Deux élus bisontins, la centriste Karima Rochi et le socialiste Nicolas Bodin, ont pris des décisions différentes concernant la manifestation de ce samedi 4 novembre à Besançon, portant sur le conflit entre Israël et le Hamas. Les manifestants se rassemblaient pour demander « un cessez-le-feu à Gaza ».
La Bisontine Karima Rochdi faisait partie des manifestants. Pour Mme Rochdi, « Il faut absolument que les armes se taisent pour laisser place à une trêve humanitaire dans un premier temps, à des discussions sur le fond dans un second temps ». L’élue précise : « Cette situation d’escalade de la violence ne donne aucune perspective pour l’avenir, elle divise les peuples, elle divise le monde, elle augmente les risques de tensions planétaires ». Et de terminer : « Les droits universels des populations civiles, partout, doivent être respectés. Toutes les vies se valent ».

Le socialiste Nicolas Bodin a fait le choix de ne pas participer à ce rassemblement. Il s’en explique en ces termes. Selon lui, les revendications exprimées, notamment à travers les affiches communiquant sur l’évènement sont insuffisantes. Il pointe plusieurs omissions dans l’appel à manifester, telles que « la libération des otages, la relance du processus de paix et l’absence du drapeau israélien ». Nicolas Bodin dénonce également les actions antisémites que la ville de Besançon a dernièrement connu. « La paix impliquera des efforts de toutes et tous » conclut-il.
Un grave accident de la route s’est produit ce samedi après-midi, vers 14h30, aux Rousses (39). Deux voitures sont en cause. Le bilan définitif fait état d’un blessé grave et trois blessés légers. 20 sapeurs-pompiers se sont rendus sur place.
Un homme de 45 ans devra s’expliquer en janvier prochain devant la justice. Cet individu, au volant d’une voiture accidentée, a suscité la curiosité des policiers le 3 novembre dernier, rue de Dole. D’autant plus qu’il semblait dissimuler son visage avec des lunettes de soleil et une capuche. Les forces de l’ordre ont eu du flair car il s’est avéré que son permis de conduire était suspendu. Lors du contrôle, il a présenté celui de son frère, pensant tromper les policiers. Interpellé, il a été conduit au commissariat. Au cours de sa garde à vue, il a reconnu les faits.
Un jeune homme de 18 ans a été condamné à 24 mois de prison, dont 18 mois ferme. Il a été incarcéré à la maison d’arrêt de Besançon. Le 1er novembre dernier, place de l’Europe, dans le quartier Planoise, il a été interpellé par une patrouille. A la vue des policiers, il a tenté de prendre la fuite, en compagnie d’un acolyte.
En courant, il s’est délesté d’un sac plastique, contenant des produits stupéfiants. Conduit, non sans difficulté au commissariat, les policiers découvriront, sur lui, 24 grammes de cocaïne, 10 grammes d’herbe de cannabis et 39 grammes de résine de cannabis. La perquisition à son domicile n’a rien donné. Lors de sa garde à vue, le mis en cause a reconnu l’intégralité des faits reprochés. Il a expliqué « revendre pour rembourser une dette de 400 €, mais sans lien avec les stupéfiants ».
Vendredi, sur France Info, Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, a assuré que la hausse du prix de l’électricité serait limitée à 10% maximum en 2024. En septembre Emmanuelle Wargon, présidente de la Commission de régulation de l’énergie, avait évoqué une hausse des tarifs réglementés de l’électricité de l’ordre de « 10 à 20% ». Une hypothèse qui avait été rejetée par Bruno Le Maire, ministre de l’Economie.
Plusieurs salades préparées de la marque Casino, commercialisées dans tout le pays, dans les magasins Casinos, Vival, et Spar, entre le 27 octobre et le 1er novembre, font l’objet d’un rappel. Il s’agit de carottes râpées, céleri rémoulade et macédoine de légumes. Des traces de produit détartrant ont été retrouvées à l’intérieur. Les consommateurs ayant acheté un de ces produits ne doivent bien évidemment pas le consommer. Il leur est possible de rapporter le produit au point de vente ou de le détruire. Ils peuvent également solliciter un remboursement.
Selon les chiffres provisoires de l’INSEE, l’emploi salarié privé est resté « quasi stable » au troisième trimestre de cette année. Il est évoqué la destruction de 17.700 postes, soit -0,1%. C’est le deuxième trimestre de quasi-stabilité ( +0,1% au trimestre précédent), après le constat d’une nette augmentation en 2021 et 2022.
Ces derniers mois, les services de la répression des fraudes ont enregistré une très forte hausse des signalements liés à la rénovation énergétique des bâtiments. Alors qu’ils s’élevaient à 11.000 en 2022, l’organisme en a déjà relevé 17.000 sur les neuf premiers mois de cette année 2023. Le gouvernement a pris connaissance de cette situation. Il a présenté vendredi un « plan de lutte contre la fraude à la rénovation thermique ».