L’automobiliste de 37 ans, qui avait été interpellé à Pontarlier mardi matin car il était au volant malgré une annulation de son permis de conduire a été présenté ce mercredi à la justice. Rappelons également qu’il conduisait sous l’effet de stupéfiants et sans assurance. A l’issue de l’audience, il s’est vu condamner à 300 euros d’amende et à quatre de prison ferme, mais sans mandat de dépôt.
A Pontarlier, un individu devra répondre prochainement de ses agissements. Ce dernier a été interpellé, mardi, vers 17h30, pour des faits de violences conjugales et de menace de mort par SMS. Au cours de sa garde à vue, il a reconnu les faits. Le conflit porterait sur la garde d’un enfant.
L’homme a été remis en liberté ce mercredi après-midi. Pour les violences conjugales, il devra s’expliquer devant l’Association d’Aide aux Victimes d’Infraction. Concernant sa consommation de stupéfiants, il faudra comparaître devant le tribunal de proximité de Pontarlier.
Un Vésulien, âgé de 46 ans, devra s’expliquer le 18 novembre prochain devant le tribunal correctionnel de Besançon. Mardi, vers 18h, il a été interpellé dans son véhicule avec 3 grammes de cocaïne et 4 grammes de résine de cannabis qu’il venait de se procurer dans un immeuble. L’homme est défavorablement connu de la justice. Il a été placé en garde à vue, avant d’être remis en liberté.
Ce mercredi soir, en la cathédrale Saint-Jean de Besançon, une cinquantaine de fidèles ont rendu hommage au père Olivier Maire, assassiné en Vendée le 9 août dernier. C’est en présence des parents et de la famille du défunt que s’est déroulé cette cérémonie religieuse. Précisons qu’une autre messe sera célébrée ce dimanche 15 août lors de la fête de l’Assomption.

Les fidèles se sont montrés très peinés. Madeleine se souvient d’avoir assisté à la première messe du père Maire. Venue d’une commune voisine, la pratiquante évoque un prêtre « très profond et dévoué ». « Je tenais à être présent. Je voulais faire cet effort de venir jusqu’à la cathédrale. On a du mal a accepté cela. C’est sans doute quelqu’un qui a vécu des choses terribles en tant que Rwandais » explique-t-elle.

Ce mercredi, l’office religieux a été célébré par plusieurs hommes d’église, de tous horizons, dont l’abbé Michel Bruard, prêtre à Besançon. « Nous allons vivre cet instant en communion. Il est évident que l’on ne peut être qu’ému. L’émotion est grande lorsque tout homme perd la vie, mais lorsqu’il s’agit d’un prêtre, en plus au sein de son ministère, nous le sommes encore plus. Nous voulons ainsi nous retrouver dans l’eucharistie » termine l’abbé Bruard.
Le reportage de la rédaction : Abbé Michel Bruard. Madeleine, une fidèle
Comme ce fut le cas pour le père Hamel, assassiné le 26 juillet 2016 à Saint-Etienne-du-Rouvray, le bourdon de l’édifice s’est mis a sonné à la fin de l’office. Il en sera de même ce dimanche.
Hand féminin : Ce mercredi, les Engagées disputent leur deuxième match de préparation en vue de la nouvelle saison. L’équipe affronte le club de Vaulx-en-Velin à Lons-le-Saunier. Le coup d’envoi de la rencontre sera donné à 19h15.
L’ Agence Régionale de Santé de Bourgogne Franche-Comté indique que sept professionnels de santé de la région ont répondu à l’appel d’Olivier Veran et sont partis en renfort aux Antilles pour aider à la lutte contre la propagation de la Covid-19. Deux avions ont été affrétés pour l’occasion, au départ de Paris en fin d’après-midi le 10 août, un vers la Guadeloupe et un vers la Martinique.
Cinq d’entre eux sont partis hier pour une mission de 15 jours. Deux autres professionnels de santé sont déjà sur place. La délégation régionale compte une aide-soignante du Doubs, trois infirmiers de Saône-et-Loire, du Jura et de Côte d’Or et trois médecins du Jura et de Côte d’Or.
Comme c’est le cas depuis 2017, l’association du Vieux Manoir, spécialisée dans l’encadrement et l’organisation de chantiers de jeunes, s’est installée depuis le 30 juillet dernier à la Citadelle de Besançon.

En compagnie de 16 jeunes volontaires, venus de toute la France, la structure mène quatre chantiers dans le but de préserver le patrimoine local. Cette année, les adolescents, encadrés par trois animateurs, dont Martin Ruchou (directeur de chantier au sein de l’association), travaillent sur la réhabilitation d’un muret en pierres sèches, du mur du noctarium et de la guérite du roi et procèdent à la protection du puits à l’entrée du site. Au cours de ces journées, les jeunes s’investissent dans ces travaux de maçonnerie, mais ils participent également à des activités culturelles et collectives. 15 jours non-stop pour le plus grand plaisir de ces ados qui ont appris à se connaître et à vivre ensemble.
L'interview de la rédaction / Martin Ruchou et Jhaïh

La réhabilitation du puits de la Citadelle

Cette activité a du sens. Elle permet à des jeunes de se réaliser, de grandir, de s’enrichir et d’apprendre collectivement. Cet investissement est pleinement récompensé car, grâce à eux, une partie du patrimoine bisontin est protégée et peut continuer à se montrer aux nombreux visiteurs qui viennent découvrir ou redécouvrir le célèbre site bisontin, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Après plusieurs sessions de travail, les participants sont parvenus à venir à bout du pavage du puits de la Citadelle. Après avoir dépavé et décaissé l’endroit, il a fallu réaliser des dessins techniques, les faire valider par les services de la Direction Régionale des Affaires Culturelles, commandé des pierres taillées à une entreprise spécialisée et les poser. Le résultat est bluffant. Réaliser à l’identique, le travail est solide et de qualité. Malgré les milliers de visiteurs qui piétinent l’endroit chaque année, le nouveau parterre ne bouge pas et l’édifice va retrouver dans quelques jours ses plus belles couleurs, effaçant ainsi les stigmates et l’usure apparue au fil du temps.

Les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus hier soir à Montrond-le-Château (25) pour un feu dans un bâtiment agricole. Il a pris dans du fourrage stocké dans ce bâtiment, d’une superficie de 250 m2. Trois lances ont été déployées pour éteindre les flammes.