C’est la rentrée des classes. Jeudi matin, les 209.000 écoliers, collégiens et lycéens de l’académie de Besançon, reprennent le chemin des cours. Ils sont scolarisés dans l’un des 1.287 établissements scolaires que compte la Franche-Comté. A Pontarlier, la rentrée se veut sereine. Olivia Guyon, adjointe à l'enseignement à la Ville de Pontarlier, assure que tout est mis en œuvre pour accueillir dans des conditions optimales les 1300 enfants scolarisés dans la capitale du Haut-Doubs. Le challenge est important car il faut prévoir le temps scolaire, mais également le temps périscolaire.
A Pontarlier, comme ailleurs, c’est le niveau 2 du plan lié aux mesures sanitaires qui est mis en place. Bien évidemment, cette situation pourrait évoluer en fonction de la propagation du virus. Cette organisation millimétrée succède aux chantiers estivaux qui ont permis, en l’absence des enfants et des équipes éducatives, de réaliser les travaux nécessaires à l’entretien des locaux municipaux. D’autres entreprises de plus grande envergure sont également prévus tout au long de ce mandat.
« Mon vœu le plus cher est que cette année scolaire soit une vraie rentrée. Les enfants l’attendent » explique Mme Guyon, qui pense avant tout de chose aux compétences sociales que transmet l’école à ses jeunes apprenants. « Je pense aux enfants ravis de retrouver leurs copains et leurs enseignants. C’est très important » conclut-elle.
L'interview de la rédaction / Olivia Guyon
Justice. Dans le cadre de l’affaire de ces trois individus, impliqués dans un trafic de stupéfiants et interpellés le 31 août dernier rue de Cologne, dans le quartier Planoise, on a appris mercredi soir que le vendeur avait été déféré dans l’après-midi en vue d’une comparution immédiate.
Les deux clients ont également été déférés, en vue d’une d’une audience ultérieure. Ils ont été placés sous contrôle judiciaire. Une interdiction de se rendre sur le secteur de Planoise a également été prononcée.
Un individu de 32 ans devra s’expliquer le 6 octobre prochain devant le délégué du Procureur de la République du tribunal judiciaire de Besançon. Le trentenaire, issu de la mouvance anarchiste, a collé une affichette sur le commissariat de police bisontin au niveau de l’accueil. On pouvait y lire « aucune loi ne peut enfermer nos rêves de liberté ». Sur lui, les policiers ont également découvert une bombe lacrymogène et un poing américain.
A Besançon. Deux individus, âgés de 17 ans, ont été interpellés mardi soir, vers 22h40, après avoir mis le feu à une poubelle dans le parc des Glacis à proximité du monument aux morts. Ces deux jeunes hommes ont été identifiés grâce aux caméras de vidéosurveillance. Ils ont été interpellés trois arrêts de bus plus loin, alors qu’ils avaient pris le transport en commun pour quitter les lieux. A l’issue de leur garde à vue, ils ont été remis à leurs parents en vue d’une convocation ultérieure.
L’état de catastrophe naturelle est reconnu pour la ville de Morteau suite à la sécheresse et à la réhydratation des sols survenues pendant la période du 1er avril eu 30 juin 2020. L’information est parue mardi au Journal Officiel. Désormais, les Mortuaciens ont un délai de 10 jours, à compter du 31 août, pour faire parvenir à leur compagnie d’assurance un état estimatif de leurs pertes, s'ils ne l’ont pas déjà fait.
On connaît depuis ce mercredi matin, la liste des sélectionnés pour les championnats d’Europe sur route, qui se disputeront en Italie du 8 au 12 septembre. Thomas Voeckler, le sélectionneur de l’équipe de France élite Hommes a notamment choisi le Franc-Comtois Thibaut Pinot, qui sera aux côtés de Romain Bardet, Benoît Cosnefroy, Warren Barguil et Guillaume Martin.
La Ville de Pontarlier reprend ses réunions de quartiers. Patrick Genre et son équipe vont à la rencontre des Pontissaliens pour aborder avec eux les sujets qui les préoccupent et qui concernent la gestion municipale. Pour une meilleure préparation de ces réunions, les participants peuvent déposer dès à présent leurs observations et suggestions dans l'urne installée dans le hall de l'Hôtel de Ville.
Les plannings des réunions est le suivant ( chaque rencontre débutera à 20h) :
Mardi 7 septembre - Salle Morand : Centre
Jeudi 16 septembre - Ecole Pergaud : Castors-Bois de Doubs
Mardi 21 septembre - Salle de réunion de l'ancienne école des Etraches : Les Etraches
Mardi 28 septembre - Ecole Cordier : Côté Larmont
Jeudi 7 octobre - Salle Morand : La Chapelle
Mardi 19 octobre - Ecole Joliot-Curie : Longs-Traits-Planchants
Avant d’accueillir les élèves demain, les enseignants ont effectué leur rentrée ce mercredi. La crise sanitaire, les suppressions de postes dans le second degré, la hausse des salaires, « qui n’en est pas vraiment une », et la réforme du baccalauréat, avec une place encore plus grande donnée au contrôle continue, qui représentera 60% de la note finale, font l’objet de toutes les attentions. La rédaction a rencontré Nathalie Faivre, secrétaire du syndicat SNES FSU dans le Doubs
La crise sanitaire
Lors de sa conférence de presse de rentrée, le recteur de l’académie de Besançon, Jean-François Chanet, avait annoncé que 78% des personnels de l’éducation nationale présentaient un schéma vaccinal complet. Pour les syndicats d’enseignants, « la propagation du virus, et notamment le variant delta, inquiète ». « Il n’y a pas de la part du ministère de politique de test claire et efficace » explique Mme Faivre, qui pointe également « une politique de vaccination des élèves lente et un retard pris par les collectivités locales dans l’installation des détecteurs de CO2 pour la purification de l’air ».
Les suppressions de postes
Le syndicat Snes/Fsu a fait les comptes, ce n’est pas 41 postes d’enseignant qui ont été supprimés dans le second degré pour cette nouvelle année scolaire mais 65. « Il y a eu environ 50 postes de supprimer, auxquels il convient d’ajouter des heures supplémentaires de supprimer également » explique Mme Faivre.
Les hausses de salaires
Alors que Jean-Michel Blanquer a promis un salaire « de 2.000 euros par mois minimum » pour tous les enseignants en 2024, Nathalie Faivre prévient que ce coup de pouce est bien insuffisant. « L’augmentation correspond à la valeur d’une baguette par jour. Soit 30 euros par mois ». Et de préciser que cette hausse ne devrait concerner « qu’une partie seulement des enseignants ». Elle rappelle qu’aujourd’hui, un professeur certifié n’atteint pas cette somme après 15 ans de carrière.
La réforme du baccalauréat
Le contrôle continue s’installe durablement. Désormais, il représente 60% de la notation finale. « Ce qui demande un énorme travail d’harmonisation des notes ». Au syndicat SNES/FSU, on ne cache pas que l’on aurait préféré « une épreuve terminale nationale anonyme, qui garantirait l’équité de traitement de tous les élèves ».