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Lors d’un contrôle, menée, dans la nuit de lundi à mardi, rue Leboeuf à Besançon, une patrouille de police a interpellé un jeune homme qui était en possession de 23 bonbonnes de cocaïne et d’héroïne, soit un total de 16 grammes, et 30 euros. Lors de sa fouille au commissariat, un téléphone portable a été retrouvé.

Après vérifications, il s’est avéré que ce dernier, âgé de 32 ans, avait donné une fausse identité, pour masquer une peine de prison. Il devra s’expliquer prochainement devant la justice. Dans le même temps, il a été conduit à la maison d’arrêt de Besançon pour purger une peine de 10 jours suite à une précédente condamnation.

Un motard de 36 ans a été placé en garde à vue ce mardi après-midi à Besançon. Inquiété lors d’un contrôle, mené avenue de Montrapon,   car il ne portait pas de gants de protection, il est apparu qu’il était également en défaut d’assurance et ne disposait pas d’un permis de conduire valable. Les forces de l’ordre ont également remarqué qu’il avait une peine de prison de quatre mois à effectuer pour une autre affaire.

Après une interruption des circulations durant 8 mois, en raison des travaux de modernisation sur la ligne des horlogers, le trafic entre Besançon et Morteau reprendra à compter du 31 octobre à 14h et à partir du 23 décembre entre Morteau et La chaux-de-Fonds. 

Le coût de ce chantier  s’élève à 55,5 millions d’euros. Ces travaux ont pour objectif de conforter des ouvrages, renouveler la voie sur 35 km, rendre accessible les gares de Morteau et Valdahon et moderniser la signalisation pour permettre aux TER de continuer à circuler en Suisse.

Ce mercredi matin, Brigitte Bourguignon, ministre déléguée chargée de l’Autonomie, auprès du Ministre des Solidarités et de la Santé, se rend au CHRU de Besançon dans le cadre du plan d’investissement du Ségur de la Santé. La liste des projets d’investissement soutenus par l’État a été établie dans toutes les régions de France. Elle a été communiquée ce mardi lors du déplacement de Jean Castex à Dijon.

Au CHRU, il est prévu la modernisation de l’offre de soins en réanimation médicale et soins critiques, l’amélioration du parcours du patient en chirurgie ambulatoire, la finalisation de la remontée sur le site Minjoz des activités du site Saint Jacques et de la rénovation de la tour Minjoz.

En déplacement ce mardi à Dijon, dans le cadre du plan d'investissement du Ségur de la Santé, Jean Castex, le Premier Ministre, a annoncé un programme d’investissement de plus de 830 millions d’euros pour soutenir les établissements sanitaires et médico-sociaux en région Bourgogne-Franche-Comté. 72 hôpitaux et au moins 17 Ehpad seront soutenus.  

Dans le Jura , 30,3 millions d’euros en faveur du centre hospitalier Jura Sud, près de 1 million d’euros pour la clinique Val Jura, 2 millions d’euros pour l’Ehpad de Champagnole ont notamment été consentis . L’hôpital Louis Pasteur et le CHS Saint Ylie à Dole, le centre de réadaptation de Pont d’Héry, les hôpitaux de Morez et Saint-Claude, le CHI du Pays du Revermont et la Maison de soins de Bletterans apparaissent également.

Dans le Doubs. Les hôpitaux de Besançon, Morteau, Pontarlier, Novillars et Ornans, la clinique Saint Vincent, les centres de rééducation fonctionnelle de Bregille et de soins des Tilleroyes et de la Béline, l’établissement de santé de Quingey,  et le centre Jacques Weinman d’Avanne seront aidés.

Quelques projets…

CHU de Besançon : Modernisation de l’offre de soins en réanimation médicale et soins critiques, amélioration du parcours du patient en chirurgie ambulatoire et de recours, finalisation de la remontée sur le site Minjoz des activités du site Saint Jacques et de la rénovation de la tour Minjoz.

CHI Haute-Comté à Pontarlier : Modernisation des urgences, création d’une plateforme logistique, création d’un plateau de consultations anesthésiques et chirurgicales et divers travers d’efficacité énergétique des bâtiments.

C’est un projet qui fait beaucoup réagir sur le plateau de Nozeroy. Six éoliennes pourraient être installées prochainement en pleine forêt de la Basse Joux. Quatre communes en sont porteuses : Esserval-Tartre, Mièges, Plénise et Censeau.

Deux associations militent pour l’arrêt définitive de cette initiative. Ses militants dénoncent, sous des prétextes de protection de l’environnement, une pratique purement mercantile, qui apporte aux élus de ces petites communes des finances non négligeables pour faire aboutir leurs actions. Pas question donc d’accepter ce projet, né de nulle part et sans concertation. « Ce n’est pas cela la démocratie Â».

L’inquiétude est d’autant plus grande que la procédure d’enquête arrive à son terme ce vendredi. Pour les opposants, les inquiétudes sont multiples. Elles portent tout d’abord sur l’impact d’une telle réalisation sur l’eau et tout particulièrement sur les sources qui alimentent en eau potable certaines communes. Dernièrement, un expert hydrogéologue et l’ARS se sont exprimés sur les conséquences néfastes de ce projet sur ce point. « La détérioration de l’environnement et de ses espèces protégées comme le milan royal et les chauves-souris représentent une infraction avec la réglementation en vigueur Â» explique Christophe de l’association « La Joux vie et patrimoine Â». L’impact sur les paysages et le tourisme est également pointé.

Dans quelques semaines sans doute, à l’issue de l’enquête d’utilité publique, le préfet du Jura rendra sa décision. S’ils n’obtiennent pas gain de cause, les militants ne cachent pas qu’ils pourraient en référer à la justice.

L'interview de la rédaction

Les familles sont en colère. Elles le font savoir. Depuis la rentrée des classes, et plus particulièrement ces derniers jours, des dysfonctionnements ont été constatés au niveau des transports scolaires dans le Val de Morteau. Ce mardi matin encore, des collégiens et des lycéens ont vu passer des cars pleins, qui ne s’arrêtaient pas. Le dernier a poursuivi sa route et les jeunes ont dû se rendre en stop ou à pieds en classe. 

Les établissements scolaires reconnaissent ces difficultés. Les circuits qui desservent les communes des Fins, des Arces de Morteau, Grand ’Combe Châteleu et Montlebon, sont concernés. Contacté par notre rédaction, le conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, qui assure la gestion et l’organisation des transports scolaires à l’échelle de son territoire, n’était pas au courant de ces problème et a assuré qu’il s’en intéressait. Affaire à suivre.