modèle alimentaire et réduire de moitié la consommation de produits animaux.
Le campus de la Bouloie s’enrichit d’un lieu unique en son genre. Ce samedi, l’Université de Franche-Comté a inauguré le Biome, un espace novateur financé dans le cadre du programme de transformation du campus Bouloie-Temis. Conçu comme une véritable porte d’entrée vers la science et la culture pour les étudiants, les chercheurs mais aussi pour le grand public, le site se déploie autour de trois pôles complémentaires : la grande serre, le jardin botanique et la Fabrika. Le coût de cet investissement est de 4,2 millions d’euros. La rénovation complète du campus s’élève à 80 millions d’euros.
L'interview de la rédaction : Arnaud Mouly, enseignant chercheur à l'université Marie et Louis Pasteur et Directeur du jardin botanique de Besançon
Un jardin scientifique et patrimonial
Directeur du jardin botanique de Besançon et enseignant-chercheur à l’Université de Franche-Comté, Arnaud Mouly a rappelé les missions de ce nouveau lieu : « Mon rôle consiste à gérer une équipe et des collections botaniques, qui permettent de présenter la diversité du monde végétal – en termes d’adaptation, de provenance ou encore de rareté. Mais il s’agit aussi de contribuer à la conservation des espèces menacées et de soutenir les travaux de recherche scientifique. » Le jardin extérieur propose plusieurs espaces thématiques, dont une tourbière et des massifs de rocailles, représentatifs des écosystèmes franc-comtois. De très nombreuses espèces végétales y sont présentes, offrant aux visiteurs une immersion dans la biodiversité régionale. Un écrin végétal accessible à tous.
La grande serre : un « palais de verre » pour les plantes
Point d’orgue du Biome, la grande serre de 1 000 m² marque le retour d’un espace couvert et ouvert au public à Besançon. Elle se divise en deux environnements :
Fait original, une pouponnière de plantes sera également visible du public. Habituellement réservée aux jardiniers, elle devient ici un espace de médiation permettant de comprendre le travail de conservation.
L'interview de la rédaction : Jérémy Querenet, médiateur scientifique à l'université Marie et Louis Pasteur
La Fabrika : sciences et arts en dialogue
En vis-à -vis des serres, la Fabrika rouvre ses portes. Dirigée par Jérémy Querenais, médiateur scientifique à l’Université, elle se veut un lieu hybride mêlant expositions, ateliers et expérimentations artistiques. « Quand on vient se balader au Biome, on peut à la fois visiter les serres tropicales, découvrir une exposition à la Fabrika et se promener dans les espaces extérieurs », souligne-t-il. « Notre objectif est de rapprocher science et société, chercheurs et citoyens, mais aussi d’accueillir les scolaires et les familles. »
Un nom évocateur : « Biome »
Le choix du nom Biome n’est pas anodin. « Les biomes sont de grands ensembles écologiques, comme les forêts tempérées ou tropicales », explique M. Querenet. « Nous voulions un mot qui évoque la nature et la biologie, tout en restant accessible et intrigant. »
Un nouveau souffle pour le campus
Le Biome s’inscrit pleinement dans le vaste projet de réaménagement du campus de la Bouloie, récemment rénové. Plus qu’un équipement scientifique, il se veut un lieu de découverte, de transmission et de dialogue, ouvert aussi bien aux étudiants qu’aux habitants et aux visiteurs de passage.
Avec ses serres spectaculaires et ses espaces dédiés à la culture scientifique et artistique, le Biome ambitionne de devenir un symbole de la rencontre entre science, nature et société à Besançon.