Le procès du docteur Frédéric Péchier s’est conclu par une lourde condamnation. Il a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, avec une période de sûreté de 22 ans, comme l’avaient requis les avocates générales. Cette décision de justice est accompagnée d’une interdiction définitive d’exercer la médecine. Le mandat de dépôt prononcé entraîne son incarcération immédiate. Il va passer sa première nuit en prison ce jeudi. Un procès en appel est d’ores et déjà évoqué.
Le coup d’envoi de la Coupe du Monde de biathlon au Grand Bornand sera donné ce jeudi après-midi. À 14 h 15, les femmes s’élanceront sur le sprint 7,5 km, avec la Pontissalienne Lou Jeanmonnot au départ. Vendredi, place aux hommes : le Jurassien Quentin Fillon Maillet disputera le sprint 10 km.
Fin de cavale pour le deuxième détenu, âgé de 19 ans et originaire de Montbéliard, évadé de la maison d’arrêt de Dijon. Trois semaines après avoir scié les barreaux de sa cellule avec un complice, il a été arrêté ce jeudi matin par la BRI à Marseille. Le premier fugitif avait été rattrapé dès le 28 novembre, après 24 heures de fuite. Les deux hommes s’étaient échappés du quartier disciplinaire de la prison en pleine nuit, déclenchant une vaste traque.
Le Parlement a définitivement adopté le Projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026. Danielle Brulebois, députée du Jura, salue un texte jugé essentiel « pour financer les hôpitaux, soutenir la médecine de ville et revaloriser les professionnels de santé ». La parlementaire rappelle que, selon elle, « ce budget évite le gel des pensions de retraite, le doublement des franchises médicales et la taxation des compléments salariaux ». « Dans cette période de crise, ce PLFSS apporte des réponses concrètes pour protéger les citoyens et soutenir nos territoires », souligne Danielle Brulebois.
L’élue bisontine Karima Rochdi a annoncé sur ses réseaux sociaux qu’elle ne figurera pas sur la liste menée par Éric Delabrousse aux municipales de mars prochain à Besançon. Elle explique avoir fait le choix de ne pas être candidate dans cette campagne, tout en confirmant qu’elle continuera à porter la voix d’Horizons et du groupe « S’Unir pour Besançon » au sein du conseil municipal.
Le verdict du procès de l’ex-anesthésiste bisontin Frédéric Péchier sera prononcé demain, jeudi, à partir de 9 heures. Rappelons que les audiences ont débuté le 8 septembre dernier au palais de justice de Besançon. L’ancien praticien du CHU de Besançon est jugé pour des faits d’empoisonnements présumés de patients lors d’interventions chirurgicales, une affaire judiciaire hors norme qui a marqué le monde hospitalier et le grand public. À l’issue de plusieurs semaines d’audience et après les réquisitions et plaidoiries, la cour rendra sa décision très attendue par les victimes, leurs proches et la communauté médicale.
De gros travaux vont débuter à partir de la mi-mars 2026 sur la route nationale 57, entre La Cluse-et-Mijoux et la quatre-voies des Hôpitaux, plus précisément entre l’auberge du Château de Joux et le secteur des Sources Martin. Un axe stratégique, emprunté chaque jour par près de 13 000 véhicules, dont environ 1 000 poids lourds, qui fera l’objet d’un chantier d’envergure jusqu’à la fin de l’été.
Un chantier nécessaire et coordonné
Ces travaux répondent à deux enjeux majeurs : le renouvellement des conduites d’eau potable et la sécurisation des falaises surplombant la RN 57. Les conduites concernées, certaines datant de 1900, sont devenues vétustes. Le chantier prévoit le renouvellement de 1,6 km de canalisation en fonte grise DN 350, ainsi que des reprises ponctuelles du réseau de distribution. L’objectif est clair : réduire les pertes en eau estimées à 200 m³ par jour et éviter de nouvelles casses (six en trois ans).
Parallèlement, des travaux de sécurisation des falaises seront menés dans le secteur de la Combe de Joux, avec la pose de 620 mètres linéaires d’écrans filets destinés à protéger les usagers contre les chutes de blocs rocheux.
Une circulation fortement impactée au printemps et en été
Si le chantier s’étendra globalement du 16 mars au 11 septembre 2026, les impacts majeurs sur la circulation concerneront la période du 13 avril au 24 juillet. Les mêmes principes de déviation que lors des travaux de 2024 seront reconduits.
Des équipements de signalisation renforcée seront mis en place, et les itinéraires seront adaptés pour garantir l’accès des services de secours. Une réflexion est également en cours, en concertation avec les acteurs économiques locaux, sur une éventuelle inversion du sens des déviations. La décision finale sera prise courant janvier.
Un phasage précis des travaux
Le chantier se déroulera en plusieurs phases :
Concernant le Château de Joux, aucune perturbation n’est prévue pour la programmation du site. L’accès restera possible dans des conditions normales, même si le retour direct vers la Suisse ne sera pas autorisé durant les travaux.
Un investissement de 3,6 millions d’euros
Ce projet d’intérêt commun mobilise plusieurs maîtres d’ouvrage : le Syndicat des Eaux de Joux, la Communauté de Communes du Grand Pontarlier, la Direction Interdépartementale des Routes de l’Est et l’ONF pour l’abattage des arbres malades. Le coût total de l’opération s’élève à 3,6 millions d’euros HT. Un chantier ambitieux, pensé pour améliorer durablement la sécurité, la qualité de l’alimentation en eau et la fluidité du trafic sur l’un des axes routiers majeurs du Haut-Doubs.
La Coordination Rurale appelait à une mobilisation des agriculteurs ce mercredi 17 décembre à la mi-journée, au rond-point de Valentin à Besançon. Le mouvement entend dénoncer plusieurs mesures jugées inadaptées, notamment le protocole sanitaire, l’abattage total lié à la dermatose Nodulaire Contagieuse Bovine, le Mercosur et la baisse des aides de la PAC, et défendre le métier ainsi que la souveraineté alimentaire.