Pierre-Édouard Colliex, préfet du Jura, a pris un arrêté interdisant la détention et la consommation de protoxyde d’azote dans l’espace public du 12 décembre 2025 au 31 mars 2026. L’arrêté fait suite à la recrudescence de consommations détournées de ce gaz, connu sous le nom de « gaz hilarant », et aux nombreux risques qu’il entraîne. Plusieurs faits récents relevés par les forces de l’ordre dans le département — ainsi que des accidents graves ailleurs en France — ont motivé cette décision.
Le texte interdit la consommation sur la voie publique, interdit la détention et le transport aux mineurs, et proscrit l’abandon de cartouches ou bonbonnes. Les forces de l’ordre peuvent verbaliser et saisir les contenants. Les usages professionnels ou médicaux restent autorisés.
Un accident de la route s’est produit cette nuit, vers 23h30, à Besançon, boulevard Churchill. Deux voitures sont impliquées. Le bilan définitif fait état d’un blessé grave, un homme de 49 ans, qui a été médicalisé sur place, avant d’être transporté sur le centre hospitalier Jean Minjoz. On déplore également un blessé léger, un homme de 50 ans. Une troisième personne, qui ne présentait pas de blessures, a été pris en charge par la police.
Ce samedi 13 décembre, le Badminton Val de Morteau se déplace à Strasbourg pour clore la phase aller du championnat de Nationale 2. Face à Strasbourg, une équipe du haut de tableau, les Mortuaciens tenteront de confirmer leur première victoire de la saison acquise lors de la dernière journée, et d’aborder le match sans pression.
Privés de plusieurs jeunes talents – Louka Cesari, Uvarova Sofia et Santiago Araujo – engagés aux championnats suisses avec l’ambition de décrocher des médailles, les Haut-Doubistes devront composer avec un effectif réduit.
Grand Besançon Métropole s’apprête à présenter un document clé pour l’avenir du territoire : le Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi). Élaboré depuis 2020, il fixe les grandes règles d’aménagement des 68 communes de l’agglomération pour les quinze prochaines années.
Un travail collectif engagé dès 2020
Lancé au début du mandat communautaire, le chantier du PLUi a mobilisé largement les élus du territoire. « C’est un travail qui a été effectué avec l’ensemble des maires et des élus de l’agglomération », souligne Aurélien Laroppe, l’élu bisontin, qui a mené ce travail avec les agents de la collectivité locale. Plus de 1 000 élus ont ainsi été associés, principalement les maires et adjoints à l’urbanisme, avec parfois une implication élargie aux conseils municipaux. Cette méthode de travail visait à prendre en compte les réalités très diverses des communes, des plus urbaines aux plus rurales, et à construire un document partagé.
L'interview de la rédaction : Aurélien Laroppe
Un document transversal aux enjeux multiples
Le PLUi ne se limite pas à la question du logement. Il aborde également le développement économique, les déplacements et les mobilités, ainsi que la protection de l’environnement et de la biodiversité. « C’est un sujet important parce qu’il prévoit l’urbanisme sur les quinze prochaines années », rappelle l’élu. L’enjeu est de concilier ces différentes dimensions dans un cadre commun, tout en intégrant les besoins spécifiques de chaque commune.
La loi Climat et Résilience, un tournant décisif
En 2021, l’adoption de la loi Climat et Résilience est venue bouleverser le travail engagé. Elle impose l’objectif de zéro artificialisation nette (ZAN) à l’horizon 2050, avec une étape intermédiaire : diviser par deux la consommation d’espaces naturels et agricoles. « Cela a demandé à l’ensemble des communes de revoir drastiquement leurs PLU existants », explique-t-on. Les zones à urbaniser ont été réduites, passant de 90% d’extension urbaine à 40%, au profit des espaces agricoles et naturels, obligeant les élus à revoir leurs stratégies de développement.
Priorité au renouvellement urbain
Pour répondre à ces nouvelles contraintes, le PLUi mise fortement sur le renouvellement urbain. Reconversion de friches, densification des centres-bourgs, optimisation de la trame urbaine existante : les solutions varient selon les communes. Certaines disposent de grandes friches permettant de porter l’essentiel de leurs projets sans extension, tandis que d’autres, plus petites, réalisent l’ensemble de leur production de logements à l’intérieur du tissu existant.
L'interview de la rédaction : Aurélien Laroppe
Réduire l’étalement urbain, même s’il reste maîtrisé
Même si le territoire de Grand Besançon n’est pas considéré comme l’un des plus touchés par l’étalement urbain, les élus estiment nécessaire d’agir. « Ce n’est pas parce qu’on l’a été moyennement que l’on se donnerait aujourd’hui l’autorisation de ne pas y travailler », est-il rappelé. Le PLUi s’inscrit ainsi dans une logique de responsabilité collective, visant à freiner l’artificialisation des sols tout en maintenant un développement équilibré.
Un cadre stratégique pour les années à venir
Avec ce PLUi, Grand Besançon Métropole se dote d’un outil stratégique central pour accompagner les transformations du territoire. Plus qu’un document technique, il incarne une vision politique de l’aménagement : plus sobre en foncier, plus cohérente à l’échelle intercommunale et tournée vers les défis climatiques et sociaux à venir.
Un accident de la circulation s’est produit ce mercredi, en fin d’après-midi, sur le boulevard Winston Churchill à Besançon. Deux véhicules légers sont entrés en collision, provoquant une forte gêne au trafic. Les sapeurs-pompiers du Doubs ont pris en charge deux blessés légers, transportés au CHRU Minjoz pour examens. La police était sur place pour sécuriser la zone et réguler la circulation, appuyée par les services municipaux.
Ce mercredi matin, plusieurs centaines d’agriculteurs, escortés de leurs tracteurs, ont convergé vers le parvis de la gare Viotte à Besançon. À l’appel de la Coordination Rurale et de la Confédération paysanne, ils sont venus dénoncer la politique sanitaire mise en œuvre par l’État face à la dermatose nodulaire contagieuse bovine (DNC ou DNB), jugée « brutale et disproportionnée ». Dans une ambiance tendue mais déterminée, plusieurs institutions ont été copieusement huées par les manifestants, certaines étant même qualifiées de « bourreaux ». En ligne de mire : la Direction générale de l’Alimentation, la Commission européenne, la FNSEA et la ministre de l’Agriculture. Toutes sont accusées de porter la responsabilité d’une réponse sanitaire jugée « aveugle et destructrice pour les élevages ».
L'interview de la rédaction : Nicolas Bonguet, président de la Coordination Rurale 25/90
« Dire non à l’abattage de troupeaux sains »
Le cœur de la mobilisation repose sur l’opposition à des décisions et des arrêtés sanitaires ordonnant l’abattage de troupeaux pourtant considérés comme « sains » par leurs éleveurs. « On nous impose des décisions qui détruisent des années de travail, sans tenir compte du bon sens paysan ni du respect du vivant », résume un éleveur présent sur place. Les syndicats organisateurs défendent une vision d’une agriculture enracinée dans l’observation, la responsabilité et la connaissance fine des animaux. Selon eux, cette approche est aujourd’hui mise à mal « par des protocoles standardisés imposés d’en haut ».
Une solidarité nationale entre éleveurs
Au-delà du cas franc-comtois, le rassemblement se voulait aussi un message de solidarité envers d’autres territoires touchés. Dans les Pyrénées, 42 vaches devaient être abattues le jour même à 9 heures. Des situations similaires sont signalées dans le Jura, en Savoie ou encore en Ariège. « Ce qui se passe ici peut se reproduire partout en France », alertent les manifestants, déterminés à mener un combat qu’ils qualifient de collectif, pour éviter que ces abattages ne deviennent la norme face à toute crise sanitaire.
L'interview de la rédaction : Hugo Besrour, co-porte-parole de la Confédération paysanne du Jura et éleveur aux Monlunes, dans le Haut-Jura
Des pertes vécues comme un traumatisme
Certains éleveurs ont témoigné de situations personnelles particulièrement douloureuses. A Pouilley-Français, le troupeau concerné compte 83 vaches, génisses et veaux, tous connus individuellement. « Ce ne sont pas des numéros ni des statistiques. Ce sont des animaux qui font partie de notre quotidien, de notre métier, parfois même de notre famille », confie l’éleveuse, la voix serrée.
Des responsables clairement désignés
Dans les prises de parole, plusieurs acteurs institutionnels ont été clairement mis en cause. la Direction générale de l’Alimentation est accusée de s’appuyer sur un discours jugé « pseudo-scientifique » pour justifier des politiques dictées, selon les manifestants, par les enjeux de l’exportation. La Commission européenne est critiquée pour avoir classé la dermatose nodulaire bovine en catégorie A, impliquant une éradication immédiate, sans envisager de réévaluation ou de déclassement. La FNSEA, syndicat majoritaire, est également pointée du doigt. Les manifestants dénoncent un décalage entre la position nationale du syndicat et celle de nombreuses FDSEA départementales, qui souhaiteraient protéger les troupeaux plutôt que soutenir l’abattage systématique. Enfin, la ministre de l’Agriculture est accusée « d’inaction et de méconnaissance du terrain », les éleveurs regrettant une gestion jugée trop éloignée des réalités vécues dans les fermes.
Vaccination et connaissances scientifiques au cœur des revendications
Parmi les principales revendications figure l’élargissement de la vaccination et l’abandon de l’abattage systématique. Des motions en ce sens ont été déposées dans plusieurs chambres d’agriculture. L’une d’elles, portée par la Confédération paysanne avec le soutien de la Coordination rurale, a été refusée quelques jours seulement avant la détection d’un cas à Pouilley-Français, alimentant l’amertume des manifestants.
L'interview de la rédaction : Stéphane Galais, porte parole nationale de la Confédération Paysanne
Les éleveurs rappellent également plusieurs faits concernant la maladie : la DNC n’est pas transmissible à l’homme, n’est pas présente dans la viande, le lait ou les fromages, et ne représente donc aucun danger pour les consommateurs. Ils dénoncent enfin une politique sanitaire qui, en éradiquant systématiquement les troupeaux, empêche selon eux toute recherche scientifique approfondie sur la maladie.
Une colère qui ne retombe pas
À Besançon, la colère reste vive. Les syndicats présents préviennent que d’autres actions pourraient suivre si aucune inflexion n’est apportée à la stratégie sanitaire actuelle. Pour les éleveurs, l’enjeu dépasse largement la dermatose nodulaire bovine : il s’agit, disent-ils, « de la reconnaissance de leur métier, de leur expertise et de leur droit à vivre de leur travail ».
Ce dimanche 14 décembre, à 17 h, l’église de Chantrans accueillera le C(h)oeur de Lou(v)e et l’ensemble salinois pour un concert placé sous le signe de Noël. À quelques jours des fêtes, les bénéfices de la soirée seront intégralement reversés au Téléthon.
Un accident mortel de la circulation routière s’est produit ce mercredi matin, vers 5h, à Rochefort-sur-Nenon. Une seule voiture est en cause. Une personne n’a pas survécu à ses blessures. Sept sapeurs-pompiers jurassiens se sont rendus sur place.